Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mes Univers
10 août 2009

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 1471 - 1473

egypte_contemporaineAlister Crowley se marie Rose en Septembre 1903 ; puis, ils effectuent leur voyage de noces en Egypte. Arrivés dans le pays, les deux nouveaux époux prennent un appartement au Caire pour toute la durée de leur séjour. Mais, peu après, c’est à cet endroit précis qu’Alister Crowley se rend compte que sa femme est un excellent médium. Un jour en effet, sans le vouloir, elle invoque une entité Assyrienne devant lui. Et en se matérialisant, cette dernière lui dit : « Je me nomme Aifass, et je vivais en Chaldée sous le règne d’Hammourabi – 1750 avant J.C. -. Je suis l’un des Supérieurs Inconnus de ce présent Cycle et je vais vous guider pour la création d’un nouvel Ordre Initiatique. ».

Quelques jours plus tard, Alister Crowley déclare avec insistance que la grande Pyramide – au moins sous sa forme primitive – à été érigée vers l’an 10 400 avant J.C. Il dit aussi que des documents perdus de l’Atlantide sont cachés à l’intérieur de l’une de ses Chambres Secrètes. Il souhaite donc passer une nuit entière seul dans le monument. La nuit suivante, il s’y installe. Il s’y endort, et y fait un étrange rêve. Et, lorsqu’il se réveille, il a en effet l’impression d’avoir reçu un message des Dieux ; et que son Ange Gardien est celui qui est identifié au Diable – ou Satan – par les chrétiens.

Dès lors, Alister Crowley commence peu à peu à se considérer comme l’incarnation de la bête citée dans l’Apocalypse, et symbolisée par le chiffre « 666 » - chapitre XIII, 18 de l’Apocalypse de Saint-Jean. Il en est encore plus persuadé à quatre jours de là, tandis qu’il se promène dans une des salles du musée du Caire : à un moment donné, il s’arrête devant l’objet numéro 666 de l’exposition – une tablette commémorative d’un prêtre Egyptien nommé « Ankh-F-N-Khonsa ». Il en déduit aussitôt qu’il a été Ankh-F-N-Khonsa dans une vie antérieure. De plus, à l’instant où il se fait cette réflexion, il est abordé par un Musulman qui lui dit : « Je suis Solemen Ben Aiffa ; tu es celui que j’attendais. ».

Au cours des semaines suivantes, les deux hommes se revoient régulièrement. Solomen Ben Aiffa communique à un Alister Crowley abasourdi les « Suprêmes Arcanes de la main Gauche » - c’est à dire de la magie Sexuelle. Soutenu par Rose, il décide de rester plus longtemps que prévu en Egypte ; il veut désormais approfondir l’Enseignement que lui procure Solemen Ben Aiffa. Lequel l’aide à écrire une demi-douzaine de livres Apocalyptiques où il explique – entre autres – que le dieu Thot est le Grand Initiateur et le Grand Maitre de la connaissance Occulte. Il y révèle également que le Nouvel Age d’Osiris va bientôt remplacer l’Age Actuel, qui est celui de Thot et de ses Fils.

D’un autre coté, au cours de cette période, lors d’une promenade, Thot justement, apparaît à Rose. Puis, trois jours après cet événement, Alister Crowley est visité une seconde fois par le fantôme d’Aifass ; celui-ci lui dicte alors trois chapitres entiers de l’ouvrage qu’il rédige à ce moment là avec Solomen Ben Aiffa. De même, au cours de l’entretien, l’Esprit lui expose la doctrine selon laquelle Seth est la source de toute Sagesse et de tout Savoir. Puis, avant de disparaître, l’Ame d’Aifass lui offre un manuscrit très mystérieux.

En compagnie de Rose et de Solomen Ben Aiffa, Crowley commence immédiatement à étudier l’ouvrage. Il y lit l’histoire d’Isis et d’Osiris, ainsi que celle de sociétés qui ont existées longtemps avant que la société Egyptienne ne vienne au Monde. Il découvre l’Antique culte des Dieux Morts de ce temps là. Il suit les aventures de Thot – le dieu de l’extase et de la violence, du feu et de la foudre – quand il a voulu affirmer son autorité sur ses sujets. Il apprend enfin comment, à chaque Equinoxe Cosmique, un nouveau Dieu monte sur le trône Universel afin de renouveler le Cycle Eternel de la création.

En Mars 1905, Maspero propose les concessions Italienne et Américaine à l’Université de Harvard, qui les accepte. Et, en même temps, il confirme Reisner dans ses fonctions de directeur de fouilles du dernier site.

