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12 mars 2009

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 1312 - 1314

egypte_contemporaineOr, en 1859, Auguste Mariette tombe subitement malade. Il est obligé de retourner en France pour se soigner pendant un an. En 1860, il revient en Egypte, financé par Hugh Stamus et la royal Institute of Archeology. Il débarque à Saqqarah, et y poursuit ses investigations. Il y reconnaît 45 tombes datant de l’Ancien Empire. Il y discerne la stèle dite « des Chiens ». Il y dégage le caveau du roi Nekhbeperre Antef – ou, Antef VI –, de la 17ème dynastie. Et il y lit surtout des cartouches concernant ce dernier, et qui représentent le souverain sous la forme d’un sphinx, d’un vautour, et d’un scarabée, en train de soumettre un ennemi.

Ensuite, il examine attentivement les vestiges d’un Sanctuaire consacré à Séti Ier. Il sonde un endroit où, quelques dizaines d’années auparavant, le consul Anglais Henry Salt a mis au jour les ruines d’une chapelle exaltant la gloire de Ramsès II. Et il découvre la nécropole sacrée de Tanis, ainsi que le grand Temple qui lui est accolée.

En 1865, le Calife Egyptien Mohammed Ali Pacha offre à Metternich une stèle mise au jour en 1828 dans la vallée des Rois. De fait, au cours de leur entrevue, il explique au ministre Prussien que les Savants qui l’ont exhumé la datent de 360 avant J.C. Elle est censée protéger contre la morsure des serpents. Et il lui décrit les 300 dieux dont les noms sont inscrits sur ses parois, en lui soulignant l’importance de ceux qui se réfèrent aux Planètes et aux Etoiles.

En 1871, plusieurs Savants décident d’examiner la pyramide de Meidoun. Sur un de ses cotés, ils déterrent donc bientôt une grosse stèle de calcaire. Ils dégagent l’ouverture d’un puits. Ils pénètrent à l’intérieur du tunnel qui l’accompagne. Ils parcourent quelques dizaines de mètres. Et, finalement, horrifiés, ils se retrouvent face à face avec deux tètes d’hommes, sculptées dans la paroi.

Malgré le choc, les scientifiques continuent leurs recherches. Plus loin, ils exhument les restes d’un mastaba. Ils en excavent deux entrées entourées de niches et de fausses portes. Ils approchent d’une Chambre funéraire fermée par une herse de pierre. Ils contemplent de loin les fresques qui parsèment les murs de celle-ci. Et ils comprennent que la nécropole a servi à ensevelir un Grand Prêtre de Ra d’Héliopolis : Rahotep.   

Pourtant, les chercheurs ne sont pas au bout de leurs surprises : en effet, à six semaines de là, ils mettent au jour d’autres caveaux et d’autres puits aux abords de la nécropole de Rahotep.

En 1872, près de 40 ans après H. Vyse, les professeurs Piazzi Smith et Wayman Dixon s’intéressent à leur tour aux Mystères entourant la grande Pyramide de Guizèh. Ils constatent donc d’abord l’existence de la chambre du Roi. Mais, ils ne l’étudient pas. Eux, préfèrent se consacrer à l’énigme posée par la chambre de la reine.

Ainsi, au Caire, dans leur livre « Our Inhéritance in the Great Pyramide » qu’ils publient quelques mois plus tard, ils marquent :   

« Un jour, Wayman Dixon aperçut une fissure dans le mur Sud de la chambre. Il y enfonça un fil de fer. Puis, il chargea son apprenti, Billy Grundy, d’y introduire la pointe d’un ciseau. Et il agrandit donc le trou derrière lequel se cachait une cavité.

Or, cette cavité montra qu’il s’agissait là de l’extrémité inférieure d’un canal d’aération. Enthousiaste, M. Dixon poursuivit son travail. Il découvrit rapidement qu’un second canal était rattaché au premier. Il se dit que les constructeurs avaient réellement aménagé des boyaux d’aération pour la chambre de la reine, mais qu’ils n’avaient pas dégagé leur extrémité sur la salle. Ceux-ci avaient laissé intact les 5 dernières inches – 0, 127 mètre. Il pensa que cela avait dû faire parti de leur plan. Et il se dit que la mince plaque de 127 millimètres était un « laissé » très habile et très symétrique.

