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Mes Univers
10 avril 2009

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 1368 - 1371

France_moderneEn Février 1890, désormais abandonné par ses Frères de l’Ordre Kabbalistique de la rose Croix d’Or, Joséphin Péladan crée une autre institution Occulte ; il la nomme : « Nouvel Ordre de la rose Croix Catholique, du Temple et du Graal ». Puis, pour fonder ses dogmes et ses préceptes, il s’inspire, non seulement des récits Templiers et Arthuriens qu’il a lu dans le passé, mais aussi du Rameau d’Or de Sir James Frazer. Avec l’aide de Jules Blois, il y incorpore ensuite les thèmes qui lui sont chers depuis toujours, dont celui de la bisexualité. Et, enfin, il diffuse ses théories parmi le groupe d’artistes – entre autres Claude Debussy – et de Magiciens réunis autour de lui ; il parraine également nombre de succursales de l’Organisation u peu partout dans le pays.

A quelques semaines de là, Joséphin Péladan se découvre une véritable passion pour l’art. Or, bientôt, de la peinture, il étend ses lois esthétiques à la musique et au théâtre ; à ce moment là, il a d’ailleurs parfois de prophétiques admirations : il organise des concerts consacrés aux opéras de Richard Wagner avec l’aide d’un dénommé Erik Satie. Il crée des divertissements prenant pour thème « Orphée et les Argonautes », « la quête de la toison d’Or », « le Mystère de la rose Croix » et « le Mystère du Graal ». Il demande aussi à Claude Debussy de superviser la réalisation de chacun de ses spectacles.

En Avril 1890, l’Esotériste F. Caquois publie un ouvrage dans lequel il se demande si les Egyptiens n’ont pas détenu – sous une forme ou sous une autre – un formidable Secret. Il se dit qu’ils ont peut-être été les utilisateurs d’une Force Cosmique, qu’ils ont Symbolisé par un Soleil Mystique. Voici un extrait de son livre :

« Il existe près de 80 pyramides en Egypte, et une centaine en Nubie. Ne sont t’elles pas les signes les plus visibles d’une Science qui plonge ses racines dans la nuit des Temps. Car en les regardant, nous nous apercevons que nous sommes confrontés à un ensemble de monuments dont les attributs sont significatifs. Or, nous ignorons les principes du projet qui a présidé à leur conception.

Mais, nous pouvons imaginer que ces édifices archaïques soient les superstructures de réalisations colossales. Pour moi, ces dernières sont enfouies depuis des millénaires dans le sol à une très grande profondeur ; comme en Argatha. Ces lieux renferment sûrement les bouches de longues galeries que les Anciens empruntaient. Ceux-ci parvenaient ainsi jusqu'à l’entrée d’immenses labyrinthes. Ils pénétraient ensuite à l’intérieur d’extraordinaires habitations. Ils pouvaient visiter ces vastes rameaux qui communiquaient les uns avec les autres, et qui avaient l’apparence de vastes cités souterraines. Or, je me pose tout de même une question : Les gravures et les sculptures que l’on retrouve dans les salles et dans les couloirs des Pyramides, ont été faites sans que ne subsiste la moindre trace de fumée. Avec quoi les Egyptiens se sont t’ils éclairés pour les décorer ? Pour quelle raison, certains boyaux sont t’ils pointés en direction de régions Stellaires spécifiques, ou d’Etoiles comme Sirius ; que les Egyptiens identifiaient à Isis ? Je suppose en tout cas que leurs monuments devaient avoir une grande importance en matière de Magie Astronomique aux yeux des Egyptiens. Et je me pose la question : Est ce un hasard si il existe un lien entre les Secrets dissimulés à l’intérieur des Pyramides, et ceux cachés dans les Cathédrales Gothiques ?

Je me demande aussi si les Egyptiens ne sont pas les descendants d’un groupe d’immigrants d’origine inconnue ? Celui-ci aurait eu une Civilisation que la leur. Il serait arrivé dans la vallée du Nil il y a 200 000 ans. Il y aurait fondé une « Dynastie Divine » quelques milliers d’années plus tard. Et il aurait été dirigé par Osiris, à une date si reculée qu’elle n’est pas réaliste aux yeux des Egyptologues.

