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12 février 2010

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 1703 - 1705

France_moderneEn 1956 également, sous l’impulsion des Etats-Unis, la france choisit le retour au libre-échange. L’accord du GATT – ou « Général Agreement on Tariffs and Trade » -, accord général sur les tarifs douaniers et le commerce, signé à Genève, organise la politique douanière. Il prévoit la suppression des contingents – qui réglementent les quantités autorisées à l’importation -, l’abandon des pratiques discréminatoires – qui interdisent de fait l’entrée des marchandises -, et l’abaissement progressif des tarifs douaniers. Bientôt, les pratiques douanières sont partout en voie d’abandon. Parallèlement la révolution qui a lieu dans les transports réduit les coûts du fret. Les flottes se spécialisent, la taille des navires augmente, le trafic se fait de plus en plus massif et lointain. Le volume du commerce mondial progresse désormais de 8 % par an, soit plus vite que la production. Cette libéralisation des échanges sert les intérêts des consommateurs, mais elle conduit à une forte dépendance des pays les uns vis à vis des autres.

Par ailleurs, la guerre froide et la montée de la concurrence internationale poussent la france à rivaliser avec d’autres nations pour maintenir ou accentuer son influence. L’avance technique dont jouissent les Etats-Unis leur permet de vendre leurs brevets dans le Monde. Mais, en France, l’accent est mis sur la recherche. L’action conjointe de l’Etat, des grands laboratoires, des universités, des fondations scientifiques, débouche sur d’immenses progrès techniques, largement et rapidement diffusés parmi les populations dont le mode de vie change.

Car, le travail dans les campagnes reste encore notablement archaïque. Pourtant, désormais, le monde agricole mène sa « révolution silencieuse ». Grâce à l’aide de l’Etat, qui soutient les prix, aux initiatives des syndicats et à la soif de nouveauté des jeunes générations, le mode de vie paysan change d’une manière radicale. La motorisation et la mécanisation s’imposent. Le recours aux engrais chimiques et aux espèces végétales hybrides nées de la recherche en laboratoire permet de tripler les rendements. Mais le progrès s’accompagne d’un regroupement des exploitations ; il réduit les besoins en main d’œuvre et engendre un exode rural, dont les jeunes sont les principales victimes et qui désertifie les campagnes. Les agriculteurs doivent affronter l’isolement, l’endettement – revers inévitable de la modernisation – et voient leurs prix de vente laminés par la surproduction.

L’industrie, moteur essentiel de la croissance, elle, absorbe la majorité des investissements et attire un nombre de plus en plus élevé d’actifs. Mais les secteurs traditionnels – sidérurgie, textile, chantiers navals – ne progressent plus que lentement. Là aussi, la concentration érode l’emploi. Les industries de pointe, dynamiques, jouent un rôle stratégique dans la compétition et bénéficient donc d’un soutient constant de l’Etat. L’aéronautique profite de l’essor des avions à réaction, puis de la compétition engagée entre Soviétiques et Américains pour la conquête de l’espace. L’invention du transistor, puis l’apparition des circuits intégrés, assurent le succès croissant de l’ordinateur. La télévision conquiert le marché et le développement des télécommunications commence à s’élargir. 

Le progrès bouleverse les habitudes. Le secteur chimique fournit des quantités croissantes de produits de synthèse. Les textiles synthétiques, les plastiques, s’imposent au quotidien. La recherche médicale permet d’allonger l’espérance de vie. Les grandes industries de consommation – automobile, électroménager, électronique grand public – prospèrent et le taux d’équipement des ménages progresse rapidement.

Désormais, le secteur tertiaire, qui regroupe les activités de service, tend à devenir prédominant. L’amélioration des conditions de vie favorise les activités de loisir, le tourisme, la culture, mais elle entraîne aussi l’explosion des dépenses de santé, d’instruction, de logement. La structure sociale change : face aux ouvriers et aux paysans, employés et cadres sont largement majoritaires.

Toujours en 1956, Robert de Laguerre étudie longuement certains écrits issus d’Ur et de Babylone. Et, peu à peu, il fonde sa propre théorie sur leurs origines : il pense alors en effet que le pays des Sept Fleuves commence non loin de l’Akkai ; et qu’il est le point central des Civilisations Chinoise et Sumérienne. Il suppose en outre que l’Hyperborée se trouvait alors à cet endroit, que sa société a formée le premier Empire du Monde, et que la ville d’Akkad a été sa principale capitale mésopotamienne.

Or, quand il s’attaque à la civilisation Grecque, mais surtout à sa Religion, il remarque : « Poséidon devint le dieu de la mer, et c’est pour cette raison qu’il abandonna une partie de ses fonctions chtoniennes à l’infernal Hadès. Mais il faut savoir que l’Orient n’est pas étranger à cette mutation ; on retrouve en effet ce genre de répartition dans la cosmologie des Sumériens, des Akkadiens, ainsi que dans celle des Egyptiens, des Hittites et des Cananéens primitifs. Il n’est donc pas faux de dire que les Sumériens, les Egyptiens et les Grecs ont tiré leur littérature et leur Mythologie d’un système théologique commun, mais très ancien. Et ce n’est pas pour rien, à mon avis, que chacun de ces peuples a gardé le souvenir d’un Déluge ayant jadis détruite une ancienne Civilisation puissante et prospère. 

Supposons donc ainsi qu’à la fin du VIème millénaire avant J.C., quelque part autour de l’océan Indien, une société technologiquement avancée ait été détruite par une inondation. Supposons ensuite qu’il s’agissait d’une société maritime. Supposons encore qu’il y ait eu des survivants, et que certains d’entre eux soient partis sur leurs bateaux en direction de la mésopotamie, de la grèce et de l’Egypte ; qu’ils y aient débarqué et qu’ils se soient mis à civiliser les peuplades primitives qui se trouvaient là. Ce n’est pas impossible.

Mais plus encore : quand on y regarde de plus près, toutes ces Civilisations n’ont pas adoré qu’une seule divinité Lunaire. En Egypte, l’une d’elles était associée à Thot ; en Mésopotamie, une autre était rattachée à Sin ; et en Grèce, une troisième à Chronos. Je pense donc que les nouveaux venus ont encouragé la déification de cet astre, tout à la fois remarquable, familier, et pourtant – en même temps – effrayant et fantomatique pour maintenir ces populations sous leur tutelle. En outre, ce thème du « Père Fondateur », du « Grand Prophète », du « Législateur » ou du « Messie » sauvé des eaux, se retrouve partout ; que ce soit dans les Ecritures, dans la mythologie Egyptienne, ou dans les Légendes du Moyen-Orient. On les y croise si fréquemment que ce ne peut pas être l’effet du hasard.

Je ne prétends pas que tous les individus aient été d’authentiques survivants de cette hypothétique Hyperborée ou de cette Civilisation techniquement avancée qui a été le berceau de la mésopotamie, de l’Egypte ou de la grèce, mais il existe beaucoup de soupçons. ».

D’un autre coté, en 1956, la natalité explose. C’est le « baby-boom ». Le nombre des naissances s’établit aux alentours de 800 000 par an. La population augmente bientôt de 10 millions d’habitants. Les jeunes arrivent en masse sur le marché du travail. Mais la hausse de la productivité entraîne déjà en léger ralentissement des créations d’emploi.

Fin 1956, un Archéologue du nom de M. Roulard entreprend un certain nombre de fouilles au cœur du prestigieux site de Vix. Au bout de quelques semaines d’investigations, il en conclut que celui-ci date, au moins, du VIème siècle avant J.C. Peu de temps après, il y met au jour un Sépulcre monumental, à l’intérieur duquel il découvre le cadavre d’une femme, ainsi que le plus fabuleux trésor Celte jamais sorti de terre. Ce qui lui fait écrire à son propos :

« Je suis persuadé qu’à Vix, les Celtes ont dû ériger des dizaines de sépultures. Ils ont dû les bâtir à l’aide de pierres brutes ; puisqu’ils croyaient que la roche prélevée sous cette forme, était révélatrice des Forces Souterraines et Telluriques de la planète. Ils ont également dû élever leurs Caveaux Circulaires, de sorte que leur entrée se retrouve au Centre du Monument, et que les Sarcophages qui y étaient rangés, soient dirigés vers l’extérieur. Je me demande d’ailleurs si cette manière de procéder n’est pas issue d’un Savoir détenu par les précurseurs de leurs Druides ? Et je m’interroge aussi sur le fait que, si cela a été le cas, si ils ne considéraient pas les résidus de cette Connaissance comme ayant le Pouvoir d’Invoquer des Divinités Solaires – telles Belen ? Ou, si ce n’est pas pour cette raison qu’ils ont toujours construit un autel constitué de deux pierres verticales surmontés d’une roche très large, non loin de l’entrée leurs hypogées ? ». 

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