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Mes Univers
6 novembre 2008

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 1164 - 1167

Egypte_moye__age_et_au_delaEgypte, seconde moitié du XVIIIème siècle :

En 1765, Nathaniel Davison visite l’Egypte, et il en profite pour se rendre sur le site de Guizèh. Puis, il décide d’explorer sa fameuse Grande Pyramide. Dès lors, il emprunte le boyau déjà utilisé par John Greaves dans le premier tiers du siècle précédent. Il y descend jusqu'à une profondeur de 45 mètres. Et là, il se rend compte que le passage est bloqué par un amas de pierres et de sable.

Le lendemain, il recrute des ouvriers Arabes, et commence à dégager les éboulis. Il est en effet persuadé que ceux-ci dissimulent quelque chose d’intéressant. Puis, après avoir passé de longues journées à creuser à la lueur des torches, il découvre que le tunnel débouche sur un couloir en pente. Et il marque : « La conclusion déroutante de tout cela, c’est que ce corridor a vraisemblablement été obturé au cours de la construction du monument. ».

En 1769, pendant quelques semaines, des missionnaires Français étudient les vestiges de la nécropole de Thèbes. Et ils se demandent s’ils ne se trouvent pas devant la plus vaste aire archéologique de la vallée du Nil.

A trois mois de là, l’Explorateur James Bruce – depuis peu débarqué en Afrique du Nord – s’enfonce en territoire Egyptien. Il suit la route qui sépare Dahchour de Guizèh. Sur son chemin, il constate que celle-ci est jalonnée de champs de pyramides ; entre autres à Saqqarah, à Abousir, ou à Zaouyet el Aryan. Il poursuit ainsi jusqu'à Abou Roach. Il y apprend qu’à cet endroit s’est jadis élevée une Pyramide de la 4ème dynastie Pharaonique. Et, enfin, il parvient devant les Grandes Pyramides :

« Dans de vieux livres, j’ai lu que les Pyramides de Guizèh – auxquelles les Anciens et les Modernes ont assigné tant d’emplois différents – ont été nommées de tous temps « Merveilles du Monde ». Quelques ouvrages émettent l’hypothèse qu’elles ont servi de tombeaux. Selon eux, ce sont des princes qui ont voulu, ou permis, qu’elles attestent de la postérité des lumières de l’Egypte. A mon avis, elles ont donc rempli leur destination, car l’une d’elles est réputée pour être le réceptacle de « l’Amadoun » ; une autre est considérée comme le caveau d’Hermès Trimegiste. Mais, de ces deux Prophètes, l’Amadoun aurait pourtant le plus puissant.

Ces ouvrages m’ont aussi appris qu’autrefois, on faisait le pèlerinage des Pyramides, et l’on y venait du fond de tous les pays. Malheureusement, à une certaine époque, le roi El Aziz Othman ben Salah el Din Youssef ben Yaoub a été poussé à détruire une des Pyramides par les gens de sa cour. Il a commencé par la grande pyramide rouge en l’an 593 de l’Ere Musulmane – 1196 de l’Ere Chrétienne. Or, après de très gros efforts, et des dépenses énormes, ses serviteurs se sont retrouvés épuisés de fatigue, et à bout de forces. Ils ont été obligés d’abandonner leur travail sans avoir pu l’accomplir. Ils ont seulement réussi à défigurer la pyramide, et à donner une preuve de leur impuissance. Et, en effet, si on regarde le monceau de pierres arraché, on pourrait croire qu’il est complètement détruit. Ce qui n’est pas le cas, puisque si on l’examine de plus près, on convient que rien n’a été enlevé, si ce n’est qu’une infime partie du flanc Est du monument.

Les résultats en est que la pyramide est désormais ouverte, et qu’elle offre une entrée par laquelle on peut pénétrer à l’intérieur. Cette brèche mène à des passages étroits, à des corridors, à des conduits qui s’étendent jusqu'à une grande profondeur, ainsi qu’à des puits et à des précipices, comme l’assurent des personnes qui ont eu le courage d’y pénétrer. Car, par le passé, il y a eu un grand nombre d’individus qu’une folle cupidité et des espérances chimériques, ont conduit au cœur de cet édifice. Ils se sont engouffrés à l’intérieur de ses cavités, et sont arrivés à un endroit où il ne leur a pas été possible de pousser plus loin. ».

Ailleurs : « Est-ce un homme pieux qui a élevé ces Pyramides en témoignage de sa piété ? Les a t’il érigées pour y enfermer des idoles ? Ou bien, est ce l’œuvre de quelqu’un qui a cru au retour de son âme dans notre Monde après l’avoir un moment quitté ? Les a t’il bâties pour ses trésors, comme un refuge devant les préserver du Déluge ? On t’elles été des Observatoires érigées là pour l’excellence du lieu, afin de contempler les Constellations et les Planètes ? Sont-elles la description terrestre de calculs Cosmiques, comme ceux qu’ont autrefois effectués les Perses ou les Grecs ? Ou, enfin, sont ces les caveaux funéraires d’une Science que l’Esprit s’efforce toujours de redécouvrir ? Car, dans le cœur de celui qui voit ces monuments pour la première fois, surgit soudain un désir de savoir qui lui fait mordre le bout de ses doigts. ». 

Plus loin : « En tout cas, ces Pyramides sont très élevées et remarquablement élaborées. Leur surface présente en effet toutes sortes d’inscriptions, rédigées avec les caractères des nations anciennes et des royaumes qui n’existent plus. Nous ne savons ce qu’est cette Ecriture, ni ce qu’elle signifie. Tout ce que nous pouvons dire, c’est que ceux qui ont étudié les dimensions de ces édifices, et qui ont marqué leurs textes sur leurs parois, ont évalué leur hauteur à 400 coudées, ou davantage. Ils ont établi leur largeur au même nombre.