Malgré tout, je suis certain que cet Osiris a été secondé par un cercle de Savants aujourd’hui désigné par le patronyme « Thot ». Pour moi, pendant cette période, ses membres ont rédigé un Livre dans lequel ils ont dissimulés la plupart de leurs Connaissances Ancestrales. Ils y ont marqué ce qu’ils savaient sur les Sciences Astronomique, Astrologique, Numéraire, Mathématique, Géométrique, Médicale, et Botanique. Ils y ont souligné le fait qu’elles étaient le résultat de patientes observations issues de longs siècles d’études. Ils y ont également expliqué de quelle manière ils pouvaient se déplacer, à la fois au sein des « Univers Extérieurs », mais aussi, au cœur des « Mondes Intérieurs ». Ils y ont signalé les pouvoirs qu’ils étaient capables d’utiliser en ces lieux ; comme, celui qui leur a permis de soulever d’énormes blocs de pierre avec une facilité déconcertante : « Un jour, un Mage a élevé en l’air une énorme voûte de pierres, longue de 200 coudées, et large de 50. Et ce Mage a prononcé des Formules Magiques pour accomplir cet exploit. ». Les Savants y ont encore évoqué l’existence d’un Nil souterrain. Ils y ont dit qu’ils avaient compris que cette voie d’eau naît loin au Sud de la nubie, court sous les oasis de Kharga, de Farafra, et de Bahariya, avant de déboucher à l’Ouest d’Alexandrie.   

Après s’être installé en Egypte, ce noyau d’érudits a fondé de nombreux Sanctuaires. Mais, les inondations, et les autres bouleversements du XIème millénaire avant J.C., ont chassé ces hommes. Ceux-ci ont été obligés de se réfugier sous des cieux plus cléments. Et ils ont attendu la fin de l’Ere Glaciaire. Mais, avant de quitter la vallée du Nil, ils ont mis à exécution un projet de construction ambitieux qui leur a permis de préserver les Secrets de leurs Ancêtres. De même, celui-ci leur a donné l’occasion de transmettre leurs documents à la postérité, indépendamment de leur propre survie physique. En d’autres termes, ils ont inscrit leurs textes – sous forme codée – à l’intérieur de ces édifices. Et ils ont fait en sorte que la structure de ces derniers soit assez résistante pour résister au passage des millénaires ; mais aussi, pour que leurs successeurs aient la possibilité de déchiffrer les Secrets qu’ils y ont caché. 

De fait, à mon avis, les Traditions issues de cet héritage culturel ont dû tenir une place notable dans les spéculations Architecturales des concepteurs des Pyramides de Guizèh. En effet, je suppose que lorsque les Egyptiens ont bâti ces monuments, ils ont dû certainement songer aux événements qu’ont vécus ces Savants. Et, apparemment, quels qu’aient été ces événements, ils ont eu un rapport avec les Cieux, ainsi qu’avec les Constellations d’Orion et de Sirius ; les territoires Cosmiques des Ames défuntes.

C’est pour cette raison que les bâtisseurs des Pyramides – tels Imhotep – ont voulu fixer des données – comme pi – dans la pierre. Ils ont compris que ces Connaissances ont jadis été détenues par ce Cercle d’Initiés. Ils ont réalisé qu’elles possédaient des qualités insoupçonnées. Et ils les ont manipulés afin de faire de leurs édifices des antennes Cosmo-Telluriques.

Je suis donc persuadé qu’à cause de leur fonction, les pyramides à degrés d’Egypte peuvent aisément se comparer aux « teocalli » d’Amérique Centrale et d’Amérique du Sud. Je suis convaincu que leur usage est similaire à celui des « ziggourats » sumériens et chaldéens. D’ailleurs, pour eux aussi, la date de leur érection reste problématique. De plus, on se rend rapidement compte que toutes ces constructions sont certainement, et invariablement, dérivées du même archétype : la montagne grâce à laquelle on pouvait atteindre l’Univers Céleste ; ou l’escalier qui menait à la plate-forme servant aux fonctions sacerdotales. Ainsi, à Tianhuanaco, comme en Chine et en Inde, ou comme dans l’Egypte de la 4ème dynastie, les portes étroites et basses des Temples, permettaient de franchir le Seuil Interdit. Les Colonnes hypostyles qui les accompagnaient, et dont la figuration représentait des guerriers, désignaient les épreuves de l’Ame au cours de ses pérégrinations dans l’Au-delà. Elles étaient l’un des relais de cette Connaissance Enigmatique. 

