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Mes Univers
6 février 2010

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 1689 - 1691

marocMaroc, seconde moitié du XXème siècle :

En 1954, au début de sa carrière, Marc Valentine – qui est l’un des premiers explorateurs sous-marins de notre époque – fait une découverte exceptionnelle au large des cotes Marocaines : il met à jour un mur de pierre aux dimensions incroyables. Constitué de blocs équarris placés les uns à coté des autres, celui-ci doit mesurer plus de douze kilomètres de long. Valentine émet donc sa propre hypothèse sur le Continent disparu de l’Atlantide ; laquelle va bientôt relancer de nombreuses recherches sur le sujet.

Pour Valentine, l’Atlantide ne s’est pas abîmée dans les flots de l’océan Atlantique. Elle s’est effondrée quelque part en Méditerranée. Une véritable ville submergée retrouvée au large de Marseille par plusieurs de ses confrères vient d’ailleurs à point nommée pour renforcer sa thèse ; ceux-ci la rattachent immédiatement aux vestiges de Valentine ; et l’assimilent aux restes de la contrée Mythique ; tandis qu’une expédition océanographique répertorie au large de Cadix les traces d’une culture ressemblant à celle de l’Egypte la plus ancienne.

Des colonnes et des routes apparaissent sur les fonds marins du site. Sur une petite île voisine, se rencontrent les ruines d’une cité antique couvrant des dizaines d’hectares ; ses fragments ressemblant étrangement à ceux immergés non loin de là. Désabusés, les chercheurs sont bien obligés de reconnaître la validité de l’hypothèse de Valentine : une grande île – peut-être l’Atlantide – s’est effectivement effondrée dans ce secteur plusieurs milliers d’années auparavant.

La méditerranée se ferme : la plaque africaine « percute » en effet la plaque européenne, ce qui expose les riverains de la méditerranée à des risques de séisme. Le 1er Mars 1960, c’est le Maroc qui en est victime : la ville d’Agadir, peuplée de plus de 35 000 personnes, dont 6000 ressortissants français, est détruite à plus de 90 %. On déplore 2500 morts et au moins 30 000 sans abris. La croix Rouge française propose son assistance.

Territoire désertique, la province espagnole du Sahara occidental est convoitée par le Maroc et la mauritanie : elle compte d’importants gisements de phosphates. En Octobre 1975, la cour internationale de Justice de la haye rend un avis sur le litige frontalier en préconisant l’organisation d’un référendum. En Novembre, l’Espagne convient de partager ce territoire entre les deux pays. Mais les populations ne l’entendent pas ainsi. Soutenu par l’Algérie, le Front Polisario de libération s’oppose à cette double annexion. En Février 1976, il proclame la naissance de la république Arabe sahraouie démocratique et des affrontements opposent le Front Polisario à ses voisins. En 1979, la mauritanie renonce à ses prétentions sur la région qui lui ont été concédées. Immédiatement, cette dernière est annexée par le Maroc. Les condamnations de l’O.N.U. n’y font rien : en 1980, pour réduire la résistance sahraouie, le souverain marocain Hassan II fait édifier autour de la région un mur censé l’encercler.

Algérie, seconde moitié du XXème siècle :

Le 1er Novembre 1954 éclatent les « événements d’Algérie » : plusieurs attentats spectaculaires sont perpétrés par les nationalistes. Nommé gouverneur en 1955, Jacques Soustelle propose des réformes visant l’intégration des musulmans. Mais, en 1956, l’Algérie voit la tunisie et le Maroc, ses voisins, obtenir l’indépendance. Avec leur aide, le F.L.N. se fortifie. L’insurrection, d’abord limitée aux Aurès, ne cesse de s’étendre. La même année, le Front Républicain – qui rassemble la gauche non communiste – reconnaît la « personnalité algérienne ». Mais devant l’opposition des pieds noirs, le gouvernement de Guy Mollet recule. Robert Lacoste, qui succède à Soustelle au poste de gouverneur, reçoit pour mission d’obtenir un cessez le feu par les armes. Le contingent se renforce : de 100 000 hommes, il passe à 400 000. Bientôt, le F.L.N. recule et une solution négociée paraît possible. Mais, en Octobre, un avion frété par le gouvernement marocain est détourné sur Alger ; cinq chefs nationalistes sont arrêtés. Ben Bella est parmi eux. Tout est remis en cause.

De Janvier à Septembre 1957, le F.L.N. lance la bataille d’Alger. Les attentats se multiplient. A l’intérieur du pays, dans le bled, l’Armée de Libération Nationale résiste : le congrès de la soummam renforce son unité. En Février 1958, la france bombarde un village frontalier tunisien, Sakiet-Sidi-Youssef.

