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19 octobre 2009

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 1594 - 1596

allemagneDésormais, Hitler songe à étendre ses possessions jusqu’à la volga, diviser la russie d’Europe en plusieurs Etats tampons, agrandir la roumanie, la finlande et le gouvernement Général de Pologne. Tenus par une soixantaine de divisions ces territoires fournissent en effet d’immenses richesses à l’Allemagne nazie.

Un « plan pour l’Est » - ou « Ostplan » élaboré par Heinrich Himmler au mois de Mai 1941 prévoit les conditions d’occupation de ces territoires constitués en « marches frontières » ; leur population Slave va être déportée au-delà de l’Oural, à l’exception d’une main d’œuvre asservie par des colons allemands. Selon les termes de l’Ostplan, l’armée allemande va devoir faire preuve d’un « manque total de pitié » à l’égard des populations civiles. Hitler lui même parle d’une « lutte d’extermination ». 

Comme ses généraux, il sous estime la capacité militaire russe : « Il nous suffit d’enfoncer la porte et toute la structure, pourrie, va s’effondrer d’elle même. », confie t’il au général Jodl, l’un de ses plus proches fidèles. Malgré l’immensité du territoire russe, Hitler a toute confiance dans ses troupes, stimulées par les victoires.

Et en effet, les premiers combats paraissent lui donner raison : le 22 Juin 1941, 153 divisions allemandes, dont 17 blindées, bousculent la défense soviétique et déferlent vers l’Est, sur une ligne de front de la mer Baltique à la mer Noire. L’armée soviétique est balayée : les troupes adverses contournent ses dispositifs et font des centaines de milliers de prisonniers. Boudennyï ou Vorochilov ne peuvent se mesurer à Guderian ou à Von Rundstedt, aguerris par les campagnes de 1940. Les divisions blindées couvrent des étapes quotidiennes qui dépassent 40 kilomètres, tandis que la luftwaffe écrase au sol et dans les airs la vétuste aviation soviétique.

Au Nord, le groupe d’armée du maréchal Von Loeb s’empare des pays Baltes, annexés par Staline, et fait le siège de Leningrad. Au Sud, Von Rundstedt conquiert la bessarabie, occupe Kiev et le bassin minier du Donetz. Au centre, les forces blindées du maréchal Von Bock livrent les rudes batailles de Bialystok, Minsk, Viazma et Briansk ; le 20 Octobre, quatre mois après le début des opérations, la wehrmacht se trouve à 1000 kilomètres de son point de départ et à 100 kilomètres à peine de Moscou.

Dans certaines régions, les Allemands sont bien accueillis par les populations, en particulier les minorités lassées des excès staliniens, mais celles-ci déchantent vite : fidèles aux ordres reçus, les SS exterminent opposants et « inférieurs » juste après le passage des troupes, avec une férocité qui choque même les soldats de la wehrmacht. Un « décret sur les commissaires », promulgué par Hitler, ordonne l’exécution immédiate des cadres politiques capturés, pour annihiler toute velléité de résistance organisée. Quatre unités de la « Einsatzgruppen » reçoivent la mission de faire disparaître peu à peu tous les individus jugés « indésirables » par Hitler, ceux dont l’existence physique est une « offense » au Reich. Et les victimes de ces assassinats collectifs sont le plus souvent fusillés à la mitraillette ou abattues d’une balle dans la nuque ; leurs cadavres sont empilés dans les fossés au bord desquels les condamnés sont regroupés.

Par ailleurs, pendant l’été 1941, l’entrée en guerre contre l’U.R.S.S. au nom de « la grande croisade germanique contre le judéo-bolchevisme » exacerbe l’antisémitisme d’Hitler. En deux mois, les « Einsatzgruppen » massacrent environ 50 000 Juifs sur le territoire soviétique. Le 15 Août 1941, Himmler assiste à l’une de ces tueries. L’horreur de la scène le révulse. Il ordonne de chercher des méthodes d’exécution « plus humaines »… pour les bourreaux. En Septembre 1941, la suppression physique des Juifs devient la politique officielle. Les premières directives en vue d’un camp d’extermination sont données. A la fin de l’année, à Chelmno, en Pologne, on commence à tuer dans des camions : un tuyau réinjecte à l’intérieur du véhicule les gaz d’échappement, asphyxiant les hommes entassés à l’arrière. 

Prévue pour le 9 Décembre 1941, puis repoussée au 20 Janvier 1942, la conférence de Wannsee se tient à Berlin. Présidée par Heydrich, qui dirige l’Administration centrale de la sûreté du Reich, elle rassemble les responsables allemands des territoires occupés, des organisations administratives et des services de sécurité.

