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12 septembre 2009

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 1531 - 1533

France_moderneA l’aube du 6 Juin, a lieu sur la cote normande, dans le Cotentin, la plus grande opération de débarquement de l’histoire : soutenus par 1200 navires de guerre et bénéficiant d’une totale maîtrise de l’air, 5700 péniches déversent sur les plages, par vagues successives, plus de 200 000 hommes. D’Est en Ouest, Britanniques et Canadiens prennent pied à Gold, Juno, Sword et Utah Beach, les Américains à Omaha et Utah Beach. Le parachutage nocturne préalable de la 6ème division britannique et des 82ème et 101ème divisions américaines, l’intensif pilonnage aérien sur les défenses côtières facilitent la prise à revers du premier échelon de l’ennemi, malgré de violents combats et de sérieuses pertes, surtout dans le secteur de Omaha Beach.

En réalité, abusés par le contre espionnage allié, les Allemands croient à un leurre : ils attendent un débarquement sur les cotes du Pas de Calais. Pour le reste, ils font confiance au « mur de l’Atlantique », dont la conception statique s’oppose à la stratégie de percée et d’exploitation : 12 000 ouvrages bétonnés abritent une partie des 1 600 000 soldats allemands qui occupent les Pays-Bas, la belgique et la france. Hitler est certain de leur invulnérabilité et pense repousser à la mer tout assaillant. Son état major est divisé quant à la riposte à adopter : le général von Rundstedt veut attirer l’ennemi à l’intérieur des terres pour mieux le détruire, le maréchal Rommel préconise de livrer bataille sur les cotes. Sûr de son génie militaire, Hitler prend des décisions incohérentes, que son entourage n’ose pas contester.

De fait, dès le 8 Juin, la tète de pont alliée mesure 56 kilomètres de large et 15 de profondeur. Première ville française libérée après la corse, Bayeux acclame le général de Gaulle le 14 Juin. Le chef de la france libre restaure la légalité républicaine : il installe une administration civile qui succède sans heurts aux fonctionnaires de Vichy et qui préserve le pays d’une occupation militaire anglo-américaine.   

La logistique alliée s’appuie sur la construction de ports artificiels, où transitent hommes et matériels malgré de très mauvaises conditions météorologiques. Quatre oléoducs sous marins acheminent depuis la grande-Bretagne le carburant nécessaire aux troupes. Les Allemands s’accrochent au bocage, propice à la défensive et aux embuscades, mais, avec l’aide de la résistance française et grâce à la supériorité aérienne alliée, Carentan et Cherbourg sont libérées avant la fin Juin. Un mois plus tard, la percée des blindés du général Patton à Avranches permet une rapide exploitation : les Américains se dirigent vers la bretagne puis remontent la loire, tandis qu’Anglais et Canadiens longent le littoral de la manche.

Le 15 Août, un second débarquement a lieu sur les cotes de Provence, entre Cavalaire et Agay. L’opération « Anvil Dragoon » regroupe 300 000 Français, 100 000 Américains, 2000 bateaux et autant d’avions : « Sur tous les navires éclate la marseillaise la plus poignante qu’on n’ait jamais entendue » dit le général de Lattre. La surprise allemande est totale : au soir du 15, deux tètes de pont sont établies de part et d’autre de la vallée de l’Argens, au prix de pertes limitées – 320 morts. Le 16, Fréjus et Saint-Raphaël tombent ; dès le 17 les Américains franchissent les Maures et l’Esterel et se dirigent vers Grenoble. Après de brefs mais durs combats, les Français libèrent Toulon et Marseille, remontent la vallée du Rhône et atteignent Lyon. Le général de Lattre fait bientôt sa jonction en Bourgogne avec les armées venues de Normandie.

Par ailleurs, le 19 Août, après une semaine de grèves des cheminots et des agents de police, Paris se soulève. Les premiers combats sont lancés à l’initiative des F.F.I. parisiens, dirigés par le communiste Rol-Tanguy. Le 20, la ville se couvre de barricades et les insurgés occupent l’Hôtel de Ville. Les avant gardes Américaines sont à Mantes, mais les Alliés veulent contourner la capitale. Des pourparlers entre la municipalité, la résistance et le général von Choltitz, arbitrés par le consul de Suède Raoul Nordling, aboutissent à une trêve, qui préserve Paris d’une répression aveugle. De son coté, le Général de Gaulle ne veut pas se retrouver devant une autorité de fait, originaire des F.F.I. ou installée par les Américains, donc sans légitimité à ses yeux. Il obtient d’Eisenhower l’envoie de la 2ème DB du général Leclerc, qui fonce vers la capitale. Les premiers chars réduisent les ponts d’appui allemands et pénètrent dans Paris, acclamés par la foule, le 24 Août au soir. Le lendemain, Leclerc achève son infiltration et le P.C. de von Choltitz – l’hôtel Meurice – est investi. Le général allemand accepte la reddition ; l’acte est contresigné par Leclerc et par Rol-Tanguy, au vif mécontentement de de Gaulle. Ce dernier descend pourtant à pieds les Champs Elysées le 26, au milieu d’une foule en liesse.

De même, après l’annonce du débarquement, sabotages et harcèlements se multiplient ; cette guérilla inquiète, ralentit et exaspère l’occupant : les représailles sanglantes d’Ouradour sur Glane, de Tulle ou du maquis du Vercors le prouvent. Les résultats sont importants : en Bretagne, les maquisards libèrent de nombreuses villes avant l’arrivée des Américains. Ainsi, les Alliés repoussent vers l’Est et le Nord un ennemi démoralisé et affaibli. Le 15 Septembre 1944, la france est libre à l’exception de l’Alsace-Lorraine et de quelques poches résiduelles sur l’Atlantique. Les Alliés marquent une pause due à une crise passagère d’effectifs, mais reprennent Metz et Strasbourg au mois de Novembre.   

Le chef de la france Libre évoque la rencontre de Yalta dès le 21 Janvier 1945, non sans amertume : « Figurez vous que nous avons entendu dire qu’il y aurait une réunion de plusieurs chefs de gouvernement là-bas. La france n’est pas invitée à participer à cette réunion. ».

Et quelques jours plus tard : « Quoique Messieurs Roosevelt, Staline et Churchill pussent décider à propos de l’Allemagne et de l’Italie, ils seraient, pour l’appliquer, amenés à demander l’accord du Général de Gaulle. Quant à la vistule, au Danube, aux Balkans, l’Amérique et l’Angleterre les abandonneraient sans doute à la discrétion des Soviets. Mais alors, le Monde constaterait qu’il y avait corrélation entre l’absence de la france et le nouveau déchirement de l’Europe. ».

Suisse, première moitié du XXème siècle :

En 1914, de son exil suisse, Lénine dénonce l’Union sacrée au sein de la douma comme la faillite de la 2ème Internationale. Cependant, l’organisation internationale des travailleurs renaît peu à peu ; dans le pays sont organisées des rencontres où les délégués invitent les socialistes à préserver les acquis sociaux.

Par contre, En 1915, à la conférence de Zimmerwald, Lénine pousse à « transformer la guerre impérialiste en guerre civile ». En revanche, la droite du congrès veut la paix à tout prix.

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