Dimanche 28/04/2019

Hier soir, j'ai terminé ma lecture du numéro des "Collections de l'Histoire" de ce trimestre, qui s'intéressait cette fois aux racines de l'antisémitisme en France, ainsi que sa résurgence sous de multiples formes depuis le début des années 2000. J'en conseille la lecture à ceux et à celles qui s'imaginent que la "Bête Immonde" est morte et enterrée depuis longtemps. L'actualité de ces derniers mois, et plus largement, de ces dernières années, nous montre que ce n'est pas le cas. Et que ce péril, que cette abomination peut ressurgir au sein de nos sociétés actuelles si nous n'y prenons pas garde.

C'est une bataille que nous devons en permanence mener individuellement et collectivement. Les vieux démons ont la vie dure, les vieux clichés également. Pour ma part, j'estime qu'il ne faut pas être très intelligent, très au fait de l'Histoire de notre civilisation, sensé, et doué de raison, pour se référer encore de nos jours à de telles thèses qui ont perpétré il y 75 ans de cela un génocide tel que l'Humanité n'en n'a jamais connu auparavant.

Ceux et celles qui nient la Shoah, Auschwitz, les chambres à gaz, ceux et celles qui se glorifient d'être néo-nazis, racistes, identitaires, je ne sais, n'ont jamais connu ces horreurs. Ils ne savent pas ce qu'a véritablement été cette période. Moi qui l'ai étudiée, décortiquée, analysée, en profondeur et sous ses différents aspects, je pourrais en parler à longueur de textes et d'articles. Ceux et celles qui honorent les crimes qu'ils ont engendrés, si un jour cette période ressurgissait, seraient les premiers à en être les victimes ; qu'ils le croient ou non, si cette idéologie abominable gangrénait de nouveau notre nation, notre civilisation, les prendrait pour cible de la mème manière que n’importe qui, pour n'importe quelle raison.

Une fois ce numéro de "l'Histoire" terminé, j'ai immédiatement enchainé sur le dernier roman de John Grisham publié ; il y un mois à peine. Autant le précédent ne m'avait plu, autant celui-ci m'accroche davantage. J'en ai déjà lu une soixantaine de pages. Je le poursuivrai ce soir. Je verrai bien où il me mènera.

J'ai toujours une trentaine de romans en attente à coté de ma table de chevet. Je pourrais m'isoler une année entière sans rien faire d'autre, que mes journées et mes soirées seraient bien remplies, je vous l'assure. De même en ce qui concerne, les films téléchargé sur la clef USB que je peux insérer directement au port USB de mon téléviseur ; de même que ceux qui sont sur le disque dur de mon lecteur-enregistreur qui y est rattaché. Pas moins d'une centaine de longs-métrages à visionner sur une période plus ou moins longue. Je ne parle même pas des dizaines de documentaires historiques - de l'Antiquité à nos jours - qui s'accumulent à coté de mon écran de TV, et dans lesquels je me plonge au compte-goutte. Cette semaine, ça a été une "Histoire de l'Empire Romain" ; depuis plusieurs semaines, à compter d'un épisode chaque Dimanche, c'est "l'Histoire du Christianisme" dont il ne me reste que cinq épisodes sur la douzaine qui la compose. Ensuite, j'ai le choix pour poursuivre ce voyage passionnant dans les méandres de l'Histoire.

Bref, comme je le disais plus haut : je pourrais m'isoler du reste du monde pendant des mois, que je ne m'ennuierais nullement. Toujours quelque chose pour titiller ma curiosité intellectuelle, pour assouvir ma soif de savoir, pour creuser des sujets d'actualité récente, scientifiques, historiques, etc. en permanence.

C'est ce à quoi, une fois de plus, je vais consacrer mon après-midi et ma soirée de repos dominical. Car, dès demain, je reprends la rédaction de mes Chroniques Personnelles. Elle est chronophage, me demande beaucoup d'attention, de concentration, de relectures, etc. Elle s'inscrit dans la petite et la grande Histoire des cinquante dernières années ; tous ces événements qui l'ont bâti et auxquels j'ai assisté d'une manière ou d'une autre. Sans compter ma trajectoire personnelle, qui, a elle seule, mérite d'être narrée, diffusée, partagée, lue, par ceux et celles qui désirent en savoir plus sur moi.

Sur ce, je vous laisse donc pour aujourd'hui. Je vous souhaite un bon repos dominical. Profitez bien de celui-ci pour partager des instants précieux et privilégiés avec ceux et celles que vous aimez et qui vous chérissent ; votre famille, vos amis, vos proches. Qu'ils soient en bonne santé ou malade, qu'ils soient dans la difficulté et heureux, qu'ils soient blessés par les épreuves de l'existence ou pas. Peu importe. Comme je l'ai dit dans un texte récent, selon moi, c'est ce qui nous unit, et non ce qui nous divise, qui est le plus important ici-bas. Alors, gardez cette maxime dans vos cœurs et dans vos âmes, en songeant que, quoiqu'il advienne, il y a toujours plus malheureux que nous. Hélas...

A très vite...

Dominique Capo