Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mes Univers
15 novembre 2009

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 1639 - 1641

asie_du_sud_estAsie du Sud-Est, première moitié du XXème siècle :

En 1902, un Archéologue du nom de H. Marchand prend la tète d’une expédition en partance pour le Vietnam. Il commence dès lors à explorer la partie du Territoire de celui-ci comprise entre Kra et Chaiya. Il se dirige ensuite vers une Péninsule qui se resserre progressivement afin de former un isthme séparant l’Océan Indien et le Golfe du Siam. Arrivé là, il met au jour de nombreux Monuments qui lui semblent dater de l’Epoque du Royaume de Srivijaya. Il en découvre d’autres équivalents à Poklaung Garai, à Dong Duong, et à Mi Song. Il exhume encore une gigantesque Nécropole contenant 217 Sépultures. Et, enfin, il réalise que le Royaume de Srivijaya a gouverné cette Région du Vietnam entre le VIIème et le XIIIème siècle de notre Ere.

En 1909, plusieurs Chercheurs Français entament une campagne de fouilles au cœur du Territoire Vietnamien. Au bout de quelques mois, ils repèrent les vestiges d’une Civilisation inconnue. Ils nomment aussitôt cette dernière « Civilisation de Chams ». Et, ils supposent qu’elle s’est étendue très loin vers le Sud entre le Vème et le XVème siècle.

C’est d’ailleurs en réfléchissant sur ce qu’a été la culture Cham que, dans son journal, l’un de ces Savants ose marquer : « Malgré d’incroyables difficultés liées à l’environnement inhospitalier, nous somme parvenu à déterrer un certain nombre de Monuments anciens. A première vue, il apparaît que ceux-ci ont été édifiés autour d’un grand Lac appelé « Tonlé Sap ». Il s’avère qu’ils ont depuis longtemps été engloutis par la terre. Et, il est à souligner qu’ils sont souvent disloqués par un inextricable enchevêtrement de racines, de lianes, et de fougères. ». 

Japon, première moitié du XXème siècle :

Au début de la première Guerre Mondiale, le Japon déclare la guerre à l’Allemagne, bon prétexte pour s’assurer sa possession de Jiaozhou et étendre son influence en Chine à peu de frais.

En 1929, après la chute boursière de Wall Street, la dictature militaire japonaise impose bientôt un protectorat sur la mandchourie, riche en minerais, avant de s’attaquer à la chine, en 1937. La reprise économique nippone, favorisée par la baisse du yen, est orientée vers les industries stratégiques.

En 1938, le parti militaire japonais perd de son influence auprès de l’Empereur à cause des résultats médiocres de la guerre contre la chine. De plus, le Japon redoute la menace soviétique sur la mandchourie, protectorat nippon depuis 1931. Revenu au pouvoir comme président du Conseil après avoir exercé cette fonction en 1937 – 1939, le prince Konoe, plus accommodant, se hâte de conclure avec Staline, le 13 Avril 1941, un accord de non agression et de neutralité pour une durée de cinq ans. La décision contrecarre les intérêts allemands, mais arrange les deux parties : Tokyo peut se consacrer à l’Asie du Sud-Est et Moscou évite un deuxième front, au moment où Hitler prépare activement l’attaque contre l’U.R.S.S.

Par ailleurs, les Japonais profitent de la défaite française de 1940 pour contrôler quelques points stratégiques en Indochine, la frontière Nord du Tonkin et le port de Haiphong, au moment où la grande-Bretagne elle même accepte de fermer la route de la birmanie. Le Japon reste toutefois prudent et refuse la suggestion d’Hitler d’attaquer Singapour et la malaisie : la résistance des armées de Tchang Kaï-chek mobilise déjà un million de soldats nippons.

En Juillet 1941, le gouvernement du mikado impose de nouvelles concessions à l’amiral Decoux, gouverneur de l’Indochine, qui doit céder une base aéronavale près de Saïgon, au nom de la « défense commune ». Cette manœuvre habile répond à deux objectifs : faciliter une éventuelle offensive à large rayon d’action et impressionner les autorités des Indes néerlandaises pour les inciter à poursuivre leurs livraisons de pétrole au Japon. En revanche, elle provoque l’hostilité du président Roosevelt, qui n’a jamais admis les menées japonaises en Chine. Malgré l’avis défavorable de son chef d’état major, celui-ci bloque les avoirs nippons aux Etats-Unis et arrête toute exportation de produits pétroliers. La grande-Bretagne et l gouvernement en exil des Pays-Bas s’associent à cette mesure à double effet, qui doit interdire au Japon toute incursion vers la malaisie et lui ôter toute velléité d’attaque contre la sibérie.

L’état major de la marine impériale, bientôt appuyé par ceux des autres armes, étudie un plan d’invasion et d’occupation des Indes néerlandaises, dont le pétrole est indispensable à l’économie japonaise. Cette marche vers le Sud suscite quelques réticences de l’Empereur Hirohito : menacé par les bastions de Singapour et des Philippines sur ses flancs et ses arrières, le Japon risque un conflit avec les Etats-Unis et la grande-Bretagne. Aussi, l’amiral Yamamoto, chef suprême de la marine, fait t’il adopter le principe d’une attaque préalable contre Pearl Harbor – îles Hawaii -, principale base de la flotte américaine du Pacifique, pour s’assurer la maîtrise totale de la mer. 

