Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mes Univers
17 mars 2010

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 1765 - 1767

chineQuelques mois plus tard, un autre spécialiste de l’Extrême-Orient s’interesse de son coté, à la période Chinoise de la corée. Et il écrit : « A partir de 1392, la dynastie Yi réussit à consolider son Autorité en Corée en protégeant le Confucianisme et le néoConfucianisme face à la montée en puissance du Bouddhisme. Mais, elle dut finalement faire face à des crises et à des bouleversements sociaux-économiques à la fin du XVIème siècle.

L’Ere qui débuta donc à la fin du XVIème siècle vit les Japonais entrer en scène. Ceux-ci, conduits par Hideyoshi, envahirent la corée. Ils provoquèrent des désordres partout où ils passèrent. Ils causèrent une césure très profonde au sein de la société Coréenne. Et celle-ci s’approfondit avec le changement de Dynastie qu’ils suscitèrent. ».    

En 1983, l’Archéologue B. Daniels exhume plusieurs Sépultures dédiées au Général Cheng Rentai dans la région de Zhaoling. Consultant immédiatement un certain nombre d’ouvrages Historiques, il se rend compte que celui-ci a vécu sous le règne de l’Empereur Tang, Taizhong. Enthousiasmé, il décide de descendre à l’intérieur de l’une d’elles. Et, quand il en ressort, il s’empresse de marquer dans son Journal : « Dans ce Caveau se trouvent quelques « Mingqi » ; lesquels représentent des miniatures évoquant tout ce que le défunt a possédé au cours de sa vie. Je dois également souligner qu’ils sont accompagnés de statuettes Sui, Tang, et Sancai. ».   

Trois semaines plus tard, B. Daniels reçoit une lettre de l’un de ses amis qui est en train d’explorer la cité Impériale. Et, celui-ci est surpris d’y lire : « Nous y avons dégagé d’importants bâtiments, dont plusieurs Temples. Nous y avons mis au jour un Palais orienté selon un axe Nord – Sud, ainsi que des fortifications de pierres dotées de quatre Tours d’angle. Et nous avons découvert que celles-ci ont été décorées de Sculptures représentant une route imaginaire : celle reliant Pékin à Shangdu, et prenant ensuite la direction de la mongolie Intérieure. ».      

Une réforme radicale intervient en 1984 : sans renoncer au marxisme-léninisme, le gouvernement laisse les Chinois créer de petites entreprises privées, tandis que le pays s’équipe de matériels japonais et occidentaux. L’ouverture reste toutefois timide et alterne avec des velléités de repli. Ces deux conceptions cohabitent, en particulier géographiquement : alors que la chine est soumise au socialisme, des zones économiques spéciales sont établies dans des régions délimitées, où des sociétés occidentales peuvent s’associer aux entreprises chinoises et investir dans l’économie locale. Le gouvernement autorise aussi les jeunes cadres chinois à se former dans les universités des pays capitalistes quand Yang Shangkun devient président de la république en 1988.

En Chine, les idées occidentales progressent. Au printemps 1989, étudiants et intellectuels se réunissent sur la place Tienanmen de Pékin pour demander la démocratie. Ils mettent tous leurs espoirs dans l’accélération des événements en U.R.S.S. et comptent sur la présence de journalistes occidentaux acquis à leurs idées. Pendant la visite de Gorbatchev, ils demandent la démission de Deng Xiaoping, un des vieillards qui gouvernent la chine : le 4 Juin, au petit matin, les chars de l’armée, longtemps bloqués par la foule dans la banlieue de Pékin, pénètrent sur la place Tienanmen et écrasent la rébellion, faisant plusieurs milliers de morts.

En 1991, un groupe d’Archéologues Chinois entreprend de fouiller le site Néolithique de Bampo. Dès lors, il y exhume de magnifiques vases en céramique rouge. Ils s’aperçoivent que ceux-ci sont ornés de motifs peints en noir. Ils remarquent que quelques signes ont été gravés sur leurs couvercles. Ils commencent à désigner ces derniers par le terme « Marques Céramiques ». Et, dans son Journal, l’un d’eux se met à marquer : 

« Jusqu’a aujourd’hui, nous ne connaissions qu’une trentaine de signes équivalents. Généralement, ils se sont discernés au sommet de certains vases précieux. Nous n’avons pas pu nier qu’ils ressemblent beaucoup aux « Lologrammes » » - terme plus approprié que « Idéogrammes » pour désigner les Caractères écrits Chinois. Nous avons tout de même pu établir que les plus simples d’entre eux ont été employés dès le IIème millénaire avant J.C. Mais, jusqu'à présent, il nous a été impossible de déterminer leur valeur sémantique.

