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14 mars 2009

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 1316 - 1318

egypte_contemporaineEn Décembre 1881, l’Archéologue Petrie, de son coté, est en contact avec un pilleur de tombes professionnel : l’Egyptien Mohamed Russel. Celui-ci lui indique qu’il a déterré les restes d’un grand Temple consacré à Amon, à Tanis. Et il lui conseille d’y effectuer un certain nombre de fouilles. 

De fait, quelques jours plus tard, Petrie et Russel pénètrent dans les souterrains du Sanctuaire à la lueur d’une bougie. Ils atteignent rapidement le rebord d’un puits de onze mètres de profondeur. De l’autre coté, ils aperçoivent l’entrée d’un tunnel qui leur semble s’allonger sur 140 mètres ; et sur les murs duquel s’appuient la plus fabuleuse collection de cercueils et de pierres tombales qu’ils ont vu de leur vie.

Petrie et Russel franchissent tant bien que mal le précipice. Ils s’approchent cérémonieusement des cercueils. Ils comprennent qu’ils se trouvent en présence de 30 capules et de 24 momies de Grands Prêtres qui ont appartenu à la 17ème, à la 18ème, et à la 19 ème dynastie. Et ils songent alors à en expédier plusieurs en Angleterre, pour examen approfondi.

Au milieu de l’année 1882, Maspero doit faire face à de nouvelles difficultés : des troubles sociaux se mettent à éclater un peu partout en Egypte. Il ne peut ainsi rien faire pour réorganiser le musée de Boulaq, qu’une crue du Nil exceptionnellement haute, a endommagé. Et il est bientôt contraint de quitter le pays.

Mais, six mois plus tard, il peut revenir au Caire. Aussitôt, il entreprend d’inspecter son musée. Il consacre une partie de son temps à son étude systématique des « Textes des Pyramides ». D’ailleurs, peu à peu, il se rend compte qu’il est en présence de deux versions des manuscrits. En effet, l’une semble beaucoup plus ancienne que l’autre. Il prend conscience qu’il s’agit du plus vieux corps de document jamais découvert en Egypte puisque certains des hiéroglyphes qui les composent sont archaïques. Il voit qu’ils constituent un ensemble fort complexe et très hétérogène de litanies et de Formules Magiques. Il réalise que les Prêtres devaient le réciter lors des cérémonies d’enterrement du Pharaon. Il souligne le fait que plusieurs phrasés étaient nécessaires à l’accomplissement du Destin Céleste du Monarque défunt. Pourtant, malheureusement, il ne réussit pas à les détailler suffisamment pour analyser l’étendue des textes dans leur globalité.

C’est pour cette raison qu’il rappelle ce qu’il a déjà évoqué lors de son examen de la pyramide abandonnée de Saqqarah : « Ces textes sont de trois sortes, ce sont des Rituels, des Prières, et des Formules Magiques. Pourtant, je suis sûr – sans pouvoir véritablement les déceler – que parmi eux, se trouvent aussi des textes Astronomiques, ainsi que des idées Philosophiques dont les expressions se rapportent à une Sagesse Esotérique fort Ancienne.

Car, ces récits ont certainement été composés pour la première fois à la fin de la période Prédynastique ; c’est à dire, vers 3200 avant notre Ere. Or, je crois qu’ils ont été inventés bien avant. Pour moi, en effet, ils forment le plus ancien recueil de Littérature du Monde. Ils nous font découvrir un chapitre archaïque de l’histoire intellectuelle de l’Homme, telle que cette dernière s’est popularisé jusqu’aux Temps Modernes. Conservés à Saqqarah à l’intérieur des pyramides de la 5ème dynastie, ils ont été propagés à cette époque par l’intermédiaire des Prêtres de la cité d’Onou. Ceux-ci les ont diffusés en inscrivant des extraits de leurs cinq exemplaires sur les tombes, les sarcophages, les cercueils, les stèles, et les papyrus qui y apparaissent. Mais, surtout, ce sont les moins altérés de ce genre de textes nés plusieurs milliers d’années auparavant ; au moins, en 7000 avant J.C. ».

En Juin 1887, Gaston Maspero installe une mission Archéologique sur le site de Tabetel Haoua. Là, avec l’aide de soldats Egyptiens, il exhume rapidement 20 tombes. Il déterre une vaste nécropole qui date du règne de Pépi II. Puis, en pénétrant à l’intérieur de celle-ci, il constate que ses murs sont constellés de centaines d’inscriptions hiéroglyphiques.

Il s’intéresse ensuite sur les vestiges de la cité de Deir el Medinet. Il apprend peu à peu qu’elle a été une des capitales de l’Egypte jusqu'à la 21ème dynastie. A sa périphérie, il met au jour les restes de Temples consacrés à Hathor et à Maat. Au cœur de chaque édifice, il aperçoit des pyramidions ornés de fresques rattachées au culte Solaire. A une centaine de mètres de ces Sanctuaires, il voit apparaître le caveau du Pharaon Sennedjem. Dans ses alentours, il retrouve des amphores qui contiennent des papyrus ; ceux-ci détaillent la vie religieuse de cette période. Juste à coté, il sort de terre la tombe d’un Architecte du Pharaon appelé Kha. Et sur les stèles recouvrant sa tombe, il lit d’ailleurs que Kha aurait également vécu au cours du règne d’Aménophis II.

De leur coté, ses assistants Français L. Dunnay et H. Gautier repèrent 400 hypogées de la 18ème dynastie. Ils les inspectent à flanc de montagne, mais constatent qu’ils ont été pillés depuis longtemps. Plus loin, ils discernent une chapelle honorant Ptah, puis, une seconde vénérant Merseyer. Ils en sortent les sarcophages de plusieurs monarques de la 18ème, de la 19ème, et de la 20 ème dynastie. Ils récupèrent les cercueils de Pinedjem Ier, de Skeneré, de Touua, d’Homosis, d’Aménophis Ier, de Thoutmosis III, de Séti Ier, de Ramsès II, et de Ramsès III. Au même moment, un de leurs confrères examine les ruines d’un bâtiment qui se dégagent à l’Est du Temple d’Hatshepsout. Il y découvre un passage secret qui mène à une salle. Il y constate la présence d’une centaine de sarcophages qui ont appartenu à une famille de prêtres d’Amon. Il comprend que les momies qui y sont installées sont issues de la 21ème et de la 22 ème dynastie. Mais, il réalise qu’elles ont été dissimulées avec celles de Thoutmosis II, d’Aménophis II, d’Aménophis III, de Thoutmosis IV, de Séti II, de Sethnakht, de Ramsès IV, de Ramsès V, de Ramsès VII, et d’Akhenaton.

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