Aujourd’hui, beaucoup de Scientifiques sont obligés de reconnaître qu’il y a de nombreuses ressemblances entre ces différentes Civilisations. Celles-ci vont de l’Astronomie à la sculpture, en passant par les principes communautaires et les structures de la pensée Mystique. En matière de Calendrier, le décompte Maya et Egyptien inclut 360 jours, plus cinq jours intercalaires qui ne sont pas ajoutés à l’ordonnancement des mois. En Religion, la vache Sacrée, la croix, le Cercle, le Serpent, le Disque Solaire, et la swastika, sont universels ; ils se retrouvent en Egypte, en Grèce, en Inde, en Amérique du Nord, chez les Celtes, et chez les Incas. On peut comparer les sculptures de Palenque – cette autre ville sacrée d’Amérique Centrale – aux bas reliefs de Thèbes. On peut voir chez les Egyptiens, autant que chez les Aztèques, les Olmèques, ou les Mayas, un groupe de neuf divinités toutes puissantes. On peut discerner des ressemblances entre la légende du Thunupa Maya et de l’Osiris Egyptien : Osiris y est un personnage barbu, de la même manière que Viracocha ou Quetzalcóatl. Aussi bien en Amérique Centrale que dans la vallée du Nil, on s’aperçoit que les hommes croyaient que le défunt effectuait un voyage à travers le Monde Souterrain à bord d’un bateau, et était conduit par des dieux qui le guidaient d’étape en étape. On peut encore faire le rapprochement entre le « Bardu Thudul » - ou, « Livre des Morts Tibétain » -, le Codex Maya, ou, le « Livre des Morts Egyptien ». Dans les trois ouvrages, on peut reconnaître certaines scènes, comme celle du Jugement des Défunts. Lors de leurs débuts prometteurs, les Sociétés du Pérou, du Mexique, ont, comme en Egypte, éprouvé une passion particulière pour les Nains. Et, dans les trois cas, les Nains étaient censés entretenir des relations privilégiées avec les dieux ; ils étaient également considérés comme de remarquables danseurs.

D’autre part, la civilisation Mésopotamienne apparaît en même temps que la civilisation Egyptienne. Chacune a incontestablement été influencée par des populations Sémitiques, Akkadiennes, ou Hébraïques. Les Pierres Sacrées et dressées de Sumer ressemblent éminemment aux obélisques Egyptiens, aux Menhirs Celtes, ou aux Stèles Mayas. Les premiers documents écrits Crétois, Egyptiens, ou Mésopotamiens, constatent que les Ancêtres des membres de leurs Races sont venus de l’Ouest, puis, ont traversé le Sahara. De fait, si l’origine de tous ces peuples remonte au désastre de l’Atlantide, il est normal de leur trouver de multiples ressemblances avec celle de cette Civilisation disparue, telle qu’elle est décrite dans la timée.

Enfin, il ne faut pas oublier que l’histoire de l’Egypte se divise en quatre grandes périodes : la première est marquée par la création du Monde, par la naissance d’Osiris, de ses Frères et de ses Sœurs ; c’est l’Age d’Or de l’Atlantide. Ensuite, c’est l’apparition d’Horus, qui devient le vengeur de son Père tué par Seth. C’est encore l’époque de la disparition de l’Atlantide – ou « l’Ile Temple » - au cours d’un Cataclysme Planétaire. C’est alors le moment de l’entrée du Soleil dans le Signe du Taureau, de la fuite vers l’Egypte, de l’harmonisation des neuf populations protohistoriques qui habitaient la vallée du Nil. C’est finalement l’instant de la réunification de la haute et de la basse Egypte ; une Ere de Mort et de Renaissance, d’Enseignement et d’Initiation, qui se perpétue jusqu’en 3200 avant J.C.

La seconde période, elle, dure de 3200 à 2100 avant J.C. ; c’est l’Age des Pyramides. La troisième période, pour sa part, s’étire de 2100 à 1200 avant notre Ere. C’est un siècle avant l’issue de celle-ci que Moïse dérobe le « Secret des Pharaons ». C’est le moment où Ramsès II empêche les Hébreux de quitter l’Egypte, avant de les poursuivre jusqu'à la mer Rouge. C’est encore à cette date que Moïse divulgue ses Connaissances au travers des Tables de la loi. Puis, c’est un siècle plus tard, sous Ramsès III, que l’Egypte doit résister à une tentative d’invasion venue du Nord. D’ailleurs, certains auteurs n’hésitent pas à faire venir ces agresseurs de la manche. Et ils prétendent même qu’il s’agissait de tribus Atlantes.

Quant à la dernière période, elle s’est déroulée de 1200 avant J.C., jusqu'à la 31ème dynastie et la disparition définitive de l’Empire Egyptien. ».

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