Pourquoi j'ai si mal aujourd'hui ( texte datant de quelques mois en arrière), première partie :

Hier, quelqu'un m'a fait beaucoup de mal ici. Je me sens meurtri, blessé, effondré, presque en larmes pour vous avouer toute la vérité. Ce n'est pas la première fois, bien entendu. Comme dans la vie réelle, le monde virtuel cache derrière les écrans de véritables individus. Ils possèdent leur propre personnalité, leurs propres forces et leurs propres faiblesses, leurs bonheurs et leurs malheurs. Il n'y a pas de raison que cela soit différent sur un réseau social comme celui-ci.

Pour ma part, si je publie ici, c'est avant-tout parce qu'en tant qu'écrivain, je prends plaisir à partager mes œuvres littéraires, philosophiques, personnelles, historiques, etc. avec ceux et celles qui éprouvent intérêt et joie de les parcourir. Je pourrai tout à fait ne pas m'y employer et continuer à développer cet univers imaginaire dont les « Chroniques des Semi-Immortels » - à paraître bientôt – ne sont qu'un mince fragment. Je pourrais très bien ne pas diffuser « De Deiteus Mythica », que j'ai laissé à l'abri du regard des gens dans le disque dur de mon ordinateur durant des années, avant de me décider à en publier des extraits ici. Je pourrais fermer la page consacrée à mon ouvrage en cours d'écriture qu'est « les Origines idéologiques et ésotériques du Nazisme », et dont j'offre en exclusivité des feuillets inédits chaque vendredi à qui à l'envie de se pencher dessus.

Ce serait tellement simple, tellement facile. Je prends beaucoup de temps pour publier ici. Un temps que je ne consacre pas à l'écriture de mes articles ou de mon livre. Si je le fais, c'est parce que je sais que beaucoup de gens apprécient mes textes. Il y en a même qui les attendent avec plus ou moins d'impatience. Il y en a, encore, qui me remercient chaleureusement de ce que j'exprime à l'intérieur de ceux-ci ; que ce soit pour mes textes philosophiques, mes poèmes, mes articles sur l'Actualité la plus chaude du moment, mes récits historiques, ou mes épisodes de mon existence souvent difficiles.

Je n'ai pas honte de la personne que je suis. Dans toute sa diversité, dans toute sa complexité, avec sa fragilité, sa sensibilité, ses paradoxes, ses bonheurs ou ses malheurs, etc. Je n'ai pas honte de dévoiler mon handicap ou ma maladie. J'en parle librement, et j'explique en quoi ceux-ci consistent quand on me pose des questions sur ce thème. De la même manière que j'explique sans fard ni malaise les épreuves, les drames, que j'ai subis tout le long de mon existence ; aussi loin que mes souvenirs sont capables de remonter. Car ils font partie de moi, ils ont construit ma personnalité, mon parcours, mes spécificités. Comme chacun et chacune d'entre vous.

Si je partage tout cela ici, aussi, c'est parce que j'y croise des personnes qui m'émeuvent, qui me touchent, aux caractéristiques diverses et variées ; le plus souvent très éloignées des miennes. Parfois, nous ne sommes pas d'accord, d'autres fois, nous avons des opinions semblables. Nous avons tous et toutes parcouru des chemins personnels qui ont fait de nous ce que nous sommes aujourd'hui. Et c'est ce qui fait la richesse, la variété, l’intérêt, de nos dialogues, de nos échanges.

Evidemment, je ne peux communiquer avec tout le monde. Déjà, parce que mes contacts ici se comptent par centaines – par milliers en incluant tous ceux et toutes celles qui ne se manifestent pas directement à moi. Puis, ensuite, parce que des affinités particulières se créent avec certaines personnes plus aisément qu'avec d'autres. Ce qui, pour autant, ne veut pas dire que je n'apprécie pas ces derniers. Imaginez que je doive répondre à tout le monde : je n'aurai pas assez d'une journée à y consacrer. Je n'aurai plus de vie personnelle ; je n'aurai plus l'opportunité de poursuivre mes travaux d'écrivain, d'historien, de chercheur, etc.