Le tollé international qui s’ensuit fait craindre aux pieds noirs que la métropole ne sacrifie leurs intérêts. Le 13 Mai 1958, à Alger, les Français d’Algérie descendent dans la rue et occupent le Gouvernement Général.

De plus, face aux émeutes, à l’insubordination d’une partie de l’armée – les généraux Massu et Salan se joignent aux insurgés -, le président René Coty fait appel au Général de Gaulle. Investi comme président du Conseil le 1er Juin 1958, de Gaulle obtient les pleins pouvoirs pour six mois. Cette crise porte le coup de grâce à la 4ème République.

Le 4 Juin, à Alger, la foule hurle « Algérie française ». De Gaulle répond : « Français, je vous ai compris. ». Au Gouvernement Provisoire de la république Algérienne, le G.P.R.A., qui vient de se constituer, il offre « la paix des braves ». Le G.P.R.A. refuse. L’armée commandée par le général Challe quadrille efficacement le pays, mais la guerre continue. La solution ne peut être que politique. Le 16 Septembre 1959, de Gaulle se prononce pour l’autodétermination. En Janvier, s’estimant trahis, les pieds noirs investissent Alger : la troupe doit intervenir pour mettre fin à la « semaine des barricades ». Le 11 Avril 1961, lors d’une conférence de presse, de Gaulle se montre acquis à l’indépendance. Révoltés, Salan, Challe, Zeller et Jouhaud – « un quarteron de généraux en retraite » - provoquent un putsch, qui avorte rapidement. Décidé à poursuivre la lutte, Salan prend la tète de l’Organisation Armée Secrète, pratique un terrorisme aveugle et multiplie les assassinats. Mais il ne peut empêcher la conclusion des accords d’Evian, le 18 Mars 1962. Le 1er Juillet 1962,  les Algériens approuvent l’indépendance  par 5 975 581 « oui »  contre 16 534 « non ».

L’O.A.S. se lance alors dans une politique de sabordage : incendie de la faculté d’Alger, sabotage d’installations pétrolières, destruction d’écoles, meurtres de fonctionnaires. En vain, l’armée tire sur les manifestants de l’O.A.S. et laisse dans la rue 49 morts et 200 blessés.

Cependant, des l’été 1962, un conflit oppose le G.P.R.A. et le « bureau politique » formé autour de Ben Bella. Le nouvel Etat frôle la guerre civile. Le 25 Septembre 1962, l’Assemblée Nationale Constituante proclame la naissance de la république Démocratique et Populaire Algérienne. Le gouvernement Ben Bella compte cinq militaires, dont Houari Boumediene. Le pays s’engage dans une révolution socialiste, mais il est désorganisé par l’exode de 800 000 Européens. La constitution est promulguée le 8 Septembre 1963 et Ben Bella est élu président. Cependant, l’instabilité demeure : le F.L.N., parti unique, est tiraillé entre ses nombreux courants. Le 1er Juillet 1965, Boumediene renverse Ben Bella et instaure un régime autoritaire. 

Après les troubles de 1988, le F.L.N., au pouvoir depuis l’indépendance, est discréditée. En 1991, après l’annulation du premier tour des élections favorables aux islamistes, la lutte entre les autorités militaires et le Front islamique s’intensifie ; attentats et meurtres se multiplient. Du coup, l’Algérie cesse de soutenir les rebelles sahraouis, qui refusent d’être intégrés au royaume du Maroc, et qui doivent se résoudre à de difficiles négociations, sous les auspices de l’O.N.U. 

Chypre, seconde moitié du XXème siècle :

En 1959, la guerre civile qui déchire Chypre depuis plus de dix ans est sur le point de s’achever. Peuplée à 80 % de Grecs et à 20 % de Turcs, cette île, un peu plus grande que la corse, est située en Méditerranée Orientale, près des cotes turques et syriennes.

Car, en 1947, les Anglais lui proposent un statut libéral, ce que rejette la majorité de la population qui demande purement et simplement « l’enosis », l’union avec la grèce, ce que la minorité turque ne peut admettre ; en riposte, cette dernière exige le « taksim » - partage de l’ile entre la grèce et la turquie -. L’Organisation Nationale des Combattants chypriotes – EOKA -, dirigée par le colonel Ghrivas, engage alors une guerre civile où les Britanniques tentent tant bien que mal de préserver les intérêts Turcs. L’Eglise Orthodoxe autocéphale de l’île, dirigée d’une main de fer par Monseigneur Makarios, ne parvient pas à faire admettre l‘enosis. L’accord anglo-hélleno-turc, signé à Zurich en Janvier 1959, aboutit en fait à un compromis, dans lequel la communauté internationale reconnaît l’indépendance de l’île, où les deux communautés rivales entament une difficile cohabitation.

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