Quels buts visaient les Architectes pour dépenser tant de temps et tans d’efforts en construisant ces deux longs canaux d’aération. En effet, ils ne servaient pas de conducteurs, jusqu'à ce que nous trouvions et brisions les tympans. Car, nous devons nous souvenir que les blocs intérieurs des canaux devaient être posés au fur et à mesure de l’édification de la pyramide. De plus, leurs centaines de pieds ont été soigneusement exécutés, et montent de la chambre de la reine au sommet, en pente raide. Ils ont été ajoutés pierre par pierre au fur et à mesure que la pyramide s’est élevée. Pourtant, comme l’examen des faits en ce qui concerne cet énorme monument, prouvent que ses Architectes n’étaient pas fous, et qu’ils avaient des raisons pour ériger certains de ces arpents de cette manière, le problème posé par ces canaux préoccupe l’intelligence de beaucoup. ».   

Plus loin, Piazzi Smith reproduit une lettre qu’il a reçue d’Angleterre, de la part de ses collègues universitaires : « Je suis heureux que vos forages et vos grattages se soient traduits par la magnifique découverte des puits d’aération de la chambre de la reine. J’espère en apprendre davantage par le courrier de Lundi, et je vous adresserai un double de mon texte, si mon secrétaire ne l’a pas fait directement. Car, je pense que le blocage des accès aux conduits bouleverse quelque peu votre théorie d’origine. Je vous suggère donc de perforer le mur Ouest des deux Chambres ; je veux dire, celle du Roi et de la reine. Je vous demande également de voir si, en émettant de la fumée ou en tirant des coups de pistolet, vous pouvez, à la vue, à l’ouïe, ou à l’odeur, déceler une communication quelconque avec la chambre du Roi. Il se peut, enfin, que ces ébranlements violents fassent descendre tous les articles qui sont situés à l’angle naturel arrêté plus haut dans le boyau.   

Et Piazzi de leur répondre : « Dixon et moi venons de rentrer d’un rapide voyage au Caire. Nous y avons emporté les outils trouvés dans l’un de ces boyaux : un crochet de bronze, et une boule de granit. Les reliques en question sont bien à l’abri dans tube de verre, et emballées dans une boite en cigare. Il y a des photos de tout ce que vous voulez avec elles.  Elles sont acheminées par train jusqu’au port d’embarquement. Et là, elles vont prendre un bateau en partance pour l’Angleterre.

Mais, je vous en prie, renvoyez les nous sans délai après examen, car beaucoup de gens viennent ici pour les voir, et quand, dans trois mois, « The Graphic » publiera ses dessins, il y aura foule.

Enfin, une question : Y a t’il une chance pour que le British Muséum offre quelques centaines de livres pour ces reliques ? Si c’est le cas, nous consacrerions l’argent à un grand dégagement, et à l’exploration de la base de la pyramide. ».

L’année suivante, l’Archéologue J. Bruchet rejoint Piazzi Smith et Wayman Dixon sur le plateau de Guizèh. Et il leur confie sa propre hypothèse en ce qui concerne les canaux d’aération de la chambre de la reine. Il leur dit en effet qu’il est possible que ceux-ci soient de véritables conduits acoustiques qui se terminent par une caisse de résonance. Il imagine par ailleurs que ceux-ci sont peut-être en contact avec des Chambres Secrètes encore inconnues. 

En 1879, 5 ans après Smith, Dixon et Bruchet, Petrie se passionne à son tour pour le Mystère de la grande Pyramide. Il commence ses investigations en effectuant des triangulations mathématiques sur la totalité du plateau de Guizèh. Il les recoupe sur une carte avec un lieu qui apparaît à l’Ouest du monument. Il creuse à cet endroit. Et il met au jour un ensemble de bâtiments funéraires, ainsi qu’un obélisque renversé.

Dès lors, Petrie se met à examiner attentivement le monolithe. Il y discerne des décorations qui représentent le Pharaon lors des « Rites de la fondation ». Peu après, à une dizaine de mètres de lui, il exhume un nouvel objet tout à fait remarquable. Il déterre en effet une barque du Soleil à l’intérieur d’une cavité rocailleuse. Et il se souvient que celle-ci est censée permettre à Ra d’accomplir son périple diurne à travers le Ciel.

Quelques mois plus tard, l’Archéologue Georges Devassy ouvre son propre chantier à proximité de la nécropole royale de Ramsès III. Puis, non loin de là, près d’un lac, il découvre les ruines du village de Djemé. Il constate que celui-ci a été en partie bâti par dessus les vestiges de la cité de Tanis. Et, c’est à cet endroit qu’il voit bientôt apparaître deux Sanctuaires honorant des rois de la 18ème dynastie : Ai et Horemheb.   

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