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Mes Univers
4 mai 2016

Amour démentiel

X3Comparé à ta beauté, à ton charme, à ta sensualité, je ne suis rien. Comment pourrai-je rivaliser avec cette créature de rêve, avec cette déesse possédant les traits et les courbes de la femme la plus sublime, la plus désirable qui soit ? Alors que j'incarne certainement à tes yeux qu'un vermisseau se débattant continuellement au milieu de la fange ; au milieu de cet amas ignoble et puant d'où il ne devrait pas sortir. Et où tes silences, tes absences, le renvoient irrémédiablement.

Tu es cette femme au sens le plus noble du terme ; cette femme que j'ai de tous temps déifié ; que j'ai, depuis que j'ai l'age d'aimer, infatigablement cherché. Je suis parfaitement conscient que ces quelques mots sont, à tes yeux, dénués de sens. Pourquoi jetterait-tu, ne serait-ce qu'un bref instant, sur cet être qui n'es pas attirant physiquement ? Alors que tant d'hommes et tant de femmes autour de toi, représentent, ce qu'es humainement, ce qui s'approche le plus de la perfection. Qui sont ceux et celles que tu as le désir de voir dans ton lit ; avec lesquels tu as l'envie de partager plaisirs charnels, érotisme incandescent, ou volupté sidérante.

Moi, je n'ai que mon esprit, que mes connaissances, que ce que je suis intérieurement, pour essayer, vainement, de te plaire. C'est tout ce que j'ai à t'offrir. Mais il est vrai que ce n'est rien comparé à tout ce que ta plastique, tout ce que tes courbes, tout ce que tes traits, symbolisent. Je suis incapable de rivaliser avec ce que tu fais naître comme désir et comme sentiments. Je suis impuissant face aux déchaînements que tu sais si parfaitement susciter chez ces Géants.

Alors, lucide face à tant de désagréments, je demeure dans l'ombre et je te regarde. Parfois, je t'écris quelques mots flamboyants. Je déverse mon sang et mon honneur afin d'attirer ton attention. Sans résultats, puisque c'est ton choix, et je le respecte sans présomption. Cependant, sache que j'en crève. Je me vide progressivement de mon envie de vivre, de me battre, de résister aux épreuves que mon destin dresse devant moi. Les cicatrices qui parsèment mon corps brûlent d'un feu ardent qui me consume lentement. Mais je me plie à tes exigences, dussé-je y laisser la vie ; dussé-je être maudit pour cela jusqu'a la fin des temps. Parce que, pour moi, il n'y a qu'une seule chose qui compte véritablement : être à tes cotés, mème si c'est au sein de l'obscurité, mème si ce n'est qu'un fugitif instant...

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