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8 mars 2009

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 1304 - 1306

afrique_noireEn 1896, la mission d’exploration du capitaine Marchand quitte le Gabon pour rallier la vallée du Nil : l’éprouvant voyage dure deux ans. En 1898, une armée anglo-égyptienne commandée par le « sirdar » - ou « général » - Kitchener remonte le Nil vers le Soudan, y écrase la rébellion mahdiste et atteint Fadocha en Septembre ; elle a la désagréable surprise d’y trouver Marchand, arrivé deux mois plus tôt. Ce dernier fait valoir ses droits, mais, fort de ses 20 000 hommes et de l’appui de son gouvernement, Kitchener somme les 200 Français d’évacuer la place. Et, Ministre des Affaires Etrangères, Théophile Delcassé ordonne le repli pour éviter la guerre. 

De 1898 à 1900, Fourreau et Lamy traversent le Sahara jusqu’au Tchad avec une forte troupe ; deux autres expéditions militaires les y rejoignent en vainquent le redoutable sultan Rabah.

Péninsule Arabique, seconde moitié du XIXème siècle :

En 1879, quelques Archéologues Britanniques travaillent pendant plusieurs mois sur le site architectural de Baalbeck ; et plus particulièrement sur sa partie consacrée à Baal-Astarté. Ils constatent donc rapidement qu’un fragment du mur d’enceinte du Temple dédié à ces deux Divinités – nommé dès l’Antiquité « Trilhiton » - se compose de trois blocs de pierre taillée ; et que chacun d’eux pèse plus de 750 tonnes.

Ils les examinent alors de plus près. Ils s’aperçoivent ainsi qu’ils sont parfaitement maçonnés et qu’ils sont placés à sept mètres du sol. Ils repèrent ensuite, non loin de là, un autre bloc taillé partiellement attaché à une paroi voisine de la montagne. Ils réalisent que ce dernier est une section carrée de 4 mètres de coté, de 21 de longueur, et qu’il pèse pas moins de 2000 tonnes.

En 1882, des chercheurs ayant appris l’existence du site monumental de Pétra par un de leurs confrères qui l’a visité une demi-douzaine d’années auparavant, s’y aventurent à leur tour. De fait, après un long voyage au cœur du désert de Jordanie, ils parviennent aux abords des pics de Hor. Situé à la frontière occidentale de la steppe sablonneuse, ils discernent alors un lieu qui paraît avoir été totalement ignoré des hommes durant des siècles.

Les savants découvrent une grande ville tombant en ruines. Ils constatent que celle-ci est close de toutes parts par des montagnes ; seule une gorge étroite et profonde permet de pénétrer dans ses rues. D’ailleurs, les falaises elles mêmes sont sculptées de façades de palais et de temples de type hellénistique ; tandis que, plus loin, certains escaliers taillés dans la pierre se discernent ; ils sont parsemés de trous carrés dispersés comme les cases d’un échiquier.   

Dans un premier temps, les archéologues sondent attentivement les lieux. Et ils comprennent rapidement que chacune des façades spectaculaires laisse la place à une porte qui, par un couloir, donne accès à une salle nue creusée dans le roc ; parfois, un autel apparaît au milieu de la pièce vide.

Puis, peu à peu, les chercheurs repensent à ces hommes et à ses femmes qui vivaient là au IVème siècle avant notre Ere. Ils songent aussi à ces Religieux Nabatéens qui exigeaient des sacrifices humains en l’honneur de leurs Dieux.

D’ailleurs, un jour, les scientifiques pénètrent à l’intérieur du lieu le plus Sacré de Pétra : ils y accèdent par un escalier taillée de manière étrange dans la pierre. Il aboutit au bout d’une trentaine de marches à une plate-forme de quatorze mètres sur six, dont ils supposent qu’elle était jadis totalement recouverte d’or. Puis, enfin, ils atteignent un bloc de grès surélevé. Pour eux, il ne fait alors aucun doute que c’est là que les victimes étaient immolées.

Or, c’est à ce moment là qu’ils font le rapprochement avec l’utilité des autres salles excavées. Ils se demandent si ces dernières n’ont pas servi de tombeaux. Ce qui les étonne pourtant, c’est qu’aucun débris humain n’y a jamais été exhumé. Ils s’interrogent donc sur la véritable destination des nécropoles de Pétra.

En 1883, à Tell Mordick en Syrie, des Archéologues fouillent depuis plusieurs mois un site aux environs de la ville, quand ils font une découverte incroyable : ils mettent au jour une Bibliothèque de 15 000 tablettes. Celles-ci sont couvertes d’une écriture cunéiforme transcrivant une langue sémitique ressemblant à de l’Hébreu. Elles leur permettent peu de comprendre que cet endroit a été le cœur d’un important royaume entre 2400 et 2250 avant J.C. Et ils supposent que la capitale de ce dernier était Ebla ; le nom de l’actuelle Tell Mordick.

A cette époque, l’Islam connaît quelques secousses. En Perse, le saint homme Sayyid Ali Muhammad se proclame « Bab », c’est à dire « porte menant à la vérité divine », et ses conceptions réformatrices, hostiles à un Islam trop rigoureux, sa tolérance religieuse et ses idées novatrices sur l’émancipation féminine, le conduisent sur le peloton d’exécution en 1850. Le courant dissident qu’il a créé, le « Babisme », est dès lors, sévèrement réprimé par le clergé orthodoxe persan.

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