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Mes Univers
12 avril 2009

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 1373 - 1375

France_moderneEn Mai 1890, B. Follet exhume de nouveaux fragments de textes inédits. Lorsqu’il les examine, il se met à imaginer que ceux-ci ont été transportés d’Atlantide jusqu’en Egypte. Il les traduit. Et il découvre : « Une tribu venue d’au-delà de la mer envahit et conquit l’Egypte. Un des chefs de cette tribu se nommait Ra-Ta, et était prêtre. Depuis, il résidait dans la vallée du Nil, mais appartenait à ce qui gît désormais au fond des eaux.

En fait, il partit pour l’Egypte quand s’établit une coalition entre son peuple et le peuple Egyptien. Et, plus tard – au temps des premiers soulèvements de la terre -, il envoya beaucoup d’individus et beaucoup de groupes en Egypte. »

Ou, un autre débris : « En Egypte, il était un indigène qui s’activa au retour du prêtre Ra-Ta, qui était l’interprète de la langue étrangère. Il était issu de cette Race différente, mais était né en Egypte à l’époque des troubles qui ébranlaient Pount. Et il aidait ses compagnons à devenir des émissaires de son peuple. ». Ou, enfin : « En terre Egyptienne, durant la période où Pount s’anéantit, il y eut une coalition contre le roi, le prêtre Ra-Ta, et les Etrangers. C’est pour cette raison que Ra-Ta s’en alla en direction d’autres nations ; et qu’il commença à chercher la ville d’or. ».

Car, j’ai finalement découvert que ce fameux Ra-Ta a ensuite suivi le cours du Nil : « Le fleuve est un Symbole de ce qui est bon. Il vient de loin, d’au-delà du « Pays des Fantômes et des Ames ». C’est au cœur des hauts plateaux qu’une humble pyramide marque l’emplacement de sa source. A coté, apparaît la ville d’or et la « Caverne des Désirs de l’Esprit Hapy ». A quelques mètres de là, se trouve un geyser qui chante sous un bosquet. Celui-ci inaugure ainsi de façon bucolique le prodigieux voyage qui conduit le fleuve très loin au Nord, jusqu'aux rives de la méditerranée. En chemin, de multiples étapes le nourrissent : le Nil Bleu et ses rivières qui naissent en Ethiopie, mais qui traverse également des marais et des forêts vierges ; le Sahara et ses 7000 ans d’Histoire. Et, son incomparable destin est celui d’un monstre liquide enfanté par les Géants qui ont créé le Sphinx, les Pyramides, et la civilisation du « Petit Peuple ». ».

En lisant ces divers récits, j’ai compris que, concernant l’Enigme posée par la naissance du peuple Egyptien, il n’existe aucune explication satisfaisante : en effet, plutôt que de se développer lentement et péniblement, comme on peut s’y attendre, la civilisation Egyptienne semble avoir brusquement émergé, toute formée. Et bien que la région que l’on appelle couramment « Egypte » conserve des traces d’occupation remontant très loin dans le passé, les strates d’habitat montrent que les populations ont été façonnées par plusieurs souches apparues soudainement : les unes proviennent des territoires Africains ; les autres sont nées en Asie Occidentale et en Inde.

Ce n’est donc qu’au début du IVème millénaire avant notre Ere que ces ethnies ont fini par se mêler plus ou moins harmonieusement. Elles ont ensuite formé deux grands royaumes : la haute Egypte au Sud – ou, « Nekhen » -, et la basse Egypte au Nord – ou, « Bouto ». Leur fondation marque d’ailleurs le passage de la préhistoire à l’Histoire. Tandis que plus tard, en 3500 avant J.C., Ménès – qui est le « Père de la 1ère dynastie Royale » -, parvient à unir les deux pays pour n’en constituer plus qu’un : « l’Egypte ». 

Et ainsi, l’Egypte passe définitivement d’une culture Néolithique à caractère tribal, à une monarchie des mieux organisées. Au même moment où l’Art de l’Ecriture apparaît entre le Tigre et l’Euphrate, l’Architecture et l’Artisanat se propagent et se développent à une vitesse étonnante dans la vallée du Nil. Tout cela prouve donc l’existence d’une Civilisation somptueuse ayant précédé la civilisation Egyptienne. De plus, puisque tout cela s’est accompli au cours d’une période relativement restreinte, puisque les progrès réalisés dans le domaine de l’Ecriture n’a apparemment pas bénéficié d’un apport préalable, l’impression que j’en ai retiré, c’est qu’il y a eu un rapport indirect entre elle et l’Egypte ; mais dont l’influence s’est étendue, à la fois sur l’Euphrate et sur le Nil. ».

