De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 1735 - 1737

En 1985, certains savants étudient minutieusement le site de Stonehenge, qu’ils nomment « Choréa Gigantum » - ou « Danse des Géants » -. Ceux-ci savent très bien que ce genre de rassemblement mégalithique existe un peu partout en Europe et en Afrique du Nord. Ils recueillent depuis longtemps toutes les Légendes ayant trait à eux ; entre autre, ici : « Un Géant habite encore sous un dolmen, et il n’est pas souhaitable de passer par là durant la nuit. » ; ou là : « On risque d’être maltraité par un Géant, et même d’être dévoré par lui, car celui-ci est parfois un Ogre s’acharnant sur tous les êtres vivants qui passent à proximité. ».

En 1990, à son départ, Margaret Thatcher peut se prévaloir du dynamisme de l’économie britannique, elle a su également encourager le mérite et le travail. Cependant, le bilan social, préoccupant, pèse sur l’avenir. En Novembre 1990, c’est le plus « thatchérien » des candidats à sa succession – issu comme elle d’un milieu modeste – qui la remplace : John Major, qui est cependant vite vilipendé dans son propre camp.

En 1991, le 21 Juin – jour du Solstice d’Eté -, une fête populaire dont l’origine remonte à la nuit des Temps, se déroule dans la plaine de Salisbury, aux alentours du site de Stonehenge. Les populations des localités environnantes se réunissent en effet à cet endroit à cette date, une heure ou deux avant l’aube. Puis, religieusement, elles attendent pour assister au lever du Soleil.

Un auteur anonyme écrit à ce propos : « Tout entier placé sous le signe du Soleil Triomphant, Stonehenge reste, à la fois, un Observatoire et un Temple. Là, ce sont déroulées dans le passé lointain qu’était notre jeunesse, les cérémonies de fidélité au rythme des saisons. Des milliers d’hommes et de femmes accouraient alors dans la plaine de Salisbury. Cela se passait, comme aujourd’hui, en cette Nuit la plus courte de l’année, au Solstice d’Eté. ».

En 1993, le Savant D. Mylos s’interesse à un certain nombre de Cultures Néolithiques qui se sont développées dans tout le Sud-Est Asiatique à partir du X^ème millénaire avant J.C. Puis, il rédige un Mémoire les concernant, où il marque :

Les premières industries Hoabinhiennes remontent au IX^ème millénaire avant notre Ere. Elles se sont développées par l’intermédiaire d’une Economie qui n’était plus seulement basée sur la cueillette des plantes sauvages. Comme le montre le site Archéologique de « Spirit Cave », elles ont crû à l’aide de l’une des plus anciennes forme d’Agriculture inventées par l’Homme. Et, ce sont elles qui ont permis la diffusion du riz, de l’igname, du taro, de la canne à sucre, ou de la banane, dans tout le Sud-Est Asiatique, en Inde, et dans la plupart des îles du Pacifique. ».

Et plus loin : « En étudiant les plans de la nécropole de Ban Chiang, j’ai très vite réalisé qu’elle a été construite au cours de trois Périodes différentes. La plus ancienne se situe entre 3600 et 1000 avant notre Ere : elle est caractérisée par la manière dont sont inhumés les corps. En effet, apparemment, les Rituels qui ont été utilisés à cette Epoque, et dont la signification m’échappe encore, a permis la manipulation de crocs de tigres, et d’ornements en os ou en corne. Mais c’est au cours de la période suivante que les preuves d’une hiérarchisation Sociale deviennent plus évidentes.

De fait, les Caveaux de la nécropole de Ban Chiang paraissent apparentés à une Période fixée entre 1000 et 300 avant J.C. Elles montrent des traces de Cérémonies marquées par un luxe ostentatoire : l’emploi de bracelets et d’anneaux en Bronze est généralisé. Et l’utilisation de Statuettes en terre cuite représentant des bovidés Thaïlandais tels que le buffle d’eau, se diffuse partout. 

Belgique, seconde moitié du XX^ème siècle :

Le « Journal de Spirou » devient hebdomadaire le 10 Janvier 1948 et passe également à une numérotation continue. Les jeunes lecteurs retrouvent ainsi – après l’interruption de la seconde Guerre Mondiale – tous leurs héros : Tif et Tondu, Dick Tracy et Tex le cow boy, venus d’Amérique, ainsi que la série « Spirou et Fantasio », pour laquelle André Franquin succède à Jijé.

Dans l’hebdomadaire, qui a aussi une édition en flamand, on trouve des biographies illustrées, avec d’abord celle de Godefroy de Bouillon. La première des « Belles histoires de l’oncle Paul », elle, ne commence qu’en 1951, avec des illustrations de Paape, et Peyo fait son entrée l’année suivante pour reprendre la série « Johan et Pirlouit », où les Schtroumfs, petits bonhommes bleus au bonnet blanc, ne jouent encore qu’un rôle secondaire.

Le 17 Avril 1958, le roi des Belges, Baudouin I^er, inaugure « l’Expo 58 ». Sur plus d’un million de mètres carré, 51 pays montrent le meilleur de leurs productions. Le clou de la manifestation, visible de partout, se trouve au pavillon belge : il s’agit d’une gigantesque structure de 40 mètres de haut, « l’Atomium ». Cette sculpture-monument représente un cristal de métal, grossi 200 milliards de fois. Celui-ci est formé d’un « noyau » auquel sont reliées neuf sphères de 20 mètres de diamètre, qui représente un atome.

Dans son discours, le roi précise bien cependant que ni la science ni la technique ne suffisent à faire une Civilisation.

En 1973, les « Six » de la communauté Européenne deviennent « Neuf » avec les adhésions de la grande-Bretagne – acquise en trois candidatures et onze ans de négociations -, du Danemark et de l’Irlande ; la grèce devient membre en 1981.

Au stade du Heysel, près de Bruxelles, les forces de l’ordre ne prennent pas bien la mesure du fanatisme des supporters britanniques, ivres de chauvinisme et de bière. Le 29 Mai 1985, celles-ci laissent les hooligans, partisans de Liverpool, entrer en contact avec les Italiens venus soutenir la « Juventus » de Turin pour la finale de coupe d’Europe. L’affrontement fait 39 morts, dont 26 Italiens, la plupart par étouffement, car les supporters britanniques écrasent sciemment leurs « adversaires » contre le mur du stade. Six des victimes ne seront jamais identifiées.

Le mois suivant, la fédération Européenne des associations de football suspend pour une durée indéterminée toute participation britannique à des rencontres internationales. Mais la leçon ne porte guère.