Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mes Univers
2 avril 2010

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 1792 - 1794

USA_aujourd_huiLe 16 Juillet 1969, la fusée Saturne 5 décolle du pas de tir de Cap Canaveral – Floride -. Elle emporte le vaisseau spatial Apollo 11 et trois membres d’équipage : Neil Armstrong, chef de la mission, Edwin Aldrin et Michael Collins. Apollo 11 possède un compartiment moteur, une cabine de pilotage et un module lunaire, le LEM. Cet ensemble est arrimé au troisième étage de la fusée, bientôt séparé des deux autres.

Trois jours plus tard, le vaisseau spatial atteint le point d’équigravisphère, passant ainsi de l’attraction terrestre à l’attraction lunaire, avant de se satelliser autour de la lune, sur une orbite de 120 km. Le 20 Juillet, à 17 heures GMT – heure du méridien de Greenwich -, le LEM, où Armstrong et Aldrin ont pris place, se détache de la capsule Apollo pilotée par Collins ; après de délicates manœuvres, les deux hommes « alunissent » à 20h17. Le 21 Juillet 1969, revêtu d’un scaphandre, Neil Armstrong s’extrait du LEM, se mesure à la très faible pesanteur qui rend chaque geste difficile et incertain, puis pose le pied sur la lune : il est 2h56 GMT.

Aldrin le rejoint vingt minutes plus tard et les deux astronautes profitent de leur « promenade » : ils installent des instruments scientifiques, ramassent des roches et filment leurs exploits.

Le président Nixon s’adresse directement à Armstrong et Aldrin, qui viennent de planter le drapeau Américain sur la lune : « Grâce à ce que vous avez fait, les cieux sont devenus une partie du Monde de l’Homme. Et tandis que vous nous parlez de la mer de la tranquillité, vous nous inspirez le désir de redoubler d’efforts pour amener la paix et la tranquillité dans le Monde. ».

De plus, toute la terre assiste en direct à la « promenade » sur la lune d’Armstrong et d’Aldrin grâce à la radio et, surtout, à la télévision. 528 millions de téléspectateurs reçoivent en effet l’image et le son de cet événement exceptionnel.

Encouragée par cet extraordinaire succès, la « NASA » organise cinq autres débarquements lunaires. Apollo 17 clôt la série en 1972 ; car depuis l’année précédente, les Soviétiques ont repris l’initiative avec les stations spatiales habitables Soyouz.

Les progrès dans le domaine spatial vont de pair avec ceux de l’électronique, surtout depuis l’invention des circuits intégrés, qui permettent la naissance d’une « troisième génération » d’ordinateurs, avec micro-processeurs, après les énormes postes à lampes et les matériels de transistors, de taille déjà réduite.

Désormais miniaturisés, ces appareils ont des capacités accrues. Ils sont massivement utilisés dans les circuits électroniques des fusées ; leur extension au domaine public favorise l’apparition des premiers micro-ordinateurs. Commercialisé, celui-ci intéresse bientôt les entreprises avec ses possibilités infinies.

En Juin 1972, à Washington, en pleine campagne électorale, cinq « plombiers » sont surpris en train de poser des micros dans l’immeuble où le parti démocrate a installé son siège de campagne : « l’affaire du Watergate » vient de commencer. Après l’enquête du « Washington Post » et une longue bataille de procédure, le Sénat met en évidence la complicité du président républicain Richard Nixon et ses manœuvres pour tenter d’étouffer le scandale. 

En Juillet 1972, « le Club de Rome », qui rassemble des scientifiques et des universitaires soucieux de l’avenir de l’Humanité, publie des chiffres alarmants. Accroissement démographique, destruction des ressources naturelles, déboisement de la forêt amazonienne, pollution des pôles : toute la planète est en péril. A la technologie ravageuse répond une sacralisation de la nature. Des groupuscules écologistes, nés en Californie, se rallient à un cri : « Nous n’avons qu’une seule Terre ». Le mouvement se colore de philosophie Zen et d’un panthéisme romantique. Malgré tout, de tels arguments sensibilisent l’opinion. Une industrie de recyclage se met en place, les grandes cités adoptent des plans antipollution et Greenpeace devient le symbole de la défense des océans.

En Octobre 1972, Thomas S. Wilford, un auteur de Science Fiction, se réfère au Mythe de Thulé pour écrire ses livres. Dans l’un de ses ouvrages, il évoque un manuscrit qu’il autrefois lu au British Muséum, et qui explique ceci :

« Il y a des centaines de milliers d’années, en un endroit considéré comme le Pôle Nord de notre globe, s’est installée une colonie de Maîtres Initiateurs. Puis, un jour, grâce à leurs pouvoirs psychiques, ceux-ci ont voulu changer la destinée de leur Civilisation. Ils ont donc agi sur le cours des Astres et des Etoiles pour éviter d’effroyables Catastrophes Cosmiques à venir. Ayant réussi dans leur entreprise, cela a été le début de l’Age d’Or de leur peuple.

