De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 1769 - 1771

En 1967, l’Archéologue K. Yakusa émet l’hypothèse selon laquelle le Japon aurait pu ètre occupé par des Hommes dès 400 000 avant notre Ere. En effet, il explique qu’il a découvert les restes d’une petite Race Fossile comparable aux Pygmées sur l’une des îles de l’Archipel. Et, il dit qu’il en veut pour preuve les vestiges de demeures qu’il y a déterrées :

« Ainsi, c’est un Peuple Mongoloïde Coréen qui engendra la civilisation Japonaise Primitive. Mais, par ailleurs, il y eut également de nombreux courants Migrateurs venus de Chine. Un peu plus tard, il y eut des groupes de Conquérants repoussant les nouveaux venus vers le Nord. Et, dès lors, ce furent cers derniers qui constituèrent les premières Communautés dirigées par des Shamans de sexe féminin. ».

Et plus loin : « D’un autre coté, nous avons désormais la preuve que le Peuple Maya a, à l’Aube de son Histoire, traversé les Mers du Sud, avant de poser le pied en Amérique. Nous avons également des indices nous démontrant qu’à un moment donné, celui-ci a rayonné jusqu’en Chine et jusqu’au Japon. En effet, beaucoup de traits qui le composent sont à la fois, spécifiques aux Mayas, et spécifiques aux Asiatiques. Quantité de Symboles telle que la « Swastika » avec ses branches tournées vers la droite, se retrouvent en Inde – aux cotés de certaines représentations de la déesse Kali -, en Occident – les Celtes et les Nordiques l’utilisent fréquemment lors de leurs Cérémonies Religieuses ou Magiques -, mais surtout, au Japon, où cette Emblème est souvent inscrite sur les Murs des Tombes Princières. ». 

En 1969, le Japon occupe le troisième rang mondial, derrière les Etats-Unis et l’U.R.S.S. Cet étonnant redressement a tout d’abord une cause politique : les Etats-Unis souhaitent opposer à la chine communiste un voisin puissant. Le tiers du Japon est donc orienté vers son partenaire américain. Et le Japon dispose d’atouts importants. La main d’œuvre, abondante, est traditionnellement respectueuse de la hiérarchie et s’astreint à une discipline de travail rigoureuse. L’inexistence de la couverture sociale, qui oblige les salariés à économiser, et le très fort rendement des capitaux placés en banque assurent au pays une épargne élevée qui irrigue les circuits financiers. De plus, l’Etat encourage l’adaptation rapide de la production à la demande mondiale. L’industrie textile traditionnelle disparaît au profit de la fabrication d’appareils électroménagers, de la construction navale, de l’automobile, de l’électronique. Le taux de croissance du Japon atteint 10 % par an, soit deux fois celui des nations d’Europe occidentale.   

Au début des années 1970, le Japon domine sans conteste la construction navale, le marché des motocyclettes, des appareils photographiques, des transistors… Ses productions d’automobiles, de téléviseurs, de fibres artificielles lui assurent le deuxième rang mondial. Les deux chocs pétroliers de 1974 et de 1978 freinent un instant l’essor de l’économie : le Japon se heurte à la fois à la hausse des prix du pétrole et à la récession mondiale. Or, l’archipel, pauvre en ressources naturelles, est très dépendant de ses importations. Mais grâce à la souplesse du marché du travail, l’économie se rétablit rapidement.

Grâce aux progrès de la miniaturisation, la firme Sony met au point en 1982 un lecteur de cassettes transportable, que l’on écoute avec un casque, le « Walkman ». Il connaît aussitôt un immense succès. Au moins trois millions d’appareils sont bientôt mis en service, et 67 % des 15 – 19 ans en possèdent un.

Ce phénomène de société inquiète pourtant les chercheurs en acoustique ; en effet, 20 % des jeunes gens reconnaissent écouter leur appareil plus de cinq heures par jour, à un niveau sonore supérieur à 100 décibels.

En 1987, G. Yakusa publie un Ouvrage relatant les débuts de l’Histoire du Japon : « Traditionnellement, l’Origine des « Tenno » - ou, « Souverains de droit Divin », remonte à 660 avant J.C. En effet, d’après certains Textes, Jimmu serait le petit-fils d’Amaterasu, la déesse du Soleil, et l’arrière petit-fils du Kami Ninigno Mikoto. C’est lui qui aurait fondé l’Empire du Soleil Levant. Et c’est encore lui qui aurait donné naissance à une dynastie de Monarques dont chaque écolier est obligé de connaître le nom.