Trois jours plus tard, B. Follet écrit encore : « Je dois insister sur le fait que la similarité entre la civilisation Egyptienne et la civilisation Sumérienne est trop grande pour être accidentelle. Comme la civilisation Egyptienne, la civilisation Sumérienne a eu son Thot ; il s’appelait « Sin ». Comme les Egyptiens, les Sumériens n’ont pas adoré une seule divinité Lunaire. Ils ont également gardé le souvenir d’un Déluge qui a jadis détruit une Société prospère et puissante. A mon avis, il est donc faux de dire que les Egyptiens ont emprunté aux Sumériens, ou que les Sumériens ont copié les Egyptiens. Toutefois, on peut alléguer que leur Littérature et leur Système Théologique ont été tiré d’une source commune extrêmement ancienne.

Supposons que, quelque part dans l’océan, au milieu du IVème millénaire avant J.C., une société techniquement avancée a été détruite par une inondation. Supposons qu’il s’est agie d’une société maritime. Supposons qu’il y a eu des survivants, et que certains d’entre eux soient partis sur leurs bateaux pour échapper au Cataclysme. Supposons qu’ils ont débarqué en Egypte et en Mésopotamie, qu’ils ont dirigé les peuplades primitives qui habitaient alors ces territoires. Supposons encore qu’en Egypte, ils ont vu dans les Traditions et les Sciences Sacrées le meilleur moyen de préserver leur Savoir. Supposons enfin qu’ils y ont discerné la possibilité de transmettre celui-ci aux générations futures. En songeant à tout cela, on peut comprendre pourquoi, en Egypte, ces Traditions ont été associées à la vénération du dieu Thot, et en Mésopotamie, à l’adoration du dieu Sin. En outre, peut-être ces immigrants révéraient t’ils déjà la lune ; ou, qu’étant de sang froid, ils ont encouragé la déification d’un astre à la fois remarquable, familier, et pourtant, effrayant et fantomatique. Quoi qu’il en soit, leur but a été de façonner et de gouverner l’esprit simple des peuplades qui les entouraient. Ils ont modelé un culte durable capable de survivre durant des millénaires ; mais aussi, susceptible de véhiculer leurs Connaissances, sans cela fragiles et sujettes à l’oubli. Dans ce contexte, il n’est vraiment pas difficile la raison pour laquelle ils ont privilégié un dieu Lunaire, au rayonnement mystérieux ; de préférence à quelque déité abstraite, plus raffinée, mais moins visible et moins incarnée.   

Puis, le culte de Thot a partout été instauré en Egypte. Par son intermédiaire, ses prêtres ont appris et ont institutionnalisé la science et les Techniques des Etrangers. Ils ont mis en place un processus d’auto perpétuation : ils ont entouré leurs Connaissances de Mystères ; ils les ont protégés de Sanctions Rituelles. Ils se les sont transmis d’Initié à Initié. Peu à peu, ce Savoir leur a conféré une maîtrise du Monde Physique sans précédent qui a abasourdi les laïques. Il est donc aisé de comprendre de quelle manière la croyance en un dieu Lune « inventeur » de la science et de la magie a pu s’enraciner ; et pourquoi ses Clercs ont pu acquérir le titre de : « Sorciers ». ».

Une semaine plus tard : « Le thème du « Civilisateur », du « Père Fondateur », du « Grand Prophète », du « Législateur », ou du « Messie », se retrouve également dans les Ecritures. Elle y est si fréquente et si persistante qu’elle ne peut être l’effet du hasard. Je ne prétends pas que tous les individus concernés par elles aient été d’authentiques survivants de cette « région hypothétique et encore inconnue ». Je ne suppose pas qu’ils soient tous issus de cette Civilisation présupposée techniquement avancée qui a été à l’origine des Sociétés Egyptienne et Mésopotamienne. Mais, le seul fait que Noé, Osiris, ou Horus appartiennent à une période Préhistorique suffisamment éloignée, mérite qu’on s’y arrête. Sargon, Moïse, Jonas, Jésus, ainsi que beaucoup d’autres figures Religieuses, ont tous été sauvés des Eaux d’une façon littérale ou Symbolique. En conséquence, cette image répétitive correspond, à mon avis, à l’arrivée de certaines personnes sur le sol d’Egypte ou d’Asie Mineure à une époque fort ancienne.

Malheureusement, les Savants modernes ont tendance à ignorer cette hypothèse. Je suis malgré tout certain que l’implantation de cette Civilisation sur ces territoires, peut fournir la meilleure explication sur les points communs et les différences entre ces deux Sociétés. ».

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