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22 octobre 2008

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 1126 - 1128

scandinavieNorvège, seconde moitié du XVIIème siècle :

De fait, plusieurs théologiens vont dans le même sens que Wirth. Ils n’hésitent pas à rapprocher la palestine de la contrée Mythique. L’un d’eux, un érudit professeur d’Histoire et d’Archéologie dénommé Jurgen Spanuth, se passionne même pour le problème. Il émet d’abord une hypothèse semblable à celle d’Hermann Wirth. Puis, il oriente ses recherches vers les anciennes Civilisations Nordiques en entreprenant de nombreux voyages d’études au Danemark, en Suède et en Norvège. Ce qui le fait déboucher sur une théorie des plus originales :

Pour lui, l’Atlantide de Platon est le « Pays de l’Ambre des Anciens » ; et « Basileia » était sa capitale ; situant cette dernière sur un îlot rocheux isolé dans la région d’Héligoland. Jurgen Spanuth pense qu’autrefois, l’île était beaucoup plus étendue ; et qu’en outre, elle était rattachée au Continent par une large bande de terre. Elle s’était effondrée dans la mer du Nord des milliers d’années plus tôt ; au cours d’un Cataclysme l’engloutissant avec certaines des cotes Allemandes et Danoises.

Jurgen Spanuth est par ailleurs frappé que des envahisseurs venus du Nord de l’Europe aient déferlés sur le bassin Méditerranéen vers 1200 avant J.C. Les barbares semblent être arrivés en Afrique du Nord à la fois par la terre et par la mer. Ils ont dans un premier temps abordé en Grèce au cours de ce que l’on a bientôt appelé la « Grande Migration Dorienne ». Ils ont ensuite occupé les îles Egéennes, la crète, puis Chypre ; avant d’aller buter contre l’Egypte de Ramsès III d’où ils ont été chassés.

Pour soutenir sa thèse, Jurgen Spanuth publie quatre volumes. Mais dans son esprit, ceux-ci ne doivent former que l’introduction d’une œuvre beaucoup plus considérable. Malheureusement, en 1709, son manuscrit disparaît dans l’incendie qui ravage Upsal. Personne n’en retrouve de trace, outre ce bref avant-propos. 

Suède, seconde moitié du XVIIème siècle :

La reine Christine se sent bientôt de plus en plus différente de son pays et de son peuple. Elle refuse de se marier, même pour assurer la continuité dynastique. Elevée dans un luthéranisme austère et dévot qu’elle prend très tôt en horreur, Christine se montre peu à peu séduite par le catholicisme romain, et elle est instruite, secrètement, par deux jésuites italiens. C’est la raison qui la pousse à abandonner le trône. En 1654, à vingt-huit ans, la reine abdique donc en faveur de son cousin germain Charles-Gustave, qui prend le nom de  Charles X. Le nouveau monarque parvient à reconstruire l’unité de son peuple et à résoudre les problèmes financiers en reprenant des guerres de conquêtes.

De fait, en Mai-Juin 1660, la paix d’Oliva est signée entre la suède, la pologne, le Danemark et la prusse. Ce traité, négocié en partie grâce aux bons offices de Mazarin, met fin à la « Guerre du Nord », qui a commencée en 1655, et que Charles X a victorieusement menée contre la pologne et le Danemark. L’équilibre des puissances est maintenu en Baltique et la mer doit rester ouverte à tous les pays, sans hégémonie suédoise. Par contre, le roi de Pologne, Jean-Casimir, renonce au trône de Suède et à la suzeraineté sur la prusse, qui devient indépendante. Enfin, l’annexion de la scanie et du Blekinge assure à la suède ses frontières naturelles. Celle-ci montre ainsi qu’elle est la plus grande puissance du Nord.

Quant à Christine, elle quitte la suède et part pour le Sud. Elle se convertit officiellement au catholicisme à Bruxelles. Désormais, elle voyage dans toute l’Europe, dans l’Empire Germanique, aux Pays-Bas, en France, avant de se fixer en Italie. Bientôt, à Compiègne, Christine rencontre le jeune Louis XIV, alors âgé de dix-huit ans. Elle est fort déçue par le peu de culture du futur Roi-Soleil. Partout, elle aime s’entourer de savants, d’une cour dispendieuse et brillante. Christine meurt à Rome, en 1689, à l’âge de soixante-trois ans, non sans avoir défrayé la chronique par ses amours avec le jeune cardinal Azzolino. 

Russie, seconde moitié du XVIIème siècle :

Après 1650, le tsar Alexis publie un code qui fixe les droits du tsar et les devoirs de ses sujets. En échange du service de l’Etat, les seigneurs se voient assurés de la docilité de leurs paysans, qui, désormais, sont attachés à leurs terres, devenue propriété des nobles.

L’instauration du servage suscite des troubles graves, à Moscou, à Novgorod, à Pskov, tandis que certains nobles se joignent à la « guerre des paysans ».

