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27 avril 2009

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 1402 - 1404

angleterreEn 1876, la plupart des Esotéristes de Grande-Bretagne sont persuadés que le site de Glastonbury est un des derniers reflets du passage des Hyperboréens en Europe Occidentale. Pourtant, à cette date, quelques uns d’entre eux redécouvrent une Légende les concernant, mais rattachée au Mythe Arthurien : celle-ci prétend en effet que la tète du dieu Celte Balor a été enterrée à Glastonbury, au cœur du mystérieux pays d’Avallon. Car, selon la tradition, un passage existerait entre le « Glastonbury d’Angleterre » et le « Glastonbury d’Avallon » - ou, « Glastonbury de l’Ile à la terre Blanche ». C’est d’ailleurs dans ce dernier lieu que le roi Arthur aurait été inhumé. La légende dit aussi que, depuis lors, la tète de Balor protège la grande-Bretagne de ses assaillants  ce, jusqu’au jour où Arthur se réveillera, puis reviendra dans le pays pour l’exhumer. Les Esotéristes imaginent donc que Balor, ainsi que les fameux Géants du Premier Age de notre Humanité, auraient été autrefois assimilés, non seulement aux ultimes descendants des Hyperboréens, mais aussi aux Chevaliers de la table Ronde.

Ces Occultistes s’intéressent également à une autre version de la légende. Selon elle, c’est à Glastonbury que Joseph d’Arimathie aurait apporté le Saint-Graal après la mort et la résurrection du Christ. Il y aurait alors prêché l’Evangile, puis érigé la plus vieille église d’Angleterre. Il y aurait enterré son bâton de pèlerin avant de se rendre sur l’île d’Avallon pour y décéder. Des siècles et des siècles plus tard, une abbaye Bénédictine aurait été fondée sur ses ruines ; laquelle aurait été rasée en 1538 sur l’ordre du roi Henri VIII. Pour eux, tous ces éléments dispersés cachent donc une partie du Secret de la « Queste du Graal ». 

Leur curiosité éveillée, les Esotéristes se rendent ensuite en Somerset, sur le site archéologique de Glastonbury. Ils découvrent alors son fantastique zodiaque dessiné à même le sol ; celui-ci représente un immense cercle de quinze kilomètres de diamètre, qu’ils datent au moins de 5000 ans. Ses configurations leur permettent en outre de constater qu’en ce temps là, les positions terrestres du site étaient en correspondance avec la position des étoiles dans le Ciel. Ces dernières épousent en effet encore presque exactement le contour des collines, des chemins, des rivières et des étangs environnants. Elles se prolongent vers le « Chalice Well » et la « Tombe Artus ». Selon eux, l’environnement de Glastonbury définit donc l’aboutissement de cette « Queste aux Etoiles » qu’évoquaient les Anciens ; Queste dans le Soleil/Graal était la pièce maîtresse. 

Une fois le paysage examiné, les chercheurs se mettent à étudier la cathédrale de plus près. C’est à ce moment là, et après des jours de recherches intensives, qu’ils mettent au jour le fameux « puits de Chalicée » - aussi appelé « Golet de Lune » -. Ils l’auscultent. Ils s’aperçoivent que ce dernier aboutit au fond d’une « Cella », une sorte de chambre carrée ayant la hauteur d’un homme.

Puis, à quelques jours de là, ils en profitent pour visiter le site de Sillbury Hills. Par certains aspects, il ressemble à celui de Glastonbury puisqu’ils ont été élevés tous deux vers 2100 avant J.C. Mais ils se rendent surtout compte qu’il s’agit là de la plus grande colline artificielle d’Europe : conique, elle atteint 40 mètres de hauteur et couvre une surface d’environ deux hectares. Un fossé de 38 mètres de largeur et de 9 mètres de profondeur l’entoure. Il se prolonge vers l’Ouest par un canal. 

