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18 juillet 2009

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 1428 - 1430

asie_centraleAsie Centrale, seconde moitié du XIXème siècle :

En 1867, des officiers Britanniques atteignent à pied la barrière himalayenne et l’empêchent de pénétrer en Asie Centrale et Orientale. Par contre, l’explorateur Russe Prjevalski traverse le désert de Gobi et gagne Pékin en 1871.

Peu après, deux pères lazaristes français, Huc et Gabet visitent la tartarie et atteignent Lhassa, capitale du Tibet. Les Français s’illustrent aussi en Indochine, où des officiers de marine s’aventurent dans la vallée du Mékong, au Tonkin et en Annam. Et il faut sept expéditions, de 1868 à 1872, pour que le géographe allemand von Richthofen dresse la carte de la chine.   

Inde, seconde moitié du XIXème siècle :

Après 1850, les Britanniques entendent maintenir la loi et l’ordre dans le sous-continent afin de pouvoir récolter les revenus de la terre et commercer en paix. Ainsi, à cette époque, presque tous les territoires de l’Inde leur sont soumis. Les principautés indiennes sans héritiers sont annexées ; et la birmanie, pour des raisons de sécurité – la dynastie au pouvoir a des visées expansionnistes -, subit le même sort. Les Britanniques interviennent aussi en Afghanistan, pour contrer les ambitions russes dans la région. L’armé britannique doit cependant affronter les Sikhs qui, organisés militairement, menacent de créer un Etat fort et indépendant.

En dépit de tous ces efforts, le succès des britanniques est brusquement remis en cause par la « Grande Mutinerie » - ou « révolte des Cipayes » -, qui éclate en 1857. En effet, l’utilisation de cartouches enduites de graisse de vache – sacrée pour les Hindous – ou de porc – que les musulmans ne peuvent toucher – provoque une rébellion au sein des troupes indiennes de l’armée britannique. Les troubles éclatent à Meerut, où les soldats tuent leurs officiers avant de marcher sur Delhi. Les princes dépossédés de leurs pouvoirs apportent leur aide au mouvement qui s’étend dans tout le Nord.

Mais cette cohésion est très fragile, et les Britanniques mettent fin au soulèvement avec des troupes recrutées chez les Sikhs et dans le Sud de l’Inde. Et les Anglais profitent de cette occasion pour réorganiser leur domination de l’Inde. La compagnie des Indes est dissoute et l’administration des territoires est confiée directement à la couronne. Enfin, en 1877, la reine Victoria est proclamée reine des Indes.

En 1863, le fondateur de la secte des Baha’ie se nomme Baha’u’llah crée une religion totalement indépendante de celles qui existent déjà dans le pays. Elle possède d’ailleurs ses propres écrits sacrés.

La foi Baha’ie considère en effet que, si Baha’u’llah est une manifestation de Dieu, il n’en n’est ni la première ni la dernière ; il appartient à une longue chaîne de Prophètes, comme Moïse, Bouddha, Krishna, Zoroastre, Jésus, Mahomet, etc.

En 1871, de nombreux paysans du Sind, de Lahore, et de Delhi, commencent à mettre sur le marché d’étranges tablettes gravées. Bientôt, l’intérêt des érudits et des amateurs Européens est attiré par leurs trouvailles. Ceux-ci entreprennent très vite d’examiner attentivement les mystérieux Signes d’Ecritures qu’elles révèlent. Mais, ils se mettent également à observer avec minutie les Objets qui leur sont associés, et qui sont extrêmement différent de l’Art local connu jusqu’alors.

C’est dans ce contexte qu’un Savant Britannique du nom de G. Hash, entreprend de fouiller le site Archéologique d’Harappa. Très vite, il y exhume près de 2000 statuettes anthropomorphiques et zoomorphes en terre cuite. Il s’aperçoit que celles-ci se répartissent en plusieurs familles : 600 adolescentes, 200 personnages masculins, et plus de 1000 idoles animales. Un peu plus tard, au même endroit, il déterre 400 autres marionnettes, la plupart féminines, et représentant des Vaches, des Singes et des Oiseaux. Et, il finit par comprendre que ces Sculptures ont dû être utilisées comme des Objets cultuels, soit domestiques, soit Sacrificiels.

Puis, à proximité de là, G. Hash met au jour les ruines de l’ancienne Rajgir. Il marque alors : « Rajgir, qui apparaît au Sud de Patna, a été tout le long du VIIème siècle avant J.C., la capitale du Royaume de Maghada. Elle a été ceinte de hautes murailles de pierres. Lors de son apogée, elle a emprunté de nombreux éléments aux Cultures l’avoisinant. Mais, ce que je ne parviens toujours pas à comprendre, c’est de quelle manière elle s’est éteinte. ».    

Vers 1877, lors de ses voyages en Inde, H.D. Disseldorf est frappé par l’apparence très archaïque de la mecque du pays. Celui-ci croit deviner dans son apparence un rappel de l’Age fabuleux des Géants.

En 1880, les Britanniques imposent leurs valeurs politiques, morales et religieuses, dans l’intention d’éduquer un peuple considéré comme barbare. Ainsi, ils établissent un nouveau système de collecte de l’impôt, réorganisent le système judiciaire à l’anglaise, interdisent la pratique du « sati » - ou, suicide – parfois forcé, il est vrai, des veuves sur le bûcher funéraire de leur mari. Ils orientent l’économie de l’Inde selon leurs besoins, c’est à dire qu’ils négligent les petites villes, développent les grands ports, étouffent la production textile indienne pour faire vivre les manufactures anglaises.

D’un autre coté, la société coloniale est très hiérarchisée. Au sommet, les grands administrateurs, puis les principaux officiers. Au-dessous viennent les entrepreneurs et, tout en bas de la hiérarchie, les simples soldats. Les clubs, réservés aux gentlemans cooptés, symbolisent ce système aristocratique et recréent dans la colonie l’atmosphère de l’Angleterre victorienne. Dans les villes, Européens et Indiens sont séparés et les troupes sont cantonnées loin des quartiers résidentiels. Quant aux femmes anglaises, elles ont sous leurs ordres de nombreux domestiques recrutés parmi la population locale. Elles doivent cependant affronter certains soucis domestiques qu’elles ne connaissaient pas en métropole : soigner leur famille, se protéger de la chaleur, organiser les fréquents déménagements, etc. De multiples ouvrages viennent heureusement au secours des jeunes filles brutalement projetées dans cet environnement totalement étranger.   

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