« L’extermination, déclare Heydrich, est bien plus réaliste que l’émigration. ». Il précise ainsi les étapes de la « solution biologique » : les Juifs vont être poursuivis dans toute l’Europe, déportés dans des camps de concentration puis transférés dans des camps d’extermination. Le projet concerne onze millions de personnes.

A l’issue de la conférence, un véritable plan d’anéantissement se met en place, avec ses infrastructures, ses techniques, et son personnel.

A partir du printemps 1942, se déroule l’opération « Reinhard. Ce premier programme d’envergure est destiné à supprimer les deux millions de Juifs regroupés dans le Gouvernement général de Pologne. Six camps d’extermination sont construits : les voies ferrées ne mènent qu’aux chambres à gaz. A leur arrivée, hommes, femmes et enfants se déshabillent : une douche les attend ; tandis que d’autres prisonniers engouffrent les cadavres dans des fours crématoires. 

De plus, d’atroces expériences d’hybridation y sont effectuées. Or, celles-ci sont mises en place et suivies par des membres de l’ancienne Ahnerberbe. Car les hommes qui les dirigent font malgré tout toujours parti du bureau centralisateur des menées Occultes du 3ème Reich.

De fait, la mort devient une industrie. L’argent, les bijoux, les dents en or, systématiquement prélevées après le gazage, sont versés à la reichbank. Les vêtements sont envoyés à une organisation d’aide sociale. Les cheveux des femmes servent à faire des chaussons. A Belzec, Sobibor, Treblinka, Chelmno et Majdanek, 1 700 000 Juifs sont ainsi exterminés. Auschwitz, le sixième camp polonais, occupe une place à part dans le génocide. Dans ce vaste complexe, plus de un million de Juifs trouvent la mort. Leur seule faute est celle « d’être nés dans un lit et non dans un autre. ».

Dès Mars 1942, de violents raids Alliés se concentrent sur l’Allemagne. Le 29 de ce mois, la royal Air Force détruit le port de Lübeck. Le 31 Mai, plus de 1000 bombardiers pilonnent Cologne. En Juin, Brème est en flammes. En Juillet, la ruhr, Düsseldorf, Hambourg, sont sous les bombes et des avions de l’US Air Force participent aux opérations.

Le commandement Anglais des bombardiers poursuit deux objectifs : raser les grands centres industriels et entamer la résistance des populations.

En Février 1943, le prestige du Führer est gravement atteint par l’écho de la défaite de Stalingrad. Hitler parle d’un « séisme d’une amplitude jamais atteinte » ; il fustige ses généraux : « Ils n’ont pas été capturés, ils se sont rendus volontairement. Paulus avait le devoir de se tuer, comme les grands chefs de jadis qui se transperçaient la poitrine de leur épée quand ils se voyaient perdus. ». Goebbels rappelle publiquement les devoirs du soldat : « Quiconque recule lors d’un combat sera exécuté sans merci. ». De plus, les premières réticences, notamment parmi les colonels, soumis à des ordres absurdes ou incohérents, commencent à se manifester, et la presse mentionne désormais les revers de l’Axe. Tandis que les relations politiques du Reich avec l’Italie se détériorent, la hongrie et la roumanie tentent de négocier avec les Alliés. Car, après Stalingrad, c’est aussi tout l’équilibre diplomatique qui commence à se modifier. 

Désormais, l’économie allemande, qui doit s’adapter aux exigences d’une guerre totale, commence à s’essouffler. Himmler, qui commande la « SS », intensifie le travail forcé dans les camps, au service de l’industrie de guerre allemande. Fritz Todt, qui dirige un service de génie annexe de la wehrmacht, se voit confier une œuvre gigantesque : l’édification du mur de l’Atlantique, une ligne fortifiée reliant les Pays-Bas à l’Espagne. Mais c’est Albert Speer qui réorganise véritablement l’économie. Nommé ministre de l’Equipement et des Munitions, il substitue au pillage une planification moderne et rationnelle. Il obtient des résultats considérables : il triple bientôt la production de matériel militaire. Cependant, le commandement allemand est divisé. Göring, Himmler et Sauckel s’opposent aux réformes du ministre, lesquelles y perdent en efficience.

En Octobre 1944, l’instauration du « Volksturm », l’enrôlement dans l’armée de tous les hommes de 15 à 60 ans, ruine les plans de Speer en lui enlevant la main d’œuvre dont il a besoin. De plus, le blocus et les bombardements alliés privent peu à peu le Reich de ses matières premières.

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