Dès lors, nous ne devons pas négliger le fait que l’usage qui a consisté à graver ces signes sur la céramique, s’est poursuivi jusqu'à la fin de la période Néolithique. Puis, celui-ci s’est compliqué – comme nous l’ont prouvé les récipients retrouvés dans la nécropole de Dawenkou. Mais, malheureusement, les objets que nous avons étudiés ne nous ont pas permis de retracer son Evolution. Et, à notre avis, seule l’historiographie ancienne de la chine pourrait nous fournir quelques indices en ce qui concerne la rationalisation de ce système d’Ecriture. ».

Plus loin : « Il nous est également apparu que des procédés mnémotechniques – tels que, faire des nœuds sur des cordelettes, ou, combiner des lignes entières et brisées sur des parchemins – ont donné naissance à de nouveaux Lologrammes. Sont donc apparus ce que nous appelons des « Trigrammes » et des « Hexagrammes ». Et, dès lors, ils ont été rapidement, et systématiquement répertoriés ; notamment, grâce à la parution du « Classique des Mutations » - ou, « Y Jing ». ». 

Encore plus loin : « Nous ne disposons que peu d’indices en ce qui concerne ce qui a servi de support à ces Trigrammes et ces Hexagrammes. Nous avons donc imaginé que ces signes ont été tracés sur des tablettes de bois ou de bambou, reliées entre elles par des cordes. Il n’est pas impossible non plus que ce soit pour cette raison que le Caractère qui a signifié « Livre » chez les Chinois de cette Epoque, ait été formé à partir de quatre traits verticaux et de deux traits horizontaux. Malgré tout, à Yin, il nous «est arrivé d’exhumer des Textes rédigés sur des os – tels que les « Reliques oraculaires Shang » ; XIVème – XIème siècle avant J.C. Et, nous ne devons pas oublier non plus que des carapaces de tortues, chauffées et fendues par la fournaise, ont été employées pour évoquer certains Récits lors d’opérations Divinatoires – ou, « Scapulomantiques ».   

Or, pour la plupart, ces Récits Scapulomantiques ont été décryptés par nos Spécialistes. Ceux-ci ont découvert qu’il s’agissait de Textes Magiques. Ils ont compris que les os ou les carapaces de tortues sur lesquels ils étaient inscrits, étaient manipulés quasi-quotidiennement. Ils ont appris que les Souverains Shang les ont souvent palpés afin de connaître l’opinion de leurs Ancêtres sur tel ou tel sujet. Et, il leur a été révélé que les Scribes qui y traçaient ces Textes, y marquaient pratiquement toujours les Oracles qui étaient déclamés au Monarque. ».

Et, enfin : « Si ces informations constituent pour nous de précieux renseignements, elles ne posent pas moins de problèmes qu’elles n’en résolvent. En effet, elles ne nous donnent pas assez d’éclaircissements sur la manière dont les Chinois issus de la civilisation Bampo – Vème millénaire avant notre Ere – ont pu passer des signes inscrits sur céramique, aux signes rédigés sur carapaces de tortues, sur os, ou sur tablettes de bois – fin du IIème millénaire avant J .C. Nous ne savons pas non plus s’ils ont également été utilisés à des fins administratives ou littéraires. Nous n’avons pas réussi à découvrir si leur usage était réservé au Souverain – ou, éventuellement, à l’aristocratie -, ou si l’ensemble de la population en bénéficiait. Ceci est d’autant plus étrange que, pour nous, il est pratiquement sûr que la dynastie Xia – qui a précédé celle des Shang – n’a pas possédé de forme d’Ecriture très élaborée. Il nous est apparu que dès qu’elle s’est installée dans la région de Yanshi, elle s’est développée de la même manière que la culture Shang. Mais, il nous a également été démontré que ses différences avec elle se sont faites de plus en plus importantes au fur et à mesure que le IIIème millénaire avant J.C. s’écoulait. 

De fait, si des Manuscrits Shang ont pu ètre conservé – de quelque manière que ce soit - à l’intérieur d’Archives souterraines, la genèse du Pouvoir de cette Dynastie, son Idéologie, ainsi que ses Pratiques Rituelles, pourraient, un jour, nous apparaître clairement. Sa gestion Administrative et ses ressources nous seraient plus facilement accessibles. Et, nous pourrions savoir pourquoi, quelques siècles plus tard, Confucius a affirmé ceci : « Le juste comportement du Monarque est le seul garant du juste comportement de la société entière, mais aussi, de la marche harmonieuse de l’Univers ; ». ».   

Publicité
Publicité
Commentaires
Mes Univers
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 287 657
Derniers commentaires
Archives
Mes Univers
Newsletter
Pages
Publicité