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Mes Univers
7 novembre 2020

Le 07/11/2020, mes Mémoires, mes Brèves Philosophiques, et mon livre sur les Origines de la Civilisation :

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Je me demande combien de personnes vont lire ce texte jusqu'au bout ? Quelles en seront les réactions ? J'ai déjà ma petite idée là-dessus !!! Sera-t-elle confirme ? Je verrais bien dans les heures ou les jours qui viennent...
Cette fois-ci, je reprends définitivement la rédaction de mes Mémoires et de mon ouvrage sur l'Origine de la Civilisation. Car je me rends compte que, durant la semaine qui vient de s'écouler, je me suis encore laissé happé par mes réflexions sur l'Actualité. J'ai écris plusieurs textes sur les élections présidentielles américaines.
 
Le dernier, du 06/11/2020, était une digression évoquant nombre de questionnements sur la démocratie, ou sur d'autres formes de régimes et formes de gouvernements qu'a connu la France. Il est vrai qu'il y a tellement de facettes que cette élection aux États-Unis dévoile, et qui renvoient à ceux auxquels est confronté notre pays depuis des années ; il y a tellement à creuser, à explorer, à analyser... ce matin encore, un aspect différent de cette dernière m'est venue à l'esprit. Cependant, bien qu'il me serait aisé de développer ma pensée, cette fois-ci, je ne le ferais pas.
 
Je sais que je me répète, mais comment faire autrement pour que les gens le réalisent véritablement : l'élaboration de chaque texte, de chaque article, est un plaisir sans commune mesure avec ce "métro-boulot-dodo", ces congés vau soleil ou à la montagne, ces réunions de famille interminables et pathétiques dont tant et tant de personnes se satisfont.
 
Chaque mot, chaque phrase, que je retranscris via mon ordinateur entre quatre à cinq heures chaque jour m'apportent un bien-être, une sérénité, une satisfaction, difficiles à décrire. Pouvoir matérialiser grâce à eux mes pensées, mes émotions, mes relations à l'autre, mon désir de découverte, ma soif d'apprendre, est inégalable. Je peux éventuellement comparer cela à l'instant précis où ma virilité s'unit à la féminité la plus douce et la plus magnifique d'une femme au corps tordu par le plaisir, les mamelons dressés, le dos cambré, les yeux révulsés, le cœur battant, le souffle court, dans l'attente que nos deux âmes et nos deux corps ne fassent plus qu'un.
 
Car, comme dans ces circonstances, je me donne tout entier. J'y mets tout ce que je suis, tout ce que j'ai en moi. Avec fièvre, avec passion, usant de toutes mes capacités intellectuelles, faisant appel aux maintes connaissances dont je suis le détenteur, je m'y consacre démesurément. Je dépasse - et très très largement - ce que j'offre au sein de ma vie quotidienne. Une vie peu commune du fait de mon passé, de mes expériences, des épreuves sidérantes que j'ai enduré, des obstacles devant lesquels beaucoup auraient certainement baissé les bras ou se seraient réfugiés dans l'alcool, la drogue, que sais-je encore, n'a pas été de tout repos, c'est le moins qu'on puisse dire.
 
Exigeant avec moi-même, intransigeant envers mes faiblesses ou mes exténuations, intraitable vis-à-vis de mon handicap ou de ma maladie, j'estime que je dois sans cesse surmonter tout cela, et bien davantage, évidemment. Il en est de même vis-à-vis de chacun de mes récits, de mes textes, de mes articles que je publie et que je partage continuellement...
 
Dès lors, j'avoue que mes restreindre ainsi me rend profondément malheureux. Mon cerveau est en permanence inondé de pensées, de réflexions, d'interrogations, que soulèvent l'actualité récente ou moins récente. Et ce, dans tous les domaines. Ma curiosité est en permanence sur le qui-vive. Mon âme est affamée ; elle se nourrit sans cesse de nouvelles informations, d'aspects parfois méconnus, parfois qui méritent d'être complétés ou approfondis. C'est plus fort que moi.
 
En même temps, je me rends compte que rares sont les personnes qui sont capables, ou qui ont le désir de suivre un tel rythme. Rares sont celles qui lisent en totalité, et avec attention, mes articles. D'autant, que le plus souvent, ils sont particulièrement longs. Et d'aucun diront - ma mère la première - que ce n'est pas leur place sur un réseau social tel que celui-ci.
 
Je ne suis pas d'accord, et mes arguments sont que "qui l'a décrété, pourquoi, quand, où est-ce spécifié dans leurs régalements ?". Et : "Sont-ils uniquement voués à y diffuser des banalités, des images, des vidéos, ou des textes comiques, des insultes, de la violence, de la haine, que sais-je encore... ?". Non, je ne suis pas d'accord avec cette vision partiale, partielle, et réductrice des réseaux sociaux.
 
L'intelligence, le savoir, la tolérance, la différence, la sagesse, les interrogations scientifiques, philosophiques, idéologiques, y ont autant leur place que toutes ces "conneries de bas étage". C'est peut-être dur ce que j'exprime, mais c'est mon avis, et je l'assume.
 
Les réseaux sociaux nivellent vers le bas, non pas parce qu'ils sont faits pour ça. Ce sont les personnes qui en usent qui montrent cette facette d'elles-mêmes. Les réseaux sociaux ne sont qu'un outil de communication et de transmission supplémentaire. Pour autant, ils reflètent ce que sont ces personnes dans la réalité au quotidien, c'est certain. Et lorsqu'on y regarde attentivement, on se rend vite compte de ce nivellement par le bas de tant et tant de gens ; la grande majorité d'entre eux en fait. Et ça, ce n'est pas les réseaux sociaux qui les y incitent. Ce sont eux qui, cachés derrière leur écran d'ordinateur, penchés sur leur smartphone ou leur tablette tactile, se dévoilent tels qu'ils sont véritablement.
 
Alors, moi qui fonctionne autrement, moi qui tente modestement d'apporter ma maigre contribution à la réflexion générale sur tel ou tel fait d'actualité, sur telle ou telle notion, sur tel ou tel aspect des savoirs dont je suis le réceptacle, je vais à contre-courant de ce comportement "primaire". Moi qui réfléchis, moi qui raisonne, moi qui m'informe, moi qui partage le résultat de mes réflexions et de mes raisonnements, moi qui analyse et approfondis les informations que je collecte, que puis-je leur apporter ? Si ce n'est, régulièrement, être la cible de leurs fanatismes, de leur violence, de leur mépris, de leurs moqueries... Comme si j'étