Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mes Univers
30 mars 2009

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 1346 - 1348

France_moderneLe « Hérion du Val d’Or » est fondé en 1873 par deux hommes mystérieux qui se font appeler : Nosillat et Lépine. Ceux-ci forment en effet une société secrète à tendance politique ; et ils la présentent à Orval comme une Confrérie ayant de nombreux points communs avec d’autres groupes Initiatiques européens.

De fait, les membres du Hérion du Val d’Or s’intéressent aux points géométriques constellant les sites sacrés de l’Occident. Ils se passionnent pour les Vérités Mystiques rattachées aux grands thèmes de l’Esotérisme et de l’Occultisme. Ils se penchent sur l’origine des Hommes, des Races, du Langage ou des Symboles. Ils lient ces concepts les uns aux autres, ainsi qu’au « Sacré Cœur » et aux croyances pré-chrétiennes. Puis, ils cherchent à réconcilier les Mystères païens et catholiques, par l’intermédiaire de la pensée Druidique et de la philosophie de Pythagore.

Mais, plus encore : ils entrent bientôt en contact avec quelques Hauts Initiés du Prieuré de Sion et de la franc-maçonnerie. Ensuite, avec eux, ils œuvrent secrètement afin de faire renaître le Saint-Empire Romain-Germanique. Ils tentent dès lors – en vain – de former les Etats-Unis d’Europe ; qu’ils veulent dirigés simultanément par les Hasbourgs et une Eglise Chrétienne totalement réformée.

En 1873, président de la république et chef du gouvernement, Thiers ménage avec adresse la majorité royaliste et consolide la république provisoire. Sa première préoccupation demeure la libération du pays de l’occupation allemande. Deux souscriptions publiques, largement couvertes, accélèrent le paiement de l’indemnité de guerre, et, le 16 Septembre, le dernier soldat allemand quitte le territoire français. Peu de mois suffisent à rééquilibrer les finances, effacer les séquelles de la guerre et réorganiser l’armée.

Malgré tout, Thiers entre en conflit avec la coalition des droites. Désavoué, il préfère démissionner plutôt que de se soumettre. Dirigée par le duc de Broglie, la coalition porte alors au pouvoir le maréchal de Mac-Mahon, soldat de conviction légitimiste, espérant qu’il va faciliter la restauration de la monarchie. Toutefois, malgré l’accord conclu entre orléanistes et légitimistes, Henri V, comte de Chambord et héritier de la couronne de France, refuse d’accepter le drapeau tricolore et exige le retour au drapeau blanc de la restauration. Jugée incongrue par les plus fidèles de ses partisans et intolérable par tous les Français, son obstination prive alors Henri V de son trône.

La première exposition du groupe impressionniste se tient en 1874, à l’écart de tout circuit officiel, dans les salons du photographe Nadar, boulevard des Capucines. Elle suscite plus de railleries que d’enthousiasme ou de commandes. Le nom même « d’impressionnisme » est dû à un journaliste cherchant la moquerie facile faute d’avoir saisi la profondeur du tableau de Monet, « Impression, Soleil Levant ». Un article du « Figaro » rendant bientôt compte du deuxième Salon du groupe, témoigne d’une totale incompréhension, aussi bien chez les critiques d’art que dans le public : « On vient d’ouvrir chez Durand-Ruel une exposition qu’on dit être de peinture. Le passant inoffensif, attirés par les drapeaux qui décorent la façade, entre et à ses yeux épouvantés s’offre un spectacle cruel : cinq ou six aliénés, dont une femme, un groupe de malheureux atteints de la folie de l’ambition, s’y sont donné rendez vous pour exposer leurs œuvres. Ils prennent des toiles, de la couleur et des brosses, jettent au hasard quelques tons et signent le tout. Faites donc comprendre à Monsieur Pissarro que les arbres ne sont pas violets, que le ciel n’est pas d’un ton beurre frais. Essayez donc d’expliquer à Monsieur Renoir que le torse d’une femme n’est pas un amas de chairs en décomposition avec des taches vertes, violacées, qui dénotent l’état de complète putréfaction dans un cadavre. » Eternel problème du décalage entre les goûts d’une époque et les audaces d’artistes novateurs.

Le 29 Janvier 1875 en effet, le député Henri Wallon dépose un amendement ainsi libellé : « le président de la république est élu à a majorité absolue des suffrages par le Sénat et la chambre des Députés. Il est nommé pour sept ans : il est rééligible. ». Ce texte, voté à une voix de majorité, fonde la république ; les espoirs d’une restauration de la monarchie s’évanouissent. Trois autres lois, adoptées en Février et Juillet 1875, consacrent l’établissement d’un régime parlementaire bicaméral et forment « la constitution de 1875 ». Le président de la république détient le pouvoir exécutif ; le pouvoir législatif est exercé par les députés, élus au suffrage universel direct, et par les sénateurs, élus au suffrage indirect par des collèges départementaux.

L’Assemblée Constituante se sépare le 31 Décembre 1875. Trois mois plus tard, de nouvelles élections amènent une majorité de 360 républicains contre 170 monarchistes. Mac-Mahon, président de la république, souhaite poursuivre une politique conservatrice : il provoque la démission du président du Conseil Jules Simon. Désavoué par un ordre du jour de l’Assemblée, Mac-Mahon dissout la chambre des Députés. Unis et disciplinés, les républicains remportent de nouveau la majorité, et Mac-Mahon se soumet. Bientôt, il démissionne, remplacé par le républicain Jules Grévy.

Elu député de Paris à l’Assemblée, Victor Hugo incarne le « grand père » spirituel de la république. Sénateur inamovible en 1876, l’un des premiers à réclamer l’amnistie pour les proscrits de la commune, patriarche des lettres françaises, le vieux poète est couvert d’honneurs. Lorsqu’il entre dans sa quatre-vingtième année, le peuple de Paris vient l’acclamer, et l’avenue d’Eylau, où il réside, est rebaptisée avenue Victor Hugo. Lorsqu’il meurt, ses funérailles sont une apothéose : plus de un million de personnes défilent devant le catafalque exposé sous l’Arc de Triomphe, pour un dernier hommage à l’auteur le plus fécond du siècle.

En 1876, d’éminents archéologues entreprennent des fouilles dans la région de Solutré. Ils prouvent bientôt la présence de l’Homme en Bourgogne dès 15 000 avant J.C.

En 1877, non loin de Solutré, d’autres savants mettent à jour un sépulcre Celte datant du VIème siècle avant notre Ere. Ils déterrent en effet – près des restes d’une femme -, le fabuleux trésor de Vix.

En 1879, un paysan du village de Naours trouve, par hasard, une pierre de jaspe gravée des deux cotés de caractères énigmatiques. Quelques jours plus tard, au même endroit, il repère l’entrée de souterrains inconnus.

L’homme les explore aussitôt. Et il s’aperçoit rapidement que ceux-ci constituent une véritable ville creusée sous le bourg et ses alentours. Située à 33 mètres de profondeur, elle possède 28 rues, plus de 300 chambres, un puits et 6 cheminées. Elle bénéficie par ailleurs d’une salle, dite « du Dôme », au cœur de laquelle se superposent quatre étages de percement. Enfin, sur les murs de cette dernière sont sculptées des portes qui semblent ouvrir sur nulle part. 

Publicité
Publicité
Commentaires
Mes Univers
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 287 655
Derniers commentaires
Archives
Mes Univers
Newsletter
Pages
Publicité