Celui-ci peut alors étudier les trois petites pyramides alignées à l’Orient de la grande pyramide en toute tranquillité. Il réussit à comprendre qu’elles représentent certainement les tombeaux des filles de Kheops. Il vérifie son hypothèse lorsqu’il exhume les vestiges d’une chapelle funéraire de la 21ème dynastie transformée en Temple d’Isis, non loin de là. Puis, il déterre les ruines d’un Temple Haut ; tandis qu’une escouade de spécialistes conduite par H. Junker le rejoint pour vérifier l’exactitude de ses thèses.

Parallèlement, toujours en Mars, Maspero confie l’étude du Sphinx à Selim Hassan de l’Université du Caire. Selim Hassan commence ainsi par retrouver les traces d’une petite chapelle à quelques mètres de la construction. Il y distingue par ailleurs plusieurs bas reliefs qu’il date de la 4ème dynastie. Ensuite, il se persuade peu à peu – comme la tradition le dit – qu’un passage secret part du Sphinx, et mène au cœur de la pyramide de Khephren. Il se met alors à creuser à tout va. Il dégage les ruines du Sanctuaire sur cinq mètres de profondeur. Il se rend compte que ses fondations élevées comme des tunnels sont parfaitement orientées selon un axe Est-Ouest. Il voit en elles un énorme piédestal qui supporte le Sphinx. Et il finit par se demander si elles ne se rattachent pas à l’une des trois petites pyramides des filles de Kheops, avant de se glisser vers celle de Khephren ; puis, vers sa salle du Sarcophage vide. 

En Mai 1905, l’Egypt Exploration Found finance Petrie afin qu’il organise une mission en Nubie. En quelques semaines, celle-ci est montée. Un mois plus tard, Petrie arrive en vue du site Nubien de Nagada. Au bout de trois jours d’investigations, il met au jour le caveau du Pharaon Séti Ier. Quand il y pénètre, il y repère immédiatement l’entrée d’un souterrain. En le longeant, il réalise que ses parois sont recouvertes de textes tirés du « Livre des Portes » et du « Livre d’Am-Durvat » ; ou, autrement dit, du « Livre de ce qu’il y a dans l’Au-delà ». Parmi ceux-ci il détaille deux formules essentielles qui décrivent le chemin nocturne du Soleil dans le Royaume des Morts. Puis, plus loin, il arrive dans une salle aux nombreuses ouvertures, et dont les murs sont ornés de livrets relatifs au Mythe d’Osiris : le récit rapporte comment Horus a obtenu la consécration de son Père.

Ensuite, Petrie dévale un autre corridor. Celui-ci le mène un Sanctuaire souterrain dédié aux Mystères d’Anubis. Il se glisse à l’intérieur d’une pièce dont les façades sont constellées de liturgies issues, elles aussi, du Livre des Morts. Au centre du lieu, il distingue une plate-forme environnée par un fossé rempli d’eau. Il imagine que cette dernière symbolise « l’Ile Originelle à peine émergée de l’Océan Primordial, et sur laquelle doit œuvrer le Dieu Créateur ». En l’observant plus attentivement, il se demande également si elle n’évoque pas en plus le tombeau du dieu Osiris. Et, il revient sur ses pas. 

Finalement, il s’engage dans u troisième boyau. Il s’approche d’un puits ceint de monolithes. Les pierres levées sont colossales, et le nom de tous les dieux Egyptiens sont inscrits sur leurs cotés. Il a donc l’impression de se tenir au-dessus de la bouche de Nout ; là où le Soleil disparaît le soir, afin de sortir de son ventre au matin. Et Iil y remarque encore d’étranges hiéroglyphes.

Mais, les jours suivants, Petrie tourne le dos au caveau de Séti Ier. Désormais, il désire se consacrer à des mastabas qu’il a aperçus à une centaine de mètres de là. Dès lors, sur deux d’entre elles, il discerne des « stèles Djari ». Il déchiffre leurs légendes qui décrivent des Formules Magiques rédigées au cours de la 12ème dynastie, et qui attestent d’un lien entre ce site et le centre Sacré d’Abydos. Et, enfin, considérant l’importance de sa trouvaille, il décide de les faire transférer au British Muséum de Londres.   

En Juin 1905, la consœur de Petrie, Mary Cecil Amherst, elle, étudie plusieurs hypogées de la 6ème dynastie. A leur sommet, elle y repère des pierres tombales. Ensuite, elle déterre leurs momies, leurs amulettes, leurs 850 statuettes, et leurs tables d’offrandes. Puis, non loin de là, elle met au jour une série de fortifications Hyksos ; les conquérants Asiatiques de l’Egypte au cours de la deuxième Période Intermédiaire.

Publicité
Publicité
Commentaires
Mes Univers
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 287 719
Derniers commentaires
Archives
Mes Univers
Newsletter
Pages
Publicité