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Mes Univers
16 février 2010

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 1711 - 1713

France_moderneEn Juillet 1970, un Esotériste du nom de X. Lebrunet écrit un article dans lequel il explique : « Les Druidesses de l’île de Sein étaient des Prêtresses nées en Atlantide. Elles habitaient là où se trouve actuellement le Mont-Saint Michel ; elles y formaient de Puissants Collèges. Car, à l’intérieur des Chambres Souterraines dont elles avaient la garde, elles étaient capables d’ausculter la terre. Elles avaient la possibilité d’enregistrer l’intensité et la fréquence des Courants Telluriques. Et elles étaient aptes de redistribuer cette Force à leur guise.

Par ailleurs, d’autres histoires du même genre – Crétoises, Grecques, Egyptiennes, ou Sumériennes – évoquent également des endroits semblables. Ainsi, dans la légende de Gilgamesh, au moment où celui-ci cherche à devenir Immortel, son ami Enkidu ne lui révèle t’il pas un élixir de longue vie détenu par un Alchimiste, au sein d’une île Mystérieuse gouvernée par des Magiciennes ?

Je me dis donc que tous ces Contes ne peuvent avoir qu’une seule et même Origine : l’Atlantide. ».

Le 9 Novembre 1970, les Français apprennent avec stupéfaction que Charles de Gaulle est mort, peu avant de dîner, dans sa propriété de Colombey les deux Eglises. La nouvelle bouleverse car, de guerres en crises, on pensait presque que le Général de Gaulle était éternel.

Les funérailles à Colombey les deux Eglises sont d’une grande simplicité, mais la messe dite à Notre Dame de Paris en présence des chefs d’Etat et de gouvernement du Monde entier est une cérémonie grandiose. Seules fausses notes : les sanglots du général Bokassa qui hurle « mon papa, mon papa », au grand agacement de l’amiral Philippe de Gaulle ; el le journal « Hara Kiri » qui titre : « Bal tragique à Colombey : un mort », faisant allusion à l’incendie d’un dancing qui a fait 146 morts le 1er Novembre.

Le mouvement de contestation de Mai 1968 à, malgré sa défaite politique, profondément marqué les Français et nombreux sont les militants qui poursuivent le combat politique. Les gauchistes tentent de rallier à leur mouvement le monde ouvrier, et tout particulièrement les usines Renault. C’est là que le 25 Février 1972, un vigile abat un jeune militant maoïste, Pierre Overney, dont l’enterrement est suivi par 400 000 personnes.

On décèle aussi l’influence des « contestataires » dans l’affaire Brigitte Dewevre, jeune fille assassinée à Bruay en Artois : le juge d’instruction, apparemment hostile à l’establishment, s’obstine à mettre en cause un notable de la petite ville, avant d’être dessaisi de l’affaire. Un peu plus tard, les horlogers de l’usine Lip refusent la mise en liquidation de l’entreprise et poursuivent une fabrication sauvage. Bientôt, un quotidien se fait l’écho de ces luttes : Serge July, un ancien de la gauche prolétarienne, annonce le lancement de « Libération ». 

En Novembre 1973, la france fait un constat amer : la croissance ne gomme pas les inégalités régionales ; l’essor des échanges maritimes favorise le littoral, mais les « pays noirs » sont confrontés au déclin du charbon et du textile. Les montagnes et de nombreuses zones rurales se désertifient. Les plans d’aménagement du territoire se révèlent incapables de limiter l’attrait qu’exercent les régions fortes, les grandes villes, les axes navigables, les fronts de mer.

Le progrès social est indéniable : le niveau de vie triple. Le « cercle vertueux » du taylorisme-fordisme assure une consommation de masse, qui évite la surproduction. Le développement de l’Etat providence se traduit par l’acquisition de droits nouveaux : droit au travail, à un revenu minimal, à une protection contre la maladie, les accidents, à une prise en charge des retraites. Mais le coût de la croissance est élevé. Les travailleurs indépendants, paysans, artisans, petits commerçants, s’effacent au profit des salariés dont la vie se résume trop souvent au triptyque « métro-boulot-dodo ». Les sociétés industrielles secrètent des catégories d’exclus ; et le malaise s’étend inexorablement. 

En Décembre 1973, un français du nom de Robert de Laguerre pense que Thulé est le « Pays des Sept Fleuves » de la région de l’Akkai et du Taurus. Pour lui, il s’agit là du point d’origine des Civilisations Chinoise et Sumérienne. En se référant aux textes de ces deux sociétés antiques qui décrivent les Hyperboréens comme un peuple heureux, vivant sous un climat égal, et avec six mois de jour et six mois de nuit, pour lui, il n’y a pas de doutes : leur lieu de naissance se situe au Nord, et plus particulièrement aux alentours de l’Akkai.

A partir de 1974, les activités liées à l’énergie – donc à son prix – sont les premières touchées par le « choc pétrolier » : construction automobile, aéronautique et chantiers navals. Face à une brusque poussée inflationniste, un déséquilibre de sa balance commerciale et l’impossibilité de poursuivre une croissance fondée sur une énergie peu coûteuse, la france institue une politique d’austérité qui provoque la montée du chômage. Le pays connaît alors la « stagflation », combinaison délétère d’atonie économique et de forte hausse des prix.

Mais l’enrichissement rapide des pays de l’O.P.E.P. lui permet de se fournir auprès des pays industrialisés : ils ouvrent de vastes chantiers, achètent des produits manufacturés et recyclent leurs capitaux dans les entreprises et les banques européennes, japonaises ou américaines. Massivement prêtés au tiers-monde, ces « pétrodollars » amortissent les difficultés et maintiennent le dynamisme du commerce international. Les salaires continuent d’augmenter en France, où les chômeurs reçoivent des allocations ; la reprise paraît s’installer. La crise du pétrole est assimilée à un accident de parcours certes douloureux, mais temporaire.

D’un autre coté, la france diversifie ses sources d’approvisionnement : elle achète désormais des hydrocarbures à l’Algérie, à l’U.R.S.S. ou au Gabon. Le gouvernement incite à traquer le gaspillage : il faut mieux isoler les habitations, réduire le chauffage, rationaliser la production, mettre au point des automobiles moins gourmandes, récupérer les métaux, le papier et les matières plastiques, pour la plus grande joie des écologistes. Le recours aux énergies nouvelles connaît des fortunes diverses : les centrales nucléaires se multiplient, mais les énergies dites « douces » - solaire, géothermie, pompes à chaleur, éoliennes – ne sont pas très efficaces. Cependant, du fait des nouveaux comportements, des mutations technologiques et de la récession, le marché du pétrole devient bientôt excédentaire et le cours du baril s’effondre.

Le 19 Mai 1974, la france a un nouveau président, Valéry Giscard d’Estaing. Agé de quarante-huit ans, il fait figure de jeune homme si on le compare à ses prédécesseurs. Dès son accession au pouvoir, V. Giscard d’Estaing se montre libéral : il fait abaisser à dix-huit ans l’âge de la majorité légale, lance une réforme des prisons, et son ministre de la santé, Simone Veil, fait adopter par le Parlement la loi sur l’interruption volontaire de grossesse, qui met fin à des décennies d’avortements clandestins.

Pourtant, la cote de popularité du président s’effondre très vite. Les réformes lui ont aliéné les sympathies de son électorat conservateur, sans pour autant lui valoir celles de la gauche. De plus, c’est à ce moment là que la france est touchée par la crise économique, dont les effets suscitent l’animosité des Français.

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