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4 mars 2010

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 1741 - 1743

yougoslavieYougoslavie, seconde moitié du XXème siècle :

A l’issue de la seconde Guerre Mondiale, Josip Broz, dit Tito, s’assure le contrôle de la quasi totalité de l’ancien royaume, au prix d’immenses sacrifices et d’une féroce répression.

Communiste convaincu, rompu aux pratiques staliniennes, agent du Kominform mais patriote résolu, il veut rester maître chez lui au moment où Moscou brise impitoyablement toute velléité d’autonomie dans ses nouvelles « marches » par des purges méthodiques des chefs communistes nationaux. Devenu homme à abattre, Tito réussit à écraser les forces intérieures soutenues par les Soviétiques qui ont essayé de le renverser. La confrontation entre les deux Etats s’avère donc inévitable.

Le 28 Juin 1948, deux jours après le début du blocus de Berlin, le Kominform réunit à Bucarest prononce la condamnation du pari communiste yougoslave. Il lance un appel à tous les « vrais » communistes pour liquider le « déviationnisme titiste ». Peine perdue, car Tito dispose d’un appareil redoutable et du soutien de sa population : Moscou se contente d’une violente campagne verbale. Le schisme est consommé. En 1955, Khrouchtchev se rend à Belgrade pour mettre fin à cette tension politique, mais la yougoslavie garde son indépendance.   

A partir de 1989, les bouleversements que connaissent les pays de l’Est imposent une nouvelle dynamique. Dès lors, la guerre civile qui déchire en 1991 l’ex fédération yougoslave montre les limites de l’influence politique de la communauté Européenne, incapable de mettre fin à un conflit qui se déroule à ses portes. Cette crise révèle par ailleurs la résurgence toujours possible des conflits de nationalités. En 1995, sur les questions de sécurité, l’Europe hésite encore entre deux solutions : s’en remettre à l’O.T.A.N. ou s’engager dans une véritable union qui inclurait une défense commune.

Albanie, seconde moitié du XXème siècle :

En 1963, Ismaïl Kadaré, formé à l’institut Gorki de Moscou, est journaliste, poète, et s’impose comme un maître de la nouvelle. Sans s’opposer au régime communiste albanais, il n’en distille pas moins, dès son premier roman, une subtile critique contre le pouvoir en place ; « le Général de l’armée morte » mêle à travers la recherche de l’identité albanaise, le passé historique du pays et des évocations très personnelles de son enfance.

La ligue des écrivains albanais condamne pourtant à plusieurs reprises le « traitement subjectiviste » des éléments historiques, sans toutefois interrompre la carrière du plus grand de ses confrères.

La perestroïka réveille à partir de 1988 la querelle qui oppose les Arméniens chrétiens aux Azazis musulmans chiites sur le statut du Haut-Karabagh. Dès lors, à Erevan, des manifestations exigent la restitution de ce territoire considéré comme historiquement arménien. Les violences interethniques provoquent d’importants flux de réfugiés.

Moscou, soucieuse d’éviter une remise en cause des frontières internes de l’Union, perd le contrôle de ce conflit qui dégénère à partir de 1992 en une véritable guerre d’usure. Ce premier conflit est bientôt suivi par de nombreux affrontements causés par l’imbrication des peuples caucasiens : Abkhazes contre Géorgiens, Ingouches contre Ossètes, Tchétchènes contre Russes…

Suède, seconde moitié du XXème siècle :

En 1955, le débat sur l’existence de l’Atlantide est relancé. Les savants qui croyaient en une Atlantide Atlantique remettent les thèses de Jurgen Spanuth à l’ordre du jour ; et se basent sur certaines d’entre elles pour étayer leurs théories. Ils veulent retrouver à tout prix la capitale de l’Atlantide ; et affrètent des plongeurs qui explorent les fonds des quatre coins de l’océan. Et bientôt, c’est avec stupéfaction qu’ils repèrent quelque chose à neuf kilomètres d’Héligoland. Une haute muraille de pierres est en effet engloutie au large de l’ancienne île sacrée des Cultes Nordiques. Il s’agit d’énormes blocs blancs mesurant en moyenne un mètre sur deux ; assemblés avec une extrême précision. Dans son ensemble, le rempart à une hauteur de deux mètres à la base et une largeur de douze. Une seconde enceinte aux parois rougeâtres double la première ; elle lui est parallèle. Enfin, à proximité, se discernent des résidus de plantes d’eau douce à–priori inexistantes dans cette région du Monde.

Les experts analysent rapidement les matériaux recueillis sur place. Ils concluent que l’érection des deux murs date au moins de l’Age du Bronze. Cela leur permet donc d’élaborer une nouvelle hypothèse : les roches immergées depuis à peine quelques milliers d’années au Nord des Açores, l’instabilité des îlots volcaniques dans le Rift Atlantique suppose l’existence d’un vieux Continent s’étant autrefois abîmé dans les flots.

En 1964, quand le suédois Sven Hedin explore les grottes situées au Sud du Sahara, celui-ci prétend voir à l’intérieur des corps momifiés de Géants. Puis, à quelque distance de là, il met au jour un tombeau d’une longueur démesurée. Des os énormes y sont enfermés et dessinent le corps d’un autre Géant.

De retour en Europe, plusieurs collègues de Sven Hedin émettent, à partir de ces données, une hypothèse originale : des Civilisations de Géants ont peut-être habité sur les rives du lac Tchad est des Grands Lacs lorsqu’ils ont formé une unique mer, celle de Pount. Mais, expliquent t’ils encore, ces Civilisations ont progressivement disparues à partir du Vème millénaire avant J.C. Avec la désertification avancée du Sahara, elles ont été peu à peu remplacées par les nomades Saos – les ancêtres des actuels Tutsis -, qui ont envahi l’Ethyrée, la cote Somalienne, les monts d’Ethiopie et du Zambèze au cours de cette période. Ce sont en effet eux qui ont mis un terme définitif à cette société Géante beaucoup plus antique qu’eux.

Parmi ces savants, le professeur Hodder pense même que ces Géants ont fourni leurs Dieux nationaux aux premiers Egyptiens. D’après lui, certains de ceux-ci ont fui le pays de Pount au cours de son dessèchement accéléré. Ils sont alors passés par le Yémen, la mer Rouge, avant d’atteindre les frontières de l’Egypte.

Il suppose par ailleurs, qu’une société très avancée – peut-être issue de celle du Sahara - a vécu sur le Continent Antarctique ; cela, au moment où celui-ci n’était pas encore recouvert par les glaces. Il s’appuie en effet sur une découverte récente : une équipe d’explorateurs s’étant aventurée sur cette terre du bout du monde a, semble t’il, retrouvé les traces d’un très vieux dallage au-dessous d’une énorme accumulation de gel. Hodder se pose donc des questions sur l’Histoire très reculée, mais cachée, de ce Continent isolé.

Au mois de Juin 1974, le plus jeune vainqueur des internationaux de tennis de France à Roland Garros, est un Suédois de 18 ans, Bjorn Borg. Son revers lifté a eu raison de l’Espagnol Orantes en cinq sets : une fulgurante carrière s’ouvre devant lui. Il triomphe à nouveau l’année suivante, cette fois de l’Argentin Vilas, et fait sensation en ne perdant qu’un seul set sur l’ensemble du tournoi.

Ses cheveux longs retenus par un bandeau blanc, son intense concentration et sa musculature font de lui l’idole du public huppé, en particulier féminin, de Roland Garros. En 1975, puis en 1976, il remporte aussi le tournoi – sur gazon – de Wimbledon, suscitant la même ferveur chez les demoiselles de la gentry britannique.

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