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20 mars 2010

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 1771 - 1773

japonCependant, la crise qui frappe de nouveau le Japon en Mai 1991 s’installe plus durablement. Les marchés boursiers et immobiliers s’effondrent. La pression sur le yen effrite la compétitivité des produits nippons, ce qui n’empêche pas les partenaires du Japon – en particulier les Etats-Unis et l’Europe – de manifester leur irritation à propos du déficit chronique de leurs échanges commerciaux avec l’archipel. Entre 1992 et 1994, l’Etat injecte dans les circuits économiques 45 000 milliards de yens – 10 % du P.N.B. Les abattements d’impôts et la déréglementation des entreprises, qui cassent les prix, encouragent la reprise de la consommation. Au cours de l’été 1994, l’économie semble se reprendre. Le Japon sort de la plus longue récession qu’il ait connue depuis longtemps.

En 1995, l’agglomération de Tokyo est une mégalopole gigantesque qui regroupe plus de 30 millions de personnes – soit le quart de la population Japonaise. Surpeuplée, elle est la ville où le coût du mètre carré est le plus élevé au Monde, et nombre de ses habitants sont rejetés en banlieue.

Il est difficile de trouver un centre à Tokyo : elle est formée d’une juxtaposition de quartiers aux personnalités affirmées. Le Palais Impérial marque le cœur de la ville. Harajuku est le quartier des jeunes, que l’on voit parfois danser et chanter dans la rue. A Asakusa, on découvre un Japon plus traditionnel, autour du Temple de la déesse Kannon et des cerisiers en fleurs. Le Kabutocho, la bourse de Tokyo, est une des grandes places financières de la planète.

Le manque d’espace est la rançon de cette activité débordante, et, si Tokyo a longtemps été considérée comme la ville la plus sûre du Monde, cette image flatteuse est aujourd’hui ternie par l’augmentation de la criminalité, l’apparition de groupes de sans abri dans les gares, les problèmes de perte d’identité et de pollution dans une agglomération monstrueuse. 

Iles de l’Atlantique, seconde moitié du XXème siècle :

En 1957, quelques explorateurs effectuent des sondages géologiques dans les parages de Bimini. Ils distinguent un étroit no man’s land à 80 kilomètres à l’Est de Miami et de la floride. Ils cherchent à leur tour des preuves qui ancreraient l’archipel dans l’orbite d’Héligoland ; et dans un premier temps ils croient en discerner. Ils découvrent une pyramide ensevelie par la lave. Mais c’est une fausse alerte. Ce n’est qu’un peu plus tard qu’ils repèrent un mur cyclopéen submergé.

Constitué d’énormes blocs de pierres de cinq mètres de coté, le mur est recouvert de profondes ornières s’étendant sur des centaines de mètres. Le tout semble former deux branches perpendiculaires parfaitement rectilignes. Une architecture plus complexe se dégage bientôt. Les savants déterrent ce qui ressemble à un ancien port, avec ses quais et sa double jetée. La question est maintenant de savoir si ces structures sont l’œuvre des Précolombiens – qu’ils soient Mayas ou Olmèques -, des bâtisseurs de Stonehenge ou de ceux de Nazca ou de Tianhuanaco. En tout cas, elles dateraient de 8000 à 10000 ans avant J.C.

Mais, d’autres trouvailles remettent une fois de plus tout en question. Toujours au large de Bimini, d’autres énigmatiques constructions sont dégagées. Des dizaines de formes géométriques s’y représentent ; il y a là des polygones réguliers, des cercles immenses, des triangles rectangles, des lignes rigoureusement droites courant sur plusieurs kilomètres. Il y à aussi des soubassements recouverts de rainures ; probablement gravées à la main. Tout cela constitue un assemblage de plate-formes dont les fondations se trouvent à 1900 mètres de profondeur.

Ces nouvelles découvertes viennent apporter un sérieux appui aux partisans du Continent englouti dans l’Atlantique. Certains voient dès lors Bimini comme le morceau d’un ancien et vaste territoire autrefois plus grand que la floride. D’autres, au contraire, imaginent qu’il s’agissait de l’emplacement d’une importante colonie Atlante après l’anéantissement de sa contrée d’origine. Mais en tout cas, tous l’expliquent d’une manière ou d’une autre.

Pourtant, de nombreux savants réfutent encore cette hypothèse. Pour eux, la multiplication de preuves farfelues n’explique pas tout. La tectonique des plaques continentales prouve en effet qu’il n’y a jamais eu aucune terre intermédiaire entre l’Ancien et le Nouveau Monde. Il n’y a pas de Continent englouti au fond de l’Atlantique parce que l’océan existe sous sa forme actuelle depuis au moins un million d’années. L’Atlantide aux dimensions décrites par Platon constitue tout simplement une impossibilité géophysique. Les murailles mises à jour ne présentent donc qu’accidentellement des aspects incaïques ou préincaïques.

Islande, seconde moitié du XXème siècle :

En 1976, des scientifiques émettent la supposition suivante : l’Islande est le lieu où la localisation géographique de l’île de Thulé est la plus probable. Il est vrai, remarquent t’ils, que, de la même façon qu’au Groenland, au Spitzberg, en terre de Baffin ou au Labrador, cette grande île possède encore une intense activité volcanique. Il est donc probable que ces mouvements sismiques ont pu, jadis, détruire quelques centres de Civilisation ayant résisté au Cataclysme Atlante. L’étude archéologique des littoraux Scandinaves n’a t’elle pas confirmé qu’au cours du IIème millénaire avant notre Ere, une partie d’entre eux se sont abîmés dans les flots ? La presqu’île du Jutland et le golfe de Finlande ne sont t’ils pas une réminiscence de la plaine Nord-Européenne qui englobait autrefois l’île d’Héligoland ?

Pourtant, quelques uns d’entre eux changent vite d’avis. Ils pensent dès lors que le territoire des Hyperboréens s’est situé dans la partie la plus septentrionale de l’Atlantide ; qu’il y a formé une presqu’île Nordique. Mais le Cataclysme ayant englouti le Continent a entraîné de profondes modifications tectoniques et climatiques dans toute la région. Le froid et le gel ont envahi la zone. Et ses restes encore apparents que sont l’Islande, une partie du Canada et le Groenland, ont rapidement été recouverts de grandes quantités de glace. Les vestiges de l’Atlantide que sont les îles de l’archipel des Acores, quant à eux, ne subsistant que parce qu’ils n’ont pas été touchés par le givre.

Une découverte très importante vient d’ailleurs très vite renforcer leur hypothèse : en effet, à moins de trois mois de là, des fouilles sont effectuées à Atakerdlock, au Groenland. Ces dernières prouvent bientôt qu’autrefois, cette région a vécu sous un climat enchanteur ; le même qu’au Japon actuellement.

Ils sont alors encore plus convaincus qu’auparavant que, d’une manière ou d’une autre, le mystère de nos origines est sans doute enfoui sous l’épaisse couche de glace du Groenland.

En 1980, l’Islande est le premier Etat au Monde à être gouverné par une femme élue au suffrage universel. Le 30 Juin, c’est en effet Vigdis Finnbogadottir, qui est élue présidente de la république islandaise.

Nul, apparemment, ne se repend de se choix, puis Madame Finnbogadottir est reconduite dans ses fonctions en 1984 avec 93 % des suffrages, contre 3 % seulement à son adversaire, une autre femme, Madame Thorsteinsdottir. Mieux encore, en 1992, elle est la seule candidate à l’élection, et donc désigné sans vote. 

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