En 1667 éclate une seconde révolte, plus violente que la première, conduite par Stepan Razine. Chef des cosaques, celui-ci rallie les populations allogènes de la basse Volga : Tatars, Mordves, Tchouvaches et Maris. Livré par les cosaques aisés, auprès de qui il s’est réfugié, Razine est exécuté à Moscou tandis que la répression s’abat sur le pays. Sa lutte fait de lui un héros célébré par les chansons populaires.

Inde, seconde moitié du XVIIème siècle :

Peu à peu, le pouvoir des Empereurs Moghols s’affaiblit, et l’ambition de la compagnie Anglaise des Indes Orientales se développe en proportions. D’ailleurs, l’agitation que connaît le pays depuis les années 1680 incite la compagnie à se doter de forces armées pour assurer sa propre défense. Bientôt, les Anglais l’utilisent pour s’attaquer aux pouvoirs locaux et s’emparer de leurs territoires.

D’un autre coté, en 1661, l’archipel de Bombay devient Anglais parce qu’il fait partie de la dot de la fille du roi du Portugal, qui vient d’épouser Charles II d’Angleterre. Peu après, Bombay est transformée en quartier général de la compagnie Anglaise des Indes Orientales, et la ville connaît une activité intense. La compagnie y fait construire des entrepôts, des bâtiments administratifs, un fort et une cathédrale. Le port est rapidement aménagé et, grâce à l’édification d’une digue, les îles sont reliées entre elles.

Chine, seconde moitié du XVIIème siècle :

Un des frères d’Abahai, Dorgon, celui qui a organisé la prise de Pékin, proclame la naissance de la nouvelle dynastie des Qing, mais refuse le pouvoir afin de  laisser gouverner Fulin, son neveu. Dorgon entreprend néanmoins la conquête militaire de l’Empire chinois et la consolidation du pouvoir central. En effet, il est vrai que les Mandchous règnent sans partage sur le Nord de la chine, mais en revanche, ils doivent faire face à de nombreuses rebellions dans le Sud. En outre, si les Qing bénéficient, dans leurs conquêtes, de l’appui de dirigeants chinois, certains, restés loyaux envers les Ming, contestent la jeune dynastie. D’autres, enfin, espèrent à la faveur des troubles, occuper le trône abandonné et cherchent à évincer les nouveaux maîtres du pays. Il faut attendre 1681 pour que les principaux rebelles soient éliminés ; deux ans plus tard, l’île de Taiwan, qui a été une principauté autonome servant de refuge aux pirates, est attachée à l’Empire. Après ces premières années de restauration de l’ordre, la chine connaît la paix pour longtemps.

En 1681 également, les éléments de base de la cuisine chinoise – riz, millet, chou chinois, porc, poulet, etc. -, sont bouillis et cuits à la vapeur. Quant aux baguettes et à la plupart des instruments culinaires, ils sont déjà utilisés depuis très longtemps.

La cuisine chinoise subit pourtant l’influence des cuisines de l’Inde et du Proche-Orient, cette dernière étant parvenue par l’Asie Centrale. Ainsi, la consommation de chien et de serpent cesse, tandis que les raviolis et les différentes sortes de boulettes farcies et cuites à la vapeur deviennent communs.

Le repas traditionnel est composé d’un plate de céréales, « fan » - riz bouilli, nouilles, bouillie de millet -, d’un accompagnement de légumes – chou, pousses de bambou, etc. – et de viande pour les plus aisés. En Chine, la nourriture, investie de fortes valeurs sociales et symboliques, contribue à l’harmonie.

En 1681 toujours, l’Art utilise des éléments traditionnels, chargés d’une symbolique précise. Ces symboles sont d’ailleurs dérivés de la vision du Monde des Chinois : cinq directions, avec la chine comme centre, chaque orientation étant associée à une saison, à un élément ou à une couleur. Ainsi, le dragon jaune représente le centre, le tigre blanc symbolise l’Ouest et l’automne. Des fleurs rappellent les saisons et les mois – le camélia pour l’hiver, la rose pour le quatrième mois.

Par ailleurs, le bouddhisme fournit des thèmes décoratifs : lotus, roue, paire de poissons, etc. Huit « choses précieuses » offrent aussi des motifs fréquemment employés, dont les joyaux, le losange plein ou creux, la feuille d’anthémis. Enfin, le nuage, d’origine moghole, revient souvent. Outre les représentations réalistes, l’art chinois utilise de nombreuses formes géométriques ou stylisées.

Le règne des Qing, qui a commencé sous le signe de la violence contre les populations assujetties – interdiction des mariages mixtes, ségrégation des Chinois, obligation d’adopter le costume des conquérants et de porter la natte – est adouci par Kangxi. Il impose le partage des responsabilités entre les deux groupes, donnant des postes importants aux uns et aux autres. Les Chinois apprennent à connaître les Mandchous, tandis que les Mandchous se laissent imprégner de la civilisation chinoise. Kangxi se présente comme un Empereur chinois traditionnel : il visite son territoire, corrige les abus, s’entoure de lettrés, apprécie et encourage les artistes.

En outre, après avoir reçu le dalaï-lama, l’Empereur patronne l’impression d’ouvrages religieux bouddhiques. Enfin, Kangxi étend l’Empire vers le Tibet et les steppes de l’Asie Centrale et établit un protectorat sur la mongolie.

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