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21 septembre 2009

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 1543 - 1545

angleterreEn 1925, un astronome du nom d’Andrew Cromelin remarque qu’il existe dans le Ciel Austral une zone vide de toute Constellation d’un rayon de 36°. Il suppose alors que cette aire zodiacale obscure correspond à l’emplacement du pole 12 000 avant notre Ere ; c’est à dire au moment où, d’après lui, l’Atlantide a été submergée par les flots. Il suggère que la disparition de la constellation est liée à la chute d’une Lune sur la terre, engloutissant avec elle le Continent disparu. Le fragment zodiacal réapparaîtrait certainement de façon différente lors de la prochaine Fin du Monde.

L’hypothèse de Cromelin est la suivante : un jour, à un moment où personne ne l’attendra, un nouveau grand événement astrologique – un groupement spécial de planètes particulièrement favorable – interviendra. En effet, Neptune, Uranus, Vénus, Mercure et Mars se trouveront dans l’alignement de la terre, de la lune et du Soleil. Les cinq globes célestes s’assembleront en Cancer en se disposant sur leur axe. Une ligne tellurique passera par le centre de chacune de ces sphères. Et leur alignement parfait provoquera une sorte de lutte de traction à la corde Cosmique.

Dès lors, le Soleil s’assombrira et perdra tout éclat. Les Etoiles s’ébranleront, avant de tomber du Ciel. La lune se rapprochera de la terre, tandis que cette dernière basculera soudainement. L’Astre de Nuit éclatera ensuite en mille morceaux ; ses rochers, ses gaz, ses blocs de glace se métamorphoseront en un anneau semblable à celui de Saturne. Le tout se désagrégera rapidement et tombera sur le sol en provoquant de grands séismes.

De son coté, l’énorme calotte glaciaire du Continent Antarctique se mettra bientôt à augmenter. Des zones géographiques gelées s’étendront à nouveau ; elles finiront par déclencher un déplacement massif de la croûte terrestre. Et celle-ci glissera en fonction des mouvements de l’orbite planétaire ; tandis qu’elle sera malmenée dans sa lutte contre l’influence des autres Globes Stellaires. Puis, la croûte subira les échos intensifiés de la précession des Equinoxes.

Le Monde sera alors balayé par des ouragans et des raz de marées colossaux. Des tremblements de terre et des éruptions s’enchaîneront. Les océans et les Continents, tentant de réagir à ces Cataclysmes, modifieront l’axe du globe. Les Hommes, contraints par les événements – comme à l’époque du Déluge - se réfugieront sur les montagnes. Ceux-ci deviendront dès lors plus grands, plus forts et subiront des mutations fantastiques. Enfin, une fois cela terminé, l’orientation des pôles se stabilisera ; et comme aux Premiers Temps de la création, un nouveau Continent surgira du fond de l’océan Atlantique.

Pour autant, tout ne sera pas fini : Quelques temps plus tard, Mars entrera dans le champ d’attraction terrestre. Mais il sera trop volumineux pour être absorbé par lui. Il passera seulement à sa proximité. Il capturera son atmosphère, celle-ci se perdant aussitôt dans l’infini de l’Espace. Les fleuves n’auront plus qu’à s’évaporer, les forêts à s’embraser, les océans à bouillir. La terre deviendra donc, en peu de temps, une boule de glace vide toute vie – liquide, végétale ou animale - ; complètement inanimée.

Toujours en 1925, les conservateurs, enfin unis, ont pour Premier Ministre Baldwin et pour chancelier de l’Echiquier Winston Churchill, qui revient sur le devant de la scène politique après le cuisant échec des Dardanelles. Ce dernier acquiert une popularité nouvelle en restaurant la parité de la livre avec l’or sur les mêmes bases qu’en 1913, par le « Gold Standard Act » du 13 Mai 1925. Initiative excellente pour le prestige britannique, pour les milieux financiers qui voient revenir dans la city les capitaux étrangers, mais catastrophique pour l’industrie, dont les produits, très chers, ne peuvent plus s’exporter. Les importations deviennent au contraire si bon marché qu’elles dépassent de 40 % les exportations. Le malaise économique aggrave la crise sociale : la grève générale de Mai 1926 pour l’instauration d’un salaire minimum national est suivie par 4 millions de personnes ; mais la riposte brutale du gouvernement et des patrons, qui veulent des accords locaux et une baisse des salaires, oblige les ouvriers à abandonner la partie. Seuls les mineurs, qui ont commencé la grève, la poursuivent pendant six mois. Leur échec se confond alors avec celui de l’ensemble du mouvement syndical : les lois de 1927 interdisent les grèves de solidarité, la collecte de fonds, la grève générale et les piquets de grève.

Ce sont également les conservateurs qui prennent l’initiative de faire intervenir l’Etat dans l’économie en créant le « Central Electricity Board » et dans la communication avec la « British Broadcasting Corporation » - ou « BBC » - en 1926.

Mais leur politique étrangère est moins brillante : ils dénoncent les accords conclus entre les travaillistes et l’U.R.S.S., se heurtent au nationalisme Indien, tandis que les accords de Locarno et le pacte Briand-Kellogg omettent de garantir les frontières orientales de l’Allemagne.

Début 1927, Joyce le premier rompt avec le bon goût quand il décrit, dans « Ulysse » en temps réel et de « l’intérieur », la journée de Bloom, prosaïque et banale, mais construite comme « l’Odyssée ». Le scandale est si grand que le livre est publié à Paris.

Appartenant à la haute bourgeoisie intellectuelle, respectable et bien mariée, Virginia Woolf vit, quant à elle, de brûlantes amitiés féminines et démonte les mécanismes du « flux de conscience » dans des romans-poèmes comme « Promenade au phare », dont l’absence d’intrigue déconcerte les lecteurs. Editeur avec son mari, elle publie Katherine Mansfield et T.S. Elliot, avant de se suicider en se jetant dans la rivière qui coule au bas de son jardin, les poches remplies de cailloux.

Dans « l’Amant de Lady Chatterley », le plus sulfureux et le plus célèbre de ses romans, D.H. Lawrence raconte les amours d’une aristocrate frustrée avec son garde chasse et exalte une sexualité libérée des contraintes et des tabous.

Le 11 Juillet 1927, on ouvre une des boites de la fanatique religieuse du XVIIIème siècle Joanna Southcott censée contenir quelque chose d’une « signification profonde ». A son époque, cette personne a en effet prétendu être la femme citée en XII de l’Apocalypse qui doit donner naissance au Messie et être sauvée de la mort. Elle a laissé des instructions pour que sa boite soit ouverte en présence de 24 évêques, mais les rares fidèles qui lui restent n’ont pu en trouver qu’un.

La boite contient un pistolet ancien déchargé, des tracts, des breloques, un bonnet de nuit, une bourse et un livre intitulé : The surprise of love ».

Par une froide journée de Janvier 1928, des pièces de cuivre et des morceaux de charbon pleuvent inexplicablement dans les pièces fermées d’une maison de Battersea, à Londres.

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