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5 décembre 2008

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 1219 - 1221

Oc_anieC’est un Anglais, James Cook, qui, entre 1769 et 1771, part explorer l’hémisphère Sud. Il bénéficie de l’observation de ses prédécesseurs et emporte, pour éviter le scorbut, des aliments vitaminés. C’est avec un équipage en bonne santé qu’il découvre les îles de la société et débarque, en 1769, à Tahiti. Il y arrive juste à temps pour observer le passage de Vénus devant le Soleil, pour la plus grande joie des nombreux scientifiques qui voyagent avec lui. Cook reste trois mois à Tahiti, avant de partir pour la nouvelle-Zélande, qu’il prend pour un Continent, jusqu'à ce qu’il découvre le détroit qui sépare l’île du Sud au Nord et auquel il donne son nom. Le naturaliste Banks, qui accompagne l’expédition, écrit : « c’est la destruction totale de cette certitude bâtie sur des songes, que nous avons appelée Continent. ». En 1770, Cook atteint l’Australie, en prend possession au nom du roi d’Angleterre et y voit pour la première fois des kangourous.

En 1771, Bougainville publie un « Voyage autour du Monde », où il donne une description émerveillée de Tahiti. L’énorme succès de l’ouvrage renforce le Mythe du bon sauvage. Bougainville a bien noté que les îles se combattent dans des guerres meurtrières, que les inégalités y sont criantes, que l’esclavage y règne, qu’on y pratique des sacrifices humains, mais il termine par une touchante exhortation : « Adieu, peuple heureux et sage, reste toujours ce que tu es aujourd’hui. ».

En 1771 également, Bouvet, gouverneur de l’île de France, demande à Joseph de Kerguelen, de chercher le Continent Austral. Bientôt, celui-ci s’approche d’une terre inconnue, qu’il ne peut explorer à cause d’une violente tempête. Il pense qu’il s’agit de la « masse centrale du Continent Antarctique », alors qu’il n’a découvert que les îles Kerguelen.

En dépit de leur climat épouvantable, il en fait une description idyllique, obtient un nouveau commandement, avec trois bâtiments, et touche à nouveau l’archipel. Il constate alors que cette terre n’offre aucun débouché. De surcroît, les navires ont de graves avaries, les équipages comptent de nombreux malades : Kerguelen doit repartir. Accusé d’inconduite par ses officiers, il est condamné à vingt ans de forteresse.

En 1771 et 1772, deux expéditions envoyées par le vice-roi du Pérou, et commandées par Felipe Gonzales y Heado, signalent, que lors de leurs débarquement, un indigène s’est mis à crier « Make Make ». Puis, celui-ci a dessiné un « Tangara Manu » sur le sol, avant de rejoindre la dizaine d’habitants qui peuplaient encore l’île.

Ce n’est qu’ensuite que Felipe Gonzales y Heado a fait un relevé détaillé de l’île de Pâques. Mais il l’a appelé « San Carlos ». Et il s’est rendu compte que les statues qui la parsemaient étaient renversées ; que les arbres et les plantes y étaient pratiquement inexistants. 

La seconde expédition de Cook, de 1772 à 1775, permet de réfuter définitivement l’hypothèse d’un nouveau Continent. Le navigateur atteint les Marquises, les îles de la société, les Nouvelles-Hébrides, la nouvelle-Calédonie ; il effectue ensuite un long périple dans la zone polaire, à 60° de latitude Sud et descend jusqu'à 71°10’ de latitude, franchissant à trois reprises le cercle polaire, mais il ne continue pas jusqu'à l’Antarctique, dont la colonisation n’offre aucun intérêt.

Un an plus tard, en 1776, Cook entreprend son troisième voyage dans les mers du Sud, afin de trouver, au Nord, un passage entre l’Atlantique et le Pacifique. Il se rend d’abord à Tahiti, qui ne semble plus être une « Nouvelle Cythère ». Cook doit en effet empêcher les chapardages incessants des indigènes, et il est convié à un sacrifice humain. Il découvre ensuite Hawaii, qu’il baptise « île Sandwich » en l’honneur du premier lord de l’Amirauté. Là, les habitants le prennent pour un dieu. Puis Cook parvient à l’Arctique, jusqu’au détroit de Béring, mais il doit renoncer à cause des glaces. De retour à Hawaii, les rapports se tendent avec les indigènes. Et le « dieu blanc », ainsi que plusieurs de ses marins sont mangés lors d’un festin rituel. Leurs compagnons ne retrouvent que leurs ossements sur la plage.

Mais Cook laisse derrière lui des informations d’une incomparable qualité et des relevés hydrographiques dont les navigateurs suivants vont admirer pendant longtemps la précision et la justesse.