Qu’y a t’il donc de surprenant, alors, si ces Pyramides offrent peut-être, non pas des représentations matérielles, mais des indications relatives aux propriétés des Corps Célestes, à la magie de la terre, et aux Secrets de la nature ? Et si, un jour, nous découvrons une preuve de cela, pourrons nous soutenir que tout but Esotérique est resté étranger à leur édification ? 

Quoi qu’il en soit, si nous nous accordons sur l’idée que ces Pyramides sont des tombeaux, sommes nous fondé de conclure qu’aucune autre vue a présidée à leur construction ? Personne ne peut le croire. Comment admettre, par exemple, chez une nation aussi religieuse que l’Egypte, que la croyance en des Mystères ait été étrangère au but qui s’est proposé à elle ? En outre, qui peut nier l’orientation exacte et précise de la grande Pyramide, mais aussi, la difficulté qui existe de tracer avec justesse un méridien d’une aussi grande étendue ? Car, pour ses Architectes, il a certainement été compliqué d’exécuter cette opération, et de ne dévier que de quelques minutes de degré sur une longueur de 716 pieds 6 pouces. Nous nous demandons encore comment ils s’y sont pris. Et c’est une question qui mérite que nous cherchions à la résoudre.

Ainsi, il est possible qu’ils se soient servi des levers et des couchers d’une Etoile, ou bien, des levers et des couchers du Soleil au Solstice, et même, à l’Equinoxe. Cependant, l’inégalité du sol n’admet pas une précision parfaite dans l’observation des ombres solsticiales ou équinoxiales. Comment donc, se fait t’il que l’orientation de la grande Pyramide soit exacte à quelques minutes près ? ».

Et enfin : « Auprès des Pyramides, nous voyons les restes d’édifices gigantesques, ainsi que de nombreux souterrains solidement bâtis. Il est d’ailleurs bien rare de rencontrer quelque partie de ces vestiges qui ne soit pas couverte d’inscriptions, et de cette forme de caractères inconnue de nous. Par ailleurs, à un peu plus d’une portée de flèche du plateau de Guizèh, nous pouvons apercevoir la figure colossale d’une tète et d’un cou qui sortent de terre. Cette figure est très belle, et sa bouche porte l’empreinte des grâces de la beauté ; on dirait qu’elle sourit gracieusement. Elle a une teinte rougeâtre et est recouverte d’un vernis ocre. Celui-ci a tout l’éclat de la fraîcheur.

Nous nommons cette figure « Abou’lhoul ». Nous présumons que le corps auquel cette tète appartient est enseveli sous la terre. Et, en jugeant des dimensions du corps en se référant à celles de la tète, nous pensons qu’il doit avoir plus de 70 coudées de longueur. ».

Après son passage par le site de Guizèh, James Bruce visite les ruines de Méroé. Il atteint la ensuite la basse Nubie. Il poursuit sa route en direction de Napata. Il y aperçoit de nombreuses pyramides, ainsi que des Sanctuaires laissés à l’abandon depuis des siècles. Puis, finalement, il franchit la frontière Ethiopienne.   

En 1798, lors de l’expédition militaire est scientifique de Bonaparte en Egypte, le colonel Coutelle et l’Architecte Lepère sont sans cesse accompagnés par le consul général de France Bernardino Drouetti. Grâce à lui, ils ont l’occasion d’observer de près le Temple de Ramsès II à Karnak. Ils ont la possibilité de s’aventurer jusqu’au Temple Ptolémaïque, et de l’étudier. Et ils sont autorisés à s’arrêter plusieurs jours devant les ruines de la nécropole de Thèbes.

Or, là, ils découvrent un certain nombre de cavernes creusées artificiellement au cœur de la roche. Ils exhument de grandes salles et de longues galeries. Ailleurs, et en surface, ils examinent des ruines, et localisent un édifice très ancien et très dégradé. Ils inspectent le Sphinx de Guizèh ensablé jusqu’au cou. Et, finalement, à partir du 8 Février 1798, ils débutent leurs fouilles au pied de la grande Pyramide.

Rapidement, ils mettent au jour un puits en partie obturé par des galets. Ils le dégagent, pénètrent à l’intérieur du boyau. Ils constatent qu’il devait être encore accessible lorsque l’Egypte était une province Grecque, puis Romaine. Ils en sont d’autant plus convaincus qu’au fur et à mesure qu’ils le longent, ils discernent plusieurs caractères grecs et latins sur ses parois. Puis, ils parviennent à l’entrée de l’une des Chambres Funéraires de la grande Pyramide.

Mais, après y avoir mis au jour un petit grappin de bronze, un fragment de bois semblable à du cèdre, et une boule de granit grise, ils ne s’attardent pas dans cette pièce. Ils préfèrent pousser plus loin leur exploration. Ils s’engagent dans de nouveaux corridors partant dans toutes les directions. Et, sur leur trajet, ils remarquent des inscriptions associées au nom de Kheops.

De son coté, dans les environs d’un village appelé San el Hoyar, un dénommé Malus – lui aussi officier de l’armée Napoléonienne – exhume les ruines de la cité de Tanis. Et, surtout, F. Tretin explore le site d’El Rachif, à 50 kilomètres à l’Est d’Alexandrie, et déterre par hasard la « Pierre de Rosette ».

Portugal, seconde moitié du XVIIIème siècle :

En 1755, Lisbonne subit un effroyable tremblement de terre qui fait près de 60 000 morts. En effet, non seulement la plus grande partie de la ville est détruite par le Cataclysme, mais elle est la proie d’un gigantesque raz de marée dont la hauteur des vagues atteint dix mètres.

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