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Mes Univers
3 octobre 2008

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 1081 - 1084

angleterreA partir de 1637, J. Valentin Andréa voyage beaucoup. Il visite l’Autriche, l’Italie et la hongrie. Il y effectue un certain nombre de recherches en rapport avec la philosophie Hermétique. Puis, il devient le Grand Maitre du Prieuré de Sion.

Malgré tout, J. Valentin Andréa ne cache pas qu’il est toujours plus ou moins rattaché au mouvement rosicrucien. Et, au cours de son mandat au sein du Prieuré de Sion, il organise plusieurs réseaux de sociétés secrètes affiliées en même temps à cette Organisation et aux Rose-Croix. Il éparpille ainsi celles-ci un peu partout en Europe. Il leur donne pour objectif de préserver les Connaissances que l’Eglise condamne comme hérétiques. Et il les titre sous le nom curieux de : « Sociétés Chrétiennes ».

Peu après, il établit que chacune de ces sociétés doit être dirigée par un prince anonyme ; par contre, ce dernier doit être assisté par douze autres personnalités de son rang, réparties elles mêmes en quatre groupes spécialisés ; ils doivent en effet coiffer des sphères d’influences bien déterminées. C’est donc de cette manière que bon nombre de philosophes, de savants et d’hommes de Science entrent à son service ; et parfois infiltrent pour son compte quelques Loges Franc-Maçonnes ou Rosicruciennes. 

Dès lors, Samuel Hartlib ou Adam Komensky – plus connu sous le pseudonyme de Cornélius, mais aussi comme le correspondant privé de J. Valentin Andréa en Angleterre -, que Théodore Haak – un ami personnel d’Elisabeth Stuart – ou le docteur John Wilkins, prennent place parmi les plus hautes autorités de Grande-Bretagne ; et qu’en même temps, ils surveillent ses Loges Occultes.

Avant de mourir, à Stuttgart, J. Valentin Andréa dicte une lettre – inachevée -, dans laquelle il dit que le Soleil Invaincu a toujours été son bienfaiteur.

En 1648, à l’issue de la guerre de Trente Ans, trois confessions sont reconnues dans l’Empire Germanique : le catholicisme, le luthéranisme et le calvinisme.

Le catholicisme est globalement minoritaire dans le Saint-Empire, mais il dispose de trois soutiens majeurs : les Hasbourg, la puissante Bavière des ducs de Wittelsbach, des Ordres religieux particulièrement actifs – les jésuites sont fortement implantés en Rhénanie et en Autriche -. Les différentes confessions protestantes ont aussi leurs bastions : pour le luthéranisme, la saxe ; pour le calvinisme, le Palatinat électoral, la hesse et la westphalie.

Les catholiques refusant de discuter avec les protestants, les négociations aboutissent à deux accords différents ; les catholiques signent le traité de Münster, les protestants celui d’Osnabrück. Deux Etats indépendants sont créés : les Provinces-Unies et la suisse. Louis XIV reçoit une partie de l’Alsace, et la suède les provinces conquises par Gustave-Adolphe. La prusse gagne le Brandebourg, et la saxe la lusace.

L’Allemagne, déchirée, exsangue, doit se résigner à la victoire des particularismes. L’Empire est paralysé politiquement et diplomatiquement, car la diète, réunie en 1641 pour rédiger les traités, ne cesse d’en discuter l’application.

Provinces-Unies, première moitié du XVIIème siècle :

Petrus Paulus Rubens est le peintre de la nature voluptueuse. Reçu en 1598 maître à la corporation des peintres d’Anvers, il assimile les leçons des Flamands, en particulier celles de Bruegel pour son traitement des paysages. Un voyage de formation en Italie puis une mission diplomatique en Espagne en font un grand connaisseur de Titien, dont il apprend les procédés techniques. Dans ses drapés soyeux, se reconnaît également l’influence de Véronèse. De retour à Anvers, il devient le peintre de cour de l’archiduc des Pays-Bas, puis, très vite, il s’affirme comme le peintre le plus apprécié de son temps.

En 1611, Menasseh ben Israël est en contact permanent avec un certain nombre de Kabbalistes Chrétiens réfugié en Hollande. Il en Initie même quelques uns. Il apprend bientôt que ce pays est devenu la terre d’élection de Spinoza et du Protestant converti au Judaïsme J.F. Speeth. Il découvre enfin que ce dernier est en train d’écrire un texte dans lequel il explique qu’il pense avoir retrouvé une partie du panthéisme primitif dans certains ouvrages kabbalistiques. Avant d’être mis au courant que l’un des amis de J.F. Speeth, Sabattai Zévi, a rédigé un opuscule démontrant « qu’il n’existe nulle part en ce Monde d’Université Hébraïsante. ».

Pendant sa jeunesse, Jean-Baptiste Van Helmont fait des études de médecine et de chimie. Au cours de ses recherches, il découvre les propriétés du suc gastrique ; il invente également le mot « gaz ». Et, enfin, il est un adversaire acharné de la grande majorité des prétendus Alchimistes de son pays.

Mais, en 1618, alors qu’il vit depuis un certain temps dans son laboratoire de Vilsorde, il reçoit la visite d’un Initié. Celui-ci lui montre la pierre Philosophale. Il lui explique comment, avec un « grain » - la 600ème partie d’une once – roué dans du papier, et mêlé à huit onces de Mercure en ébullition, il est capable d’obtenir plus de huit onces d’or pur. Jean-Baptiste Van Helmont écrit alors un peu plus tard au sujet de cette étrange rencontre :

« En vérité, à de nombreuses reprises, j’ai tenu la pierre Philosophale entre mes mains. Elle était de la couleur du safran en poudre, mais pesante et brillante comme du verre pilé. ».

