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13 mars 2010

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 1759 - 1761

cambodgeCambodge, seconde moitié du XXème siècle :

En Avril 1975, un régime communiste s’installe au Cambodge  – qui est officiellement réunifié l’année suivante -. Le maximalisme révolutionnaire prévaut dans le pays. En Avril 1976, les Khmers rouges proclament le « Kampuchéa » démocratique. Khieu Samphan et son Premier ministre Pol Pot imposent un communisme rural par la terreur et le massacre massif des populations – un « autogénocide ». Soutenu par l’Union Soviétique, le Vietnam invoque cette raison pour entrer en guerre contre le Cambodge à partir de Mai 1977 et, en Janvier 1979, il occupe le pays. Dès le mois suivant, la chine envahit le Vietnam. Officiellement, il s’agit de « donner une leçon » aux forces vietnamiennes, mais en réalité, Pékin veut avant tout contrer l’influence soviétique grandissante dans la région. Aguerrie par trente ans de combats, l’armée vietnamienne oppose une résistance inattendue et la chine préfère se retirer. L’Occident découvre peu à peu le drame des boat people car trois millions de Chinois préfèrent fuir à bord d’embarcations de fortune dans une mer de Chine où les pirates règnent en maître plutôt que de demeurer dans leur pays.

Chine, seconde moitié du XXème siècle :

A partir de 1946, la guerre civile reprend en Chine. Les nationalistes jouissent d’une nette supériorité militaire : leurs troupes sont armées et entraînées par les Etats-Unis. Mais les communistes bénéficient d’un plus grand soutien populaire. En 1949, ils réussissent à prendre les principales villes. A Pékin, le 1er Octobre, ils proclament la naissance de la république Populaire de Chine. Leurs forces conquièrent peu à peu tout le pays. Le 8 Décembre, Tchang kaï-Chek est vaincu. Il doit se retirer à Formose où la protection Américaine lui permet de maintenir jusqu'à sa mort une minuscule Chine nationaliste.

En 1950, les troupes communistes victorieuses marchent sur le Tibet, et l’occupent. Le Dalaï-lama, souverain du pays, signe avec la chine, en 1951, le traité de Pékin, qui inclut le Tibet dans la république populaire. Mais il garantit à la région son autonomie, la reconnaissance de ses institutions séculaires et le maintien de la monarchie théocratique.

Pourtant, bientôt, les Chinois interviennent au Tibet pour y accélérer les réformes économiques et sociales. Le clergé bouddhiste et la population se soulèvent. Et la dureté de la répression entraîne le départ pour l’Inde du Dalaï-lama et de nombreux Tibétains.

Au plan international, le nouveau régime est donc isolé. Seule l’U.R.S.S. apporte son soutien officiel à la république populaire et lui offre une assistance technique et économique. Dans le pays, la constitution de 1954 promulgue de nouvelles institutions. La dictature du prolétariat s’organise. Les communistes prennent en main tous les postes clefs. La chine entre dans la phase de la « Nouvelle Démocratie » : pour permettre une reprise économique rapide, les changements radicaux sont remis à plus tard.

Premier souci de Mao Zedong, attentif aux paysans, une réforme agraire est lancée. La propriété privée n’est pas abolie, mais les terres sont redistribuées à l’échelon des villages. Le gouvernement encourage la création de coopératives agricoles puis, en 1955, impose une collectivisation générale. L’activité industrielle, et tout d’abord l’industrie lourde, se conforme au modèle soviétique de planification quinquennale. Le développement économique ainsi réglé, reste à consolider la ligne du parti.   

Car, depuis toujours, le P.C.C. exige de ses membres une stricte orthodoxie : les premières campagnes de « rectification » politique ont commencé depuis longtemps. Ce dogmatisme connaît pourtant une brève accalmie lors du mouvement des « Cent Fleurs ». Et, pendant presque deux ans, en 1956 et 1957, le pays jouit d’un relatif libéralisme culturel. La liberté d’expression étant presque totale, les critiques se multiplient. Le parti renoue alors avec sa tradition : la censure. L’éducation idéologique des masses cède la place à l’endoctrinement. La propagande exalte les héros communistes, impose l’étude des textes fondateurs du marxisme-léninisme, et use, au besoin, de l’emprisonnement ou de l’exil aux confins du pays à l’égard des récalcitrants. Mais le parti ose également s’élever contre certains travers de la société chinoise, qu’il souhaite remodeler : il suscite un début d’émancipation de la femme et une prise de conscience de la paysannerie.

Parallèlement, très critique à l’égard du modèle soviétique, Mao souhaite que la révolution chinoise trouve son propre rythme. En 1957, pour accélérer les progrès économiques, il fait accepter au Comité Central l’idée d’un « Grand bond en avant ». Chantre de la décentralisation, il crée des communes populaires dans les campagnes. La première d’entre elles est fondée dans le Henan et s’appelle « Spoutnik ». Puis, peu à peu, le pays est divisé en unités de production de base, comptant 20 000 personnes environ. Les habitants y sont responsables du secteur agricole, du développement des industries locales et du fonctionnement des services publics – sociaux, culturels, militaires et financiers. Les communes populaires doivent ainsi permettre un développement économique satisfaisant ainsi qu’un meilleur jeu démocratique.

Mais, dans les faits, les années du « Grand bond en avant » se traduisent par la mise au travail forcé du peuple et par le règne de la terreur. C’est un échec grave, qui engendre la désorganisation économique du pays. La famine qui s’ensuit provoque plusieurs dizaines de millions de morts.   

Parallélement, en 1957, les Préhistoriens Chinois qui ne disposent que de quelques répliques en plâtre du crâne du Sinanthropus déterré dans la région de Zhoukoudian, décident d’entamer une nouvelle campagne de fouilles à cet endroit. Dès lors, ils obtiennent très vite l’appui de l’Institut de Paléoanthropologie et de Paléontologie des Vertébrés rattaché à l’Académie Nationale Chinoise. Après quelques jours d’investigations sur place, ils mettent au jour près de trois cents os de Sinanthropes. Ils les examinent attentivement, dénombrent parmi eux six boites crâniennes, neuf fragments de faciès, quinze mandibules, cent cinquante deux dents, et sept fémurs. Ils constatent que, réunis, ceux-ci appartiennent à une quarantaine d’individus des deux sexes ; adolescents ou adultes. Puis, ils les associent à des restes d’animaux issus de la même Période. Et ils se rendent aussitôt compte que ceux qui proviennent de strates plus profondes présentent de légères différences morphologiques avec eux.   

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