En 1778, lorsqu’il arrive en Polynésie, le théologien Johann Reinhold Forster – un ancien compagnon de Cook – affirme que les îles qu’il contemple sont les derniers vestiges d’un Continent submergé. D’après lui en effet, celui-ci avait dû, à une époque lointaine, communiquer avec l’Asie ; il avait dû s’étendre sur 5000 km – au moins – du Nord au Sud ; depuis les îles Hawaii jusqu’aux Fidji ; et d’Est en Ouest, il avait dû s’allonger sur près de 8000 km. Enfin, jusqu'à ce qu’il s’affaisse en ne laissant que quelques débris épars derrière lui, il avait certainement tiré sa population des territoires Asiatiques ; la ceinture de feu n’étant plus aujourd’hui que la gigantesque cicatrice de la formidable catastrophe l’ayant engloutie.

La pérouse est le premier navigateur à ne poursuivre que des buts désintéressés. Mandaté par Louis XVI, en accord avec lui, il se refuse, par respect pour le droit des peuples, à prendre possession des terres qu’il découvre, ne voulant se livrer qu’à des observations scientifiques. Louis XVI, qui participe en personne à la mise au point du projet, lui demande de reconnaître les arrérages du Nord du Pacifique, de poursuivre l’exploration de l’Océanie et d’ouvrir la chine et le Japon au commerce des peaux.

L’expédition est minutieusement préparée. Les navires la « Boussole » et « l’Astrolabe » sont aménagés pour un important état major, avec livres et instruments scientifiques. Le commandement de l’Astrolabe est confié au savant Fleuriot de Langle, directeur de l’Académie de Marine. La pérouse quitte Brest le 1er Août 1785, passe le détroit de Magellan, remonte jusqu'à l’Alaska, avant de traverser le Pacifique et de faire escale à Macao. Il conduit ensuite une campagne hydrographique le long des côtes du Japon, de la corée, de l’île de Sakhaline et parvient à une bonne connaissance du littoral de la sibérie orientale. Il y débarque l’interprète Jean-Baptiste de Lesseps, qui transmet bientôt son compte rendu au roi. En 1787, il rencontre une escadre Anglaise dont les navires abritent un bien curieux chargement, composé de repris de justice et de hors la loi. Puis, à partir de 1788, plus aucune nouvelle du navigateur.

En 1788, quand les Anglais débarquent définitivement en Australie, les aborigènes qu’ils croisent leur font découvrir leur Mythologie et leurs Divinités. Et les Britanniques s’aperçoivent donc que parmi ces dernières se trouvent un Etre Suprême nommé Bunjil, Tundum ou Daranulum selon les sites où il est évoqué. Il y a également un Etre Supérieur ; il s’agit d’Erit Eon, le roi du Soleil et de la lumière. Puis, en-dessous d’eux, existent ensuite une foule de génies bienfaisants ou malfaisants ; les plus importants d’entre eux étant : Ronyn, le dieu de la paix ; Tane, le principe masculin et le dieu des Forêts ; Tu, le dieu de la guerre ; Hima, la déesse de la lune ; et Mani, le Héros qui vola le feu aux Dieux pour le donner aux Hommes. Mais il y a aussi Tongariki, le dieu de la mer, Hiro, le dieu de la pluie et de la navigation.

Les autochtones du Nord du Continent leur content également nombre de récits Mythologiques. Un fait référence à un Déluge provoqué par le Serpent Cosmique Yurlunggur – qui est associé à l’arc en Ciel -. Celui-ci dit qu’à ce moment là, toutes les terres ont été englouties, et que toutes les Civilisations ont été détruites. Mais, qu’en même temps, Karan, le chef de la tribu des Hommes-Oiseaux a donné des ailes à Waark et à Weirk. Ces derniers se sont alors enfuis en voyant les flots recouvrir tout leur pays. Puis, Karan lui même s’est envolé et s’est installé sur la lune pour observer l’exil de ses Frères.

La légende continue en disant que seuls les deux Hommes-Oiseaux ont survécu à l’inondation. Ils ont pris la mer à bord d’un bateau. Et, une fois que le Cataclysme a été terminé, ils sont allé s’échouer sur les plages d’une grande île ; qu’ils ont bientôt commencé à repeupler à leur convenance.

Certains aborigènes montrent même aux occidentaux des grottes dont les murs sont recouverts de galeries de portraits datant de cette époque. Ils leur disent que ceux-ci ont été exécutés par cette Race humaine différente de la leur. Et ils sont censés représenter les premiers Dieux du Monde : « les Mages du Serpent de l’arc en Ciel » peu après partis au « pays du Rêve ».

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