Puis, lorsque son fils vient au Monde, Van Helmont lui donne « Mercure » pour prénom : « C’est, dit t’il, pour me souvenir de mes expérimentations concernant le Grand Œuvre. ».

Descartes exprime le premier l’unité mathématiquement mesurable de l’Univers, un Univers soumis à des lois intangibles.

En effet, dans son célèbre « Discours de la méthode », il décrit les principales étapes de son itinéraire intellectuel. Ainsi, dès 1619, au cours de trois « songes », il entrevoit « l’esprit de vérité » et la démarche du doute méthodique, qu’il applique alors à toutes les études philosophiques et mathématiques qu’il mène. Il construit son système de pensée sur des « idées claires et distinctes ». Il affirme, par le « cogito » - « Je pense, donc je suis » - la possibilité d’une certaine connaissance de sa propre existence, mais aussi de celle de Dieu et du monde matériel.

Mû par une raison mathématique et ordonnatrice, l’homme se pense à présent capable de se rendre « maître et possesseur »du Monde et de la nature. Néanmoins, toutes ces idées neuves ne concernent encore qu’une infime minorité de savants et d’expérimentateurs entourant Descartes. Mais cette réflexion est lourde de potentialités, car en mettant en valeur le primat du doute méthodique, Descartes remet toute autorité en question.

En outre, en 1631, Descartes écrit : « Il n’est aucun homme, excepté moi, qui n’exerce la marchandise, chacun y est tellement à son profit que j’y pourrais demeurer toute ma vie sans être jamais vu. ». Descartes défend tolérance et profit, tout en relativisant les idéaux de bravoure, de courage, de dépassement de soi, véhiculés par la guerre. Parce qu’il est identifié à la liberté d’entreprendre, l’argent, loin d’être honteux, contribue à écarter la notion d’honneur et d’héroïsme. En Hollande, la véritable vertu se situe plutôt dans l’organisation d’un système de finances et de commerce à l’efficacité éprouvée.

Le juriste Hugo de Groot – ou « Grotius » -, pour sa part, fait paraître en 1625 son ouvrage, « Droit de la guerre et de la paix ». Auparavant, mêlé à une querelle politico-religieuse, il est condamné à la prison à perpétuité ; pourtant, il réussit à s’évader. Le conflit allemand le pousse ensuite à tenter de définir un droit de la guerre pour limiter la violence et prohiber certaines pratiques :

« J’ai remarqué de tous cotés dans le monde une licence si effrénée par rapport à la guerre que les nations les plus barbares en devraient rougir. On court aux armes ou sans raison, ou pour de très légers sujets ; on foule aux pieds tout droit divin et humain ; comme si, dès lors, on était autorisé et fermement résolu à commettre toute sorte de crime sans retenue. ».

Anton Van Dyck est issu d’une famille aisée se livrant au commerce des étoffes. Van Dyck fait preuve d’un génie précoce et signe à quatorze ans son premier tableau. Bientôt, une grande dame anglaise le pousse à se rendre en Angleterre. Le roi Jacques Ier l’accueille parmi les peintres de la cour. Mais, Van Dyck obtient un congé de huit mois pour voyager en Italie : Anvers, Gênes, Rome, Venise, et enfin Palerme constituent les principales étapes d’un périple bien plus long que prévu. De retour à Anvers, son succès ne se dément pas et son activité, à la fois comme peintre sacré et comme portraitiste est intense. En 1632, il quitte de nouveau Anvers pour Londres, où il devient le portraitiste officiel de Charles Ier et de la cour. Fait chevalier, il épouse – signe évident de succès – une jeune Ecossaise de haute noblesse.

Dans ses œuvres, c’est tout l’appétit de vivre qui transparaît. Les portraits du roi, au-delà de l’harmonie des tons, laissent entrevoir la mélancolie du souverain, comme si l’artiste prévoyait les tragédies à venir.

A la mort de Rubens, Van Dyck retourne à Anvers, puis pose sa candidature pour la décoration de la galerie du Louvre ; mais, débouté, il revient à Londres, où il meurt le 10 Décembre 1641, alors que le pays plonge dans la guerre civile.

         

De son coté, au même moment, peintre et graveur, Rembrandt Hamenszoon est reconnu de son vivant comme un grand artiste, ce qui lui permet de connaître d’abord une grande réussite matérielle et sociale. Mais « la ronde de Nuit », mal accueillie par ceux qui l’ont commandée, marque le début des difficultés du peintre. Deuils, soucis financiers, incompréhension – sa vie privée fait scandale – sont le lot des dernières années et marquent d’une certaine amertume les autoportraits que Rembrandt exécute jusque dans sa vieillesse.

Son œuvre abondante, 400 tableaux et 300 gravures environ, révèle une technique très sûre – finesse du dessin, chatoyance des couleurs, maîtrise des clairs-obscurs – mise au service d’un regard qui cherche la vérité profonde de tout être. 

Roumanie, première moitié du XVIIème siècle :

Chez les habitants des Balkans, Bheng est le démon planétaire ; il est identifié au Maître du Monde Souterrain.

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