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24 octobre 2009

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 1602 - 1604

HongrieHongrie, première moitié du XXème siècle :

Après le démantèlement de l’Autriche-Hongrie, le pays est redevenu autonome. Horthy lutte alors contre les révolutionnaires communistes et l’Assemblée Nationale Hongroise lui confie la régence au nom du roi Hasbourg Charles IV en 1920. Mais, peu après, il s’oppose à deux tentatives de restauration de ce dernier.

Puis, des groupes fascistes anticapitalistes et antisémites apparaissent en 1922 pour réclamer la révision des traités qui ont mis fin à la première Guerre Mondiale. Bientôt, il existe dans le pays une centaine de mouvements acquis aux thèses nationales-socialistes. Le Premier Ministre Gyula Gombös, les laisse se développer, mais n’hésite pas à dissoudre les sections d’assaut du parti ouvrier et paysan national-socialiste, qui abhorrent un emblème à croix gammée.

Si Ferenc Szalasi crée ensuite le parti des « Croix Fléchées », qui fédère toutes les factions extrémistes, son activisme lui vaut une condamnation de trois ans de prison pour atteinte à l’ordre social.

Or, en même temps, menacée par la petite Entente – alliance de la tchécoslovaquie, de la yougoslavie et de la roumanie -, la hongrie se rapproche alors de l’Italie dès 1927, puis de l’Allemagne à partir de 1936, puissance dont elle espère la révision du traité de Trianon. Jeu diplomatique fort ambigu : des avantages territoriaux recouvrés feraient perdre au pays son identité. « Si l’Allemagne perd, nous perdons ; si elle gagne, nous sommes perdus », dit Paul Teleki, son premier Ministre. 

Pologne, première moitié du XXème siècle :

A la fin de l’année 1920, les armées blanches, mal soutenues par les Alliés, sont refoulés sur tous les fronts. Cependant, la pologne, reconstituée par le traité de Versailles, profite des troubles qui agitent la russie pour récupérer des territoires. Les troupes polonaises parviennent jusqu'à Kiev en Mai 1920, mais une contre-offensive russe les repousse jusqu'à Varsovie. Soutenu par la france et la roumanie, le général Pilsudski contre attaque sur la vistule. Le traité de Riga, signé en Mars 1921, déplace la frontière russo-polonaise de 250 kilomètres plus à l’Est.

De fait, un million d’Allemands doivent évacuer les territoires nouvellement attribués à la pologne – 15 % de la superficie de l’ancien Reich -.

En 1922, l’explorateur polonais Ferdinand Ossendowski prétend avoir rencontré des envoyés du Souverain de l’Argatha lorsqu’il a voyagé en Mongolie quelques mois plus tôt. Ceux-ci lui ont révélé que le Centre Primordial du Monde ne se situe pas sur les contreforts de l’Himalaya, mais aux frontières de cette autre contrée de la planète.

Voici ce que note Ossendowski à leur sujet : « En ce qui me concerne, lorsque je les ai vu, ils avaient forme humaine. Je sais de source sûre qu’ils vivent depuis très longtemps sur la terre, et qu’ils possèdent d’effroyables pouvoirs surnaturels. Mais rien dans leur apparence ou dans leurs vêtements ne les séparent des gens ordinaires, sauf cette sensation de santé et de vigueur physiques sans limites.

En Mai 1926, le maréchal Joseph Pilsudski met fin à la chronique instabilité de son pays par un coup d’Etat. La crise économique le conduit ensuite à durcir un régime déjà autoritaire. Pilsudski meut en 1935 : la « dictature des colonels » lui succède, traite avec l’Allemagne au détriment de la france, et se préoccupe de la défense des frontières orientales.

En 1935, la « Falanga » prône l’installation d’un Etat totalitaire et un antisémitisme farouche. Mais, comme le parti ouvrier national-socialiste, la « Falanga » est marginalisée par le pouvoir, dont l’anticommunisme très actif suffit à mobiliser l’opinion.

Fin Août 1939, Une provocation frontalière, montée de toutes pièces, fournit à Hitler le prétexte pour intervenir. La campagne de Pologne est fulgurante. Le 1er Septembre, Hitler lance l’essentiel de ses forces, soit 63 divisions appuyées par 2000 avions. En sept jours de « guerre éclair » - ou « Blitzkrieg » -, l’armée allemande est devant Varsovie. Assiégée, bombardée sans répit, la capitale dépose les armes le 27 Septembre ; tandis que les Russes occupent bientôt la partie orientale du pays.

Dans la partie de la pologne occupée par les soviétiques, la collectivisation des terres et la socialisation de l’économie commencent aussitôt. Un million de Polonais sont déportés en Sibérie. A Katyn, plus de 4000 officiers de l’armée polonaise sont exécutés. L’Allemagne, quant à elle, impose deux sorts différents à la partie du territoire polonais qui lui revient : l’Ouest et le Nord sont annexés au Reich ; le Centre et le Sud forment le Gouvernement général de Pologne, placé sous l’autorité de l’impitoyable Hans Franck. De plus, considérant les polonais comme des sous-hommes – ou « Untermenschen » -, les nazis multiplient les atrocités. Les Juifs sont les plus persécutés. Ils sont massivement déportés dans le Gouvernement général, où ils sont soumis au travail forcé. En Avril 1940, à Lodz, les Allemands créent le premier ghetto.

Le 16 Octobre, un décret Allemand autour la construction d’un mur d’enceinte autour de la zone juive de Varsovie. Le quartier est désormais hermétiquement clos : seuls peuvent entrer et sortir les Juifs employés dans des entreprises allemandes. Entassés à six ou sept par pièce, les habitants du ghetto souffrent du typhus et de la famine. « En tuant un Juif, on économise une balle qui permet à la race supérieure de conquérir le reste du Monde », se réjouit Hans Franck, le gouverneur général de Pologne.

La dénutrition et la maladie font des ravages : 4618 personnes meurent en une seule semaine. S’y ajoutent les déportations. Leur ampleur est terrible : en un mois, 310 000 Juifs disparaissent. 

A la fin de 1941, « l’Armée de l’Intérieur » est doublée par une « Armée populaire » d’obédience communiste, créée à Moscou. Mais, la découverte du charnier de Katyn – des milliers d’officiers polonais assassinés par le NKVD en 1940 – amène la rupture entre gouvernementaux et éléments prosoviétiques.

Le 13 Février 1943, Himmler donne l’ordre de raser le ghetto de Varsovie. Le 19 Avril, cinq bataillons de la « SS », appuyés par une section d’obusiers, encerclent le quartier. En face, les 70 000 habitants opposent une résistance héroïque. Mais les forces sont trop inégales. Le ghetto est rasé et les derniers Juifs sont déportés.

Pendant l’été 1944, l’Armée Rouge envahit les pays Baltes et la finlande, qui signe un armistice, puis pénètre en Europe Centrale. Les soviétiques s’arrêtent devant Varsovie. Un « comité de Lublin » dirigé par des gouvernementaux s’installe dans la ville. Afin d’imposer le gouvernement de Londres, la résistance intérieure déclenche l’insurrection le 1er Août, alors que l’armée russe approche. Mais, loin d’apporter son aide, Staline laisse les Allemands briser la révolte. Après 63 jours d’héroïsme, Varsovie est rasée, l’armée de l’intérieur a plus de 10 000 morts. Le 17 Janvier 1945, les Soviétiques « libèrent » la capitale pour asseoir un gouvernement provisoire communiste.

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