La préparation de la guerre se répercute dans la vie politique : le 16 Octobre 1941, le prince Konoe, jugé trop timoré, est contraint de se retirer ; il est remplacé par le général Tojo Hideki. Cette victoire du clan militaire n’exclut pas la poursuite des négociations : le Japon propose l’abandon de l’Indochine, associé à un accord qui préserverait la situation privilégiée en Chine. Le refus de Washington lève les dernières hésitations de Tokyo.

Car, Roosevelt croit intimider le Japon, pour lequel, comme la plupart de ses compatriotes, il n’éprouve que mépris ; de son coté, le gouvernement nippon estime pouvoir mener une courte guerre victorieuse suivie d’une paix négociée. Dans les deux cas, c’est mal connaître l’adversaire. Néanmoins, les pourparlers continuent à Washington.

Le Dimanche 7 Décembre 1941, l’attaque de Pearl Harbor, - 360 appareils quittent leur six porte avions en deux vagues en détruisant 247 avions au sol, et en coulant 8 cuirassés, 3 croiseurs et de nombreux autres bâtiments - sans aucune déclaration de guerre, est un succès stratégique pour le Japon mais une très grave faute psychologique qui provoque une importante vague d’indignation aux Etats-Unis : « le jour d’infamie » balaie les dernières velléités isolationnistes. Les Américains décident de mener une guerre totale, jusqu'à la destruction de l’adversaire.

Pour l’heure, les Etats-Unis doivent assumer une lutte à laquelle ils sont peu préparés : leur réarmement n’a commencé qu’après la défaite française. Les Britanniques ne sont pas mieux placés : le 10 Décembre, des bombardiers japonais coulent leur flotte de Singapour. Les Nippons ont acquis l’absolue maîtrise des mers.

Il ne faut alors que cinq mois aux soldats du mikado pour remporter une série de victoires impressionnantes. Les possessions coloniales anglaises tombent les unes après les autres : Hongkong dès le 25 Décembre, la malaisie le 2 Janvier 1942, grâce à la complicité du Siam, allié objectif du Japon, puis Bornéo le 8. L’assaut contre l’île de Johore et de Singapour débute le 8 Février également, ponctué par de violents combats et une tactique d’infiltration et de débordement de l’armée du général Yamashita. Une semaine plus tard, le général Britannique Perceval doit déposer les armes. Les Japonais font 130 000 prisonniers.

Les Américains ne sont pas plus heureux : coupés de leurs approvisionnements, ils perdent Wake et Guam. Aux Philippines, ils quittent Manille pour se réfugier dans la presqu’île de Bataan. En effet, Américains et Philippins offrent une âpre résistance, mais le défaut de ravitaillement, l’épuisement des hommes et des munitions provoquent la reddition de 76 000 défenseurs le 9 Avril 1942. Réputée imprenable, la forteresse de Corregidor capitule à son tour le 6 Mai après avoir été massivement bombardée. Sur ordre de Roosevelt, le général Macarthur réussit à quitter les Philippines pour prendre le commandement suprême des forces alliées du Pacifique, après avoir prêté un serment solennel : « Je reviendrai ».

Point fort de la ligne de résistance, les Indes Néerlandaises voient leur destin vite scellé. Le 28 Février, la marine impériale japonaise détruit l’escadre alliée hétéroclite de l’amiral hollandais Doorman. Les Nippons prennent pied à Sumatra, Java et Timor. Le 9 Mars 1942, quatre jours après la chute de Batavia, 80 000 hommes de l’armée néerlandaise se rendent. Simultanément, les Japonais s’emparent de Rabaul et les îles Salomon, débarquent en Nouvelle-Guinée et menacent la cote Nord de l’Australie.

A l’autre extrémité de ce théâtre d’opérations, ils achèvent la conquête de la birmanie. Les Anglais parviennent à stabiliser le front aux portes des Indes. Au mois d’Avril, une flotte japonaise attaque l’escadre de Colombo, coule un porte avions et deux croiseurs, ce qui rejette la flotte britannique sur les cotes de l’Afrique orientale.

Par l’intermédiaire d’un « ministère de l’Asie orientale », les Japonais s’occupent des pays conquis et jettent les bases d’un « ordre nouveau » appelé « sphère de coprospérité asiatique ». Celui-ci reçoit une consécration officielle avec les déclarations du prince Konoe et de Matsuoka, ministre des Affaires Etrangères ; outre sa sécurité économique et militaire, le Japon se donne pour objectif et pour mission de diriger les pays asiatiques et de les émanciper de la tutelle occidentale.

Les pays « libérés » sont dotés de régimes dits « nationaux », en réalité des pouvoirs fantoches à la solde des Nippons. La fameuse « sphère de coprospérité » cache mal une oppression militaire et policière – la « Kempeïtaï est la version japonaise de la « Gestapo » -, une exploitation économique féroce, avec des réquisitions massives de produits alimentaires, de matières premières et énergétiques, et l’asservissement d’une main d’œuvre forcée : la construction du chemin de fer du Siam à la birmanie coûte la vie à plus de 100 000 travailleurs asiatiques et à 16 000 prisonniers de guerre anglais.

Publicité
Publicité
Commentaires
Mes Univers
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 287 617
Derniers commentaires
Archives
Mes Univers
Newsletter
Pages
Publicité