En 1879, J.C. Fergusson effectue un certain nombre de recherches scientifiques très poussées sur le site de Stonehenge ; il arrive à la conclusion – irréfutable à son avis – que le monument Mégalithique a été un haut lieu consacré au culte du Soleil.

En 1880, le célèbre explorateur Petrie consacre plusieurs mois à l’étude minutieuse du site de Stonehenge. Comme son confrère Fergusson quelques années auparavant, il en déduit que celui-ci a, autrefois, été conçu pour adorer le Soleil. Par contre, il va plus loin en affirmant que ce culte a pu être lié avec une certaine manière de commémorer les morts.

Toujours en 1880, le grand spécialiste de l’Atlantide, c’est le colonel A. Braghine. Et selon lui, l’hypothèse la plus logique est qu’une Civilisation Universelle a vécu autrefois sur Terre. Et, un jour, une grande catastrophe aurait immergée la majeure partie des Continents ; cette Civilisation avec. En effet, un grand corps céleste serait venu frapper le globe dans le Pacifique ; s’enfonçant ensuite à 9000 mètres de profondeur, et soulevant en même temps des colonnes d’eaux jusque dans la ionosphère. La ceinture de Feu  ne serait plus que les limites de la formidable conflagration. Le choc aurait été si violent qu’il en aurait déséquilibré les pôles terrestres. Leur axe se serait dès lors déplacé. Ils auraient entraîné des bouleversements considérables avec eux : par exemple, tous les volcans de la région seraient entré en éruption au même moment, et auraient accentué l’envergure du Cataclysme.

Pour Braghine, il existerait mille preuves traditionnelles ou monumentales de cet anéantissement. Il n’en n’est aucun chez lequel n’a pas survécu un récit de Déluge Universel. D’ailleurs, nombre de Légendes Grecques, Américaines, Scandinaves ou Celtes s’y réfèrent régulièrement.

En 1885, un Esotériste anonyme écrit dans son carnet de voyages : « Kinnaird House se trouve dans les environs de Fakrik, un faubourg de Labert. Situé en retrait de la route, au milieu d’un vaste terrain clos de murs, c’est un bel édifice de pierres grises. Après quelques hésitations, son propriétaire actuel, Monsieur John Findlay Russel, m’y invita et m’en fit les honneurs. Et lorsque j’y pénétrais, de nombreux détails architecturaux me prouvèrent que les bâtiments ne dataient pas de l’époque de Bruce. ».

Plus loin : « Le jour suivant, je me rendis à l’église de Labert : c’est dans le cimetière adjacent à la paroisse qu’était supposé enterré le corps de James Bruce. D’abord, je ne découvrais rien. Puis, après avoir parcouru en vain les allées de la nécropole, je finis par remarquer un lieu noyé par les broussailles. Celui-ci était entouré d’un petit parapet et s’ouvrait grâce à une grille de fer forgé rouillée. Au-delà, plusieurs marches me conduisirent à un dépôt de vieux vêtements jetés en pile. Il y avait des chaussures éculées, des boites de conserves et des meubles démolis, qui émergeaient des orties. Quelques vieux arbres joignaient leurs branches au dessus de ma tète, et leurs feuilles entremêlées formaient une voûte assez ténébreuse.

Mais surtout, apparaissait un énorme obélisque en métal couché sur le coté. Je songeais un instant qu’on l’avait certainement enlevé du centre du cimetière quelques années plus tôt parce qu’il devenait un danger public. Puis, je m’approchais. Et j’y lus le nom de James Bruce, ainsi que l’épitaphe suivante : « Il consacra sa vie à accomplir des exploits aussi beaux qu’utiles. Il explora de nombreux pays lointains. Il découvrit les sources du Nil. Il fut un époux tendre, un parent attentionné, un fervent patriote. D’une voix unanime, l’Humanité a placé son nom sous la bannière des Héros car il a illustré le Génie, la bravoure et la vertu. ». ».

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