J'écris :

Je retourne à la rédaction de mes textes sur l'origine de la Civilisation. Son passé, son présent, ses devenirs en constante évolution. Je réfléchis et je retranscris sur papier mes observations et mes déductions les concernant. Et je laisse volontiers derrière moi des pans entiers de cette Humanité teintée de superficialité et d'éphémérité, naïve, égoïste, violente.

Car, tels des troupeaux de moutons soumis et ignorants, pétris de religiosité obsolète ou révérant l'argent, la réussite matérielle, ou la performance dans tous les domaines, ils sont indifférents au reste du monde. Les êtres vivants dont ils sont, nulle empathie à leur encontre. Leur empreinte, moteur du changement climatique en cours, des virus et autres fléaux sociaux, économiques, ou autres, ils ne s'en soucient que très peu. Après tout, ils ne seront plus là lorsque ses effets seront irrémédiables et monstrueux. Ce sera l'héritage qu'ils laisseront à leurs enfants. Qu'ils se débrouillent avec les deux siècles de frénésie consuméristes qui auront tout ravagé sur leur passage. Du moment qu'eux puissent encore en profiter tant qu'ils sont vivants...

Alors, oui, je retourne à la rédaction de mes écrits où je relate mes pensées, mes observations, mes dissections de tout ceci et de bien davantage encore. Et je laisse ces troupeaux de moutons alimenter cette dégénérescence humaine généralisée, inconscients qu'ils sont. Leur destin est tout tracé. Tandis que je relate à ma façon ce que j'en discerne, qu'ils récoltent les graines de la décadence et de la fin de la civilisation telle qu'ils la connaissent - et dont les effets du Covid-19 ne sont que les prémisses -, c'est tout ce qu'ils méritent, c'est évident...