Pourtant, les Maîtres Initiateurs n’ont jamais pu empêcher l’invraisemblable Cataclysme qui a rayé leur Continent de la surface de la planète. Une partie d’entre eux lui a tout de même survécu ; ceux-ci se sont alors éparpillés un peu partout dans le Monde. Puis ils ont enseigné aux populations indigènes qu’ils ont croisé sur leur route leur bien curieuse Magie. Ils ont été, de cette manière, les Initiateurs de la tentative de rétablissement de leur « Tradition Primordiale ».

Plus loin : « Dans les siècles futurs, une heure viendra où l’on découvrira le grand secret enfoui dans l’océan. On retrouvera la puissante île d’Hyperborée. Et Thulé ne sera plus la mégapole de l’autre extrémité de la terre. ».

Encore en Octobre 1972, les découvertes scientifiques les plus diverses s’accumulent. Les savants commencent donc à élaborer de nouvelles théories concernant les la naissance et l’Evolution du globe, et en premier lieu de ses Continents primitifs.

Reprenant d’anciennes hypothèses, certains intègrent tous les massifs anciens de l’hémisphère Sud – Australie, Inde, Madagascar, Afrique et Amérique du Sud – au Gondwana ; le Laurasia réunissant l’Europe, l’Amérique du Nord, la russie et le Groenland. Mais, pensent t’ils par ailleurs, la « Lémurie », Mu, l’Atlantide, ou quelle que soit le nom que l’on puisse donner à ces terres disparues aujourd’hui, ont été, à un moment donné, rattachées à ces deux superContinents originels. De même, ces ensembles sont restés soudés les uns aux autres et ont occupé l’hémisphère Sud au cours de toute l’Ere Secondaire. Pendant le Carbonifère, ils ont supporté les Glaciations qui se sont propagées sur la majeure partie de la planète. Pour eux, ce n’est qu’après cette altération climatique que les deux superContinents ont subi leurs premières dislocations : le Gondwana partant de son coté, le Laurasia du sien, et un de leur fragment commun – la « Lémurie » – encore ailleurs. C’est à cette époque, donc, qu’un monde préhistorique différent, est né, a évolué, et s’est éteint subitement. 

Les chercheurs croient que la « Lémurie » – qui a engendré ce monde préhistorique différent – s’est étendue le long de l’Asie du Sud-Est, a atteint l’Inde et les îles de la sonde à l’Est, Madagascar à l’Ouest, et a touché les rivages du Sud-ouest de l’Afrique. Mais, au cours d’un Cataclysme dont la date reste indéterminée, le Continent s’est brisé, puis transformé en archipel. Les neuf dixième des populations qui y ont existées, ont été anéantis ; les rares survivants ont émigré en Afrique et ont engendré les plus lointains ancêtres de l’Etre Humain d’aujourd’hui. Et, l’actuelle Polynésie, comme l’Australie, en sont ses ultimes débris épars.

Pour étayer leur idée, ils expliquent que plusieurs dénominateurs communs, tels que les étranges particularités de la géographie animale et végétale, démontrent ces faits ; ainsi que les migrations pré-humaines et humaines initiales.

D’abord, il y a eu d’incessants effondrements continentaux. Ceux-ci ont poussé quelques restes de populations Lémures à envahir l’Afrique par le Sud-Est ; lesquelles se sont bientôt heurtées à d’autres immigrants cheminant en sens inverse pour échapper à l’extension brutale de la mer Méditerranée. Elles se sont alors fait refouler vers le futur désert du Kalahari. Elles s’y sont implantées durablement, avant d’y dégénérer et de bientôt laisser la place à une nouvelle Race Humaine.

Les membres de cette « seconde Génération » d’Hommes - se réclamant d’après leurs Mythes les plus antiques, de la « Lémurie » – ont ensuite émigré, soit vers l’Asie, soit vers l’Afrique orientale, soit vers l’Amérique ; y accostant au cours d’une période où les débris du Gondwana et du Laurasia étaient assez proches pour que les voyages sur la mer ne soient pas trop longs. C’est d’ailleurs ce qui peut, peut-être, expliquer  l’étrange parenté entre les japonais et les mayas.      

Publicité
Publicité
Commentaires
Mes Univers
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 287 588
Derniers commentaires
Archives
Mes Univers
Newsletter
Pages
Publicité