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19 février 2012

Le Crépuscule des Demi-Dieux, Récit

1Quelle que soit la manière dont ils se retrouvent dans les rues de Montauban – en passant par le monastère Saint Théodard, en passant par la maison ou ils ont rencontré Olème Brasset, en suivant Anselme Constant dans son périple, ou après avoir croisé la route de Rémi GrosBras et de ses brigands – il se déroule les mêmes événements. A l’exterieur, de nombreuses personnes – hommes, femmes, et enfants – circulent dans tous les sens. La plupart transportent quelques bagages avec eux ; d’autres ont les armes à la main. Mais tous ont le visage figé par la terreur et l’angoisse. Au loin, se perçoivent des bruits de combats acharnés. L’écho de saccages d’habitations proches se discerne également ; ces sons proviennent de toutes les directions. Enfin, se devinent plusieurs incendies embrasant des bâtiments, dans les alentours de la ruelle dans laquelle se tiennent les Personnages.

En tout état de cause, les Personnages ont beaucoup de mal a progresser, dans un sens ou dans l’autre, à l’intérieur de la ruelle dans laquelle ils se trouvent. La foule y est dense, se bouscule, s’invective. La panique s’empare progressivement des gens présents, et la moindre altercation peut dégénérer en massacre généralisé. Malgré tout, les Personnages parviennent tout de même à avancer de plusieurs mètres. Puis, tout à coup, d’autres individus apparaissent à l’autre bout de l’allée, et semblent se diriger dans leur direction. Au fur et à mesure que ceux-ci essayent de se frayer une route au milieu de la population, les Personnages entendent alors les gens se mettre à les insulter, à s’indigner à leur encontre. Quelques uns, plus en colère que les autres, leur lancent même d’innombrables obscénités en levant le poing.

De fait, lorsque les Personnages sont assez prêts d’eux pour discerner à quoi ils ressemblent, ils se rendent compte qu’en fait, il s’agit d’un petit groupe de soldats portant des crucifix Catholiques au cou. Ils protègent de leurs armes les trois Clercs qui apparaissent au milieu d’eux, et qui marchent fièrement, comme si les invectives dont ils sont l’objet ne les atteignaient pas.

En étant un tant soi peu attentifs, les Personnages peuvent se rendre compte que parmi ces trois hommes, se trouve un des Clercs qui accompagnait le Père André au cours de l’attaque du château du comte de Lamoricière. Son nom, si les Personnages se souviennent de lui, est « Père Alban ». De toute manière, quoiqu’il arrive, lui reconnaît aussitôt les Personnages au moment ou son regard les croise. Il les fixe alors intensément durant plusieurs secondes, avant de se pencher plus ou moins discrètement vers un des soldats qui l’encadre. Il lui glisse quelques mots à l’oreille. Ce dernier hoche la tète, puis, quitte le groupe, avant de se diriger vers une ruelle adjacente à celle-ci d’un pas pressé.

Evidemment, dès qu’ils reconnaissent le Père André, les Personnages peuvent tenter de s’en prendre à lui d’une manière ou d’une autre. Dès lors, les soldats qui le protègent, lui et ses comparses, le défendent vigoureusement.

Le Père André profite de cet instant de répit, avant que les Personnages puissent l’atteindre, pour s’éloigner des lieux de l’altercation. Il se fond très vite dans la foule, avant de disparaître définitivement à l’intérieur d’une ruelle adjacente à celle-ci. Les Personnages décident aussi peut-être de poursuivre le Père André. Dans ce cas, le Clerc s’enfonce de plus en plus loin à l’intérieur des ruelles de la cité. Les Personnages parviennent à le pister bon an mal an, en évitant au maximum la foule qui encombre le passage. Durant quelques minutes, il les entraine le long de passages tortueux et obscurs, jusque dans un des quartiers les plus mal famés de la ville. Puis, finalement, il pénètre dans une auberge dont les murs constellés de lierre grisâtre et fissuré de sa base au toit ne lui donne pas un aspect des plus rassurants. Son nom apparaît tout de même sur le haut de la porte ouvrant sur sa salle commune : « La Vinasse Amère ».

Les Personnages peuvent dès lors espionner le Père Alban, tandis que celui-ci vient d’y entrer. Car, aussitôt, ce dernier s’approche d’un groupe d’hommes à la mine patibulaire et armés jusqu’aux dents. Il leur dit qu’il a un travail pour eux pour les minutes qui viennent. Il leur demande d’assassiner des individus répondant à la description des Personnages, contre espèces sonnantes et trébuchantes. Il dit encore que ceux qu’ils doivent faire disparaître sont actuellement dans une ruelle non loin de là, et qu’ils les reconnaitront facilement d’après la description qu’il vient de leur faire. En entendant l’échange entre le Père Alban et ses hommes de main, les Personnages peuvent évidemment intervenir immédiatement. Dans ce cas, le Père André et ses acolytes sortent leurs armes pour se défendre et pour tuer les intrus. Et ils combattent jusque ce que mort s’ensuive dans l’un ou l’autre des deux camps. Au pire, si l’un deux, et surtout le Père André, est capturé par les Personnages, celui-ci se tranche la gorge avant d’être pris et d’être obligé de parler. L’autre alternative est qu’ils n’interviennent pas : dans ce cas, alors qu’ils prennent le chemin qu’ils désirent désormais suivre, quelques minutes plus tard, ils se font brusquement attaquer au détour d’une ruelle particulièrement sombre. Il s’agit bien entendu des brigands que le Père Alban a engagés pour les assassiner. Le combat se termine de la même manière que décrit précédemment.

Les Personnages peuvent également tenter de neutraliser, puis, de faire parler les soldats qui leur barrent l’accès au Père Alban pendant que celui-ci s’enfuit. Dans ce cas, même sous la torture, ceux-ci ne parlent pas. Ce n’est que sous contrainte psychique, un des pouvoirs vampiriques que les personnages détiennent éventuellement, que ces hommes finissent par révéler ce qu’ils savent. Ils disent alors venir de l’Abbaye de Cîteaux pour le compte de l’Abbé Julien Maistre. Ils ont pour mission de se rendre auprès de la Cour des Aides de Montauban. Ils doivent y demander d’ouvrir les portes de la Cité aux troupes de Monseigneur de Beaujeu, aux membres de cette assemblée qui gouverne la ville. Car ces derniers sont désormais ses représentants officiels, maintenant que le comte de Lamoricière et ses acolytes sont morts. Ils disent encore que, de toute manière, ils n’ont plus le choix ; car, sinon, cela va très vite se transformer en massacre généralisé dans les ruelles de Montauban. En insistant encore, les Personnages apprennent qu’en fait, le Père Alban avait pour mission de gagner du temps auprès des membres de la Cour des Aides. Pendant ce temps, plusieurs autres Partisans Catholiques devaient attaquer les postes de gardes entourant les remparts proches des Portes de la ville. Et ils devaient ensuite ouvrir ces dernières à l’évêque de Cahors et à ses régiments, pendant qu’il faisait diversion auprès d’eux.

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