Il est pourtant prouvé que c’est à partir du V^ème millénaire avant J.C., que la première civilisation Japonaise est née. Appelée « Culture de Jomon », celle-ci est divisée en cinq grandes Périodes : celle de « Soki » - ou, « Initiale » ; celle de « Zenki » - ou, « Ancienne » ; celle de « Chuki » - ou, « Moyenne » ; celle de « Koki » - ou, « Tardive » ; et celle de « Banki » - ou, « Finale ».   

Mais, c’est dès 13 000 avant notre Ere que le Japon a vu des Hommes s’installer sur son sol. A cette Epoque, l’activité volcanique de l’Archipel nettement diminué, et son Climat s’est amélioré. Au même moment, ses terres se sont couvertes de conifères et de feuillus. Un écosystème riche en espèces animales s’est développé. Et, de fait, vers 12 000 avant J.C., des groupes d’Hommes ont commencé à arpenter ses îles, à gravir les pentes du Matsushima. ». 

Ou plus loin : « Les Croyances Animistes rattachées au « Shinto » - terme qui signifie « Voie des Kamis » - sont nées au cours de la protohistoire du Japon. Et, depuis lors, elles demeurent le fondement principal de la vie Spirituelle Nippone.

Ainsi, malgré plus de 1000 ans de présence Bouddhiste dans l’Archipel, ses habitants adressent encore la plupart de leurs prières aux huit millions d’Esprits et d’Etres Surnaturels qui sont censé vivre dans les Arbres, dans les Rochers, aux abords des Sources, dans les Profondeurs de la terre, ou au-delà des Espaces Célestes. Par contre, vers 2500 avant J.C., il en allait tout autrement.

En effet, il y a quelques temps, des Archéologues qui ont exploré le site d’Oyu, ont mis au jour un certain nombre de vestiges très anciens. En les examinant, ils se sont rendu compte qu’il s’agissait de grands cercles de pierres, et ils les ont facilement datés de la phase finale du Jomon. Ils en ont étudié un qui leur semblait différent des autres, et constitué de milliers de cailloux disposés de façon à former deux anneaux concentriques entourant un Pilier. Ils ont mesuré chacun de ces derniers, et ont reconnu que le diamètre maximal du plus petit atteignait 40 mètres. Ils se sont ensuite demandés s’ils n’avaient pas devant les yeux une sorte de Cadran Solaire. Et ils ont émis plusieurs hypothèses : Ces Monuments n’ont t’ils pas abrité des Célébrations en rapport avec les Cycles de reproduction des Saumons et des Truites ? Ou, n’ont t’ils pas été utilisés lors de festivités Communautaires ? ».

Ou encore : « Après la disparition de la culture de Jomon, c’est la civilisation de Yayoi qui a pris le relais. Mais, celle-ci déployée assez lentement : d’abord, au cours d’une Période appelée « Yayoi Ancien » - entre le III^ème et le I^er siècle avant J.C. -, puis, lors du « Yayoi Moyen » - c'est-à-dire, du I^er siècle avant notre Ere au I^er siècle après notre Ere.

Apparemment, il n’y a qu’une Région que la culture Yayoi n’a pas pu intégrer : celle d’Hokkaido. Elle a réussi à se diffuser partout ailleurs. Elle y a développé de nouvelles méthodes Agricoles. L’abondance des ressources alimentaires que les changements qu’elle a mis en place a dès lors entraîné une croissance démographique rapide. Son organisation et sa gestion des Cycles de production sont devenus de plus en plus complexes. Sa spécialisation dans le travail des métaux lui a permis d’entretenir de bons rapports avec le Continent : ses membres se sont alors mis à fabriquer des Outils Agricoles, des Armes Rituelles, ou des Symboles Religieux. Par ailleurs, elle a autorisé l’importation de matières premières de Chine. Et, elle a finalement permis aux Japonais d’apprendre où, chez eux, se cachaient les minerais, et de vendre au meilleur prix aux Royaumes Combattants, ou à la corée. ».