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25 novembre 2008

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 1200 - 1202

angleterreEn 1787, le roman triomphe, en particulier dans la veine sentimentale et moralisatrice. Richardson enchante avec « Paméla ou la vertu récompensée » et « Clarisse Harlowe ». Goldsmith utilise de semblables ressorts dans « le Vicaire de Wakefield ». Sterne influence Diderot, tandis que les poésies de Young et de Gray inspirent les premiers romantiques. Voltaire idéalise ce pays ; il en donne l’image d’une monarchie constitutionnelle libérale. Il semble que la théorie de Montesquieu sur la séparation des pouvoirs, exposée dans « De l’esprit des Lois » y soit réalité. L’Angleterre fournit aussi un contre-modèle pour réfuter l’absolutisme royal en France. Condillac, et surtout Rousseau – dans « Du Contrat Social » - réfléchissent aux institutions politiques pouvant assurer la paix civile et la liberté.

Par ailleurs, Newton, Locke et Hume sont des références majeures. Mais cet engouement influence aussi les comportements : le « shake-hand » et le port de la redingote s’imposent chez les jeunes « snobs » de la cour. Le jardin à l’Anglaise fait fureur ; il suffit de retrouver les charmes d’une nature suffisamment travaillée pour paraître sauvage et vraiment « naturelle ». Plus sérieusement, l’Europe entière admire la liberté d’expression qui semble l’emporter en Angleterre, d’où viennent les clubs, les journaux, la franc-Maçonnerie et la publicité des débats parlementaires, toutes choses obtenues non sans mal.

D’un autre coté, Adam Smith publie son ouvrage le plus important : « Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations ». Pour Smith, plus que la terre ou les métaux précieux, c’est l’activité humaine qui est la source de toute richesse, d’autant plus que la division du travail et l’accumulation du capital permettent d’augmenter la productivité des ouvriers. En ce qui concerne le marché, Smith considère que l’intervention de l’Etat est néfaste : en agissant selon leurs propres intérêts, les individus produisent et achètent de manière à faire coïncider l’offre et la demande. 

En 1789, la popularité de la révolution est dans un premier temps immense : Paine vante la déclaration des Droits de l’Homme, Godwin fait l’éloge des valeurs révolutionnaires dans son livre « Human Justice », Muir fonde la société de la constitution et du Peuple. Mais Burke, dans ses « Réflexions sur la révolution en France » dénonce le danger de contagion révolutionnaire, tandis que l’afflux des émigrés inquiète les autorités. Par ailleurs, Olaudah Equiano, un Noir de Virginie, poussé par les abolitionnistes, rédige ses mémoires, publiées la même année à Londres. L’ouvrage fait grand bruit : ces récits poignants sont un vibrant réquisitoire contre la traite.

Mais, une fois la guerre avec la france déclarée, Paine et Muir sont poursuivis, et, le 12 Mai 1793, l’habeas corpus, qui garantit e droit des inculpés, est suspendu dans le cadre de leur procès. Les deux hommes sont impitoyablement châtiés.

En 1794, en Sciences, le naturaliste, médecin et chirurgien Jenner, remarque dans son village natal de Berkeley, que les valets de ferme ont souvent des pustules semblables aux « vaccines » que portent les pis de vaches. Or, les valets qui portent de telles vaccines ne contractent jamais la variole. Jenner observe et expérimente le fait pendant plus de vingt ans, avant de se risquer à inoculer le pus d’une pustule à un jeune homme, le 14 Mai 1796. L’expérience est concluante, et Jenner se rend à Londres où il vaccine gratuitement tous ceux qui se présentent chez lui, tout en publiant les résultats de ses travaux pour convaincre le monde entier de l’efficacité de la vaccine.

Suisse, seconde moitié du XVIIIème siècle :

A cette époque, la république helvétique imposée par la france après 1794, centralisée et autoritaire, ne fait pas oublier aux paysans les avantages du vieux système fédéral.

Allemagne, seconde moitié du XVIIIème siècle :

En 1753, un dénommé Bruno organise une société secrète, qu’il nomme : « Giordaniste ». Mais, bientôt, une rumeur la concernant se répand dans tout le pays ; on dit que la secte exerce une influence majeure sur le développement de la rose-Croix en Europe.

En 1774, le comte de Saint-Germain est à Nuremberg ; il réclame la protection de Frédéric le Grand, puis lui demande une subvention, nécessaire à l’ouverture d’un nouveau laboratoire Alchimique. Il lui dit par ailleurs qu’il est Franc-Maçon.

Or, Frédéric, qui est Grand Maitre des Loges Prussiennes, lui fait passer un test Esotérique. Le comte de Saint-Germain réussit l’épreuve haut la main. Mais il feint d’avoir oublié la plupart des signes Secrets de la confrérie Occulte ; en effet, il ne veut pas éveiller de soupçons. 

En 1786, l’Ordre de la rose Croix est dissolu par le ministre de la guerre Woellner ; lequel est pourtant un de ses anciens membres.

En 1788, le savant Carsten Niebuhr publie un texte dans lequel il révèle qu’il s’est rendu deux ans plus tôt, sur le site de l’ancienne Persépolis. Il révèle qu’arrivé là, il a recopié de nombreuses inscriptions étranges. Et que pour lui, il ne fait aucun doute que ces dernières relatent l’histoire des « vaincus de Persépolis ».

En 1789 et après, le philosophe Kant se tient au courant heure par heure des événements parisiens, et le poète Klopstock célèbre l’anniversaire de la prise de la bastille par une ode à la liberté. A Zurich, le peintre Füssli et le pédagogue Pestalozzi fondent un « cercle de lecture » qui, considéré comme « jacobin », est très vite tenu en suspicion. 

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