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Mes Univers
21 février 2016

Introduction autobiographique

X1J'ai remarqué que beaucoup de personnes que je connais depuis plus ou moins longtemps s'interrogent sur mon parcours personnel. A quelles épreuves ai-je été confronté ? Quels traumatismes ont été les miens, pour que je sois sois si fragile, d'une sensibilité si extrême ? Pourquoi les femmes, et en particulier celles que je trouve belles, séduisantes, attirantes, me font-elles si peur ? Pourquoi me terrorisent-elles tant ? Qu'ai-je bien pu vivre pour désirer me tenir dans l'ombre ? Pourquoi me réfugie-je dans mon appartement comme dans un cocon dont je ne sors plus qu'exceptionnellement ? Pourquoi suis-je si passionné dans tout ce que je vis, dans ce que j'aime, dans mes centres d’intérêts, dans ma façon de me comporter avec les hommes et les femmes que j'apprécie ?

Je tiens à dire tout d'abord que si je n'avais pas été aussi passionné, il y a longtemps que je ne serai plus parmi vous. Je suis convaincu que cela ferait des années que j'aurai mis fin à mes jours. J'écris ces mots, et en même temps, je revois cette période la plus dramatique, la plus cauchemardesque, la plus destructrice de mon existence. Et quand ces souvenirs remontent, je me vois au bord du gouffre de la folie et de la mort. Je me revois, seul, dans mon appartement d'alors, alors que la nuit est bien avancée. Je suis à genoux sur le sol, secoué de larmes, des balafres infligées au cuter se dessinant le long de mes bras. Je suis en pyjama, pas rasé, les cheveux ébouriffés, sale. D'une main, je tiens ce même cuter. Tremblant, secoué de spasmes, j'hésite à me trancher les veines.

Ou encore, juste après que mes parents aient quitté la région parisienne pour aller habiter en Bretagne : cette période transitoire avant que je ne trouve ma voie, que je ne découvre ma vocation en entrant à la Bibliothèque Nationale. Je suis dans cette grande maison vide où il ne reste que les affaires de ma chambre. Toutes les autres pièces sont nues. Je ne sais pas quel va être mon avenir. Je n'ai aucun but, aucune perspective. Cela fait des mois que je suis au chômage, et rien ne m’intéresse. Des amis, je n'en n'ai que peu, et ils viennent me rendre visite qu'aléatoirement. Je ne sors que pour aller faire quelques courses. Le reste du temps, à longueur de journée, je reste, là aussi, en pyjama des semaines durant. Parfois sans me laver et sans me raser. J'erre sans but. Je dépense tout ce que j'ai comme économies à n'importe quoi. Et je me dis que ma vie est terminée alors qu'elle est censée n'avoir que débuter.

Puis, j'ai trouvé ce a quoi je consacrerai ma vie, mon énergie, mes capacités, mes possibilités : les livres et l'écriture. J'ai arpenté en long et en large les couloirs et les salles de la Bibliothèque Nationale afin d'y effecuer des recherches très poussées dans des domaines aussi variés que les mythes, l'histoire, l'occultisme, la philosophie, l'astronomie, les sciences de la technologie, de l'information, la sociologie, la psychologie, les traditions, la religion, j'en passe. Plus j'en découvrais, plus je m'aventurais sur de nouveaux chemins de connaissance et de savoir, plus j'avais d'aller plus loin, d'en apprendre davantage. J'ai pris des centaines, des milliers de pages, sur tous ces sujets, et sur bien d'autres. Parallèlement, je me suis à rédiger des histoires, de Fantasy tout d'abord. Puis, ensuite, des textes teintés de Mythologie, d'Histoire, d'Occultisme, d’Ésotérisme. M'inspirant de mes lectures et de mes investigations, lissant jusqu'à trois livres en même temps sur tous ces sujets, mon imagination s'en est en permanence enrichie ; elle s'est développée ; des territoires inédits, incroyables, fascinants, se sont ouverts à moi. Et, depuis, ils n'ont cessé de m'accompagner tout le long des années et des décennies qui ont suivi.

C'est grâce à cette passion sans cesse alimentée, grâce à cette passion qui m'animait, qu'au cours des périodes les plus terribles de ma vie, je n'ai pas définitivement sombré. C'est parce que ce fil, ténu parfois, sur le point de se rompre dans les moments les plus critiques, a toujours existé, que j'ai survécu à la mort de mon petit frère, à l'humiliation constante dont j'étais l'objet vis-à-vis de mon père, au rejet que je subissais de la part des femmes que j'ai aimé ; lorsque nous avons découvert que mon père était un homosexuel refoulé. Que j'ai affronté les épreuves les plus cauchemardesques, les rêves brisés, les espoirs déçus, les ambitions mutilées, les lacérations familiales ou amicales, et j'en passe, que j'ai dû surmonter solitairement. Si je ne m'étais bâti cette forteresse, ce refuge, ce lieu où je peux m'exprimer librement, sans contrainte, sans soumission aux diktats de mes proches, aux regard des autres par rapport à mes cicatrices ou mon handicap, j'aurai abandonné depuis longtemps. Et je ne pourrais pas vous écrire ces lignes aujourd'hui.

Quant aux jeunes femmes dont j'ai été – dont je suis – épris passionnément, si j'avais eu le privilège et l'honneur, un jour, de pouvoir concrétiser les sentiments que j'ai possédé à l'égard de celles vers lesquelles je désirais aller, peut-être ne vivrai-je pas mes émois aussi intensément. Si, au lycée et ensuite, ces jeunes femmes ne m'avaient pas regardé comme un paria, un monstre, qu'elles ne s'étaient pas ri ou moqué de moi, peut-être aurai-je eu suffisamment de courage, d'audace, pour dépasser mon manque d'assurance et mes complexes ? Et aujourd'hui, je serai certainement capable de refréner les émois qu'elles font naître, puis grandir en moi lorsque je croise leur route ?

Je suis farouchement convaincu que si l'une d'elles - une seule -, au lieu d'être apeuré par ce qu'elle suscite en moi, dépassait ses a-priori pour lire dans mon cœur et dans mon âme, elle se rendrait immédiatement compte que le feu qu'elle déclenche n'existe que parce que je suis terrorisé à l'idée qu'elle soit comme les autres ; qu'elle refuse, par principe, sans essayer de me connaître, de m'ouvrir la porte qui nous sépare. Elle comprendrait tout de suite que si je la cotoyais, que si je partageais avec elle des moments teintés d'affection, de tendresse, d'échange, de dialogues, de rencontres, de voyages, de sorties au restaurant ou au cinéma par exemple, ce feu s'éteindrait rapidement. Car, c'est à force d'être habitué de partager des instants, des activités, des échanges, des dialogues, des sorties, etc. que l'on prend confiance en soi. Que l'on n'a plus peur du mal que l'autre pourrait éventuellement nous en nous refusant sans explication tout ce que je viens de décrire dans les lignes précédentes. Je le sais, parce que j'en ai déjà fait l'expérience à deux ou trois reprises dans la vraie vie. Et que ma passion pour les femmes qui en étaient l'objet s'est amenuisée. Et que nos relations amicales se sont transformées en un lien solide, fort, indéfectible. Elles ont vu qu'elles pouvaient compter sur moi, sur mon amitié, sur mon soutien, sur mon aide, en toutes circonstances : dans la joie ou dans la souffrance, dans le malheur ou dans le bonheur, dans l'espoir ou le désespoir, dans la solitude ou dans la multitude, etc. De jour ou de nuit, elles se sont rendu compte qu'elles pouvaient compter sur moi en toutes circonstances, et que je ne les abandonnerai jamais.

Malheureusement, la vie fait, parfois, que les chemins des personnes se séparent pour des raisons qui n'ont rien à voir avec les liens qui les unissent. Et c'est ce qui s'est produit.

Aujourd'hui, ce que certaines femmes que je connais ici, suscitent ma passion pour les raisons que je viens d'évoquer. En dressant un mur entre elles et moi, elles réveillent tout ceci, et bien d'autres choses encore que je vais détailler le long des trois-cents pages de l'autobiographie que j'ai rédigée il y a plus de six mois de cela. Elle est incomplète. Elle est bourrée de fautes, de répétitions, de phrases mal construites, de fautes d’orthographe ou de grammaire. Je l'ai écrite frénétiquement, dans une période où je n'allais pas très bien. Je l'ai interrompue parce qu'elle m'a épuisé nerveusement, psychiquement, moralement. En ce moment, vous le savez tous et toutes, je suis entièrement concentré sur mon livre intitulé « les Origines Occultes de l'Hitlérisme ». D'ailleurs, beaucoup des notes que j'utilise pour la rédaction de ce livre sont également issues de mes recherches à la Bibliothèque Nationale. Elles sont à coté de moi, tandis que j'écris la fin de ce texte. J'en ai utilisé un tiers alors que j'approche des soixante-dix pages ; sans compter la rédaction finale de son introduction et de sa conclusion. Sans les dizaines de relectures afin de le ciseler au mieux, afin d'en ôter tout ce qui pourrait l'alourdir, ses coquilles, etc. Et, ensuite, je reprendrai mon autobiographie en lui rajoutant les périodes qui lui manquent, des anecdotes qui valent la peine d’être racontées, des épisodes marquants, etc.

Pour autant, je vous le livre tel quel dès demain sur ma page personnelle, à raison de deux ou trois pages chaque soir, et dans mes groupes personnels. Je ne le livrerai pas dans d'autres groupes car ce n'est pas sa place ; à moins qu'on me le demande, bien évidemment. Et vous comprendrez alors, mon cheminement, et ce qui a fait que je suis devenu l'homme que je suis aujourd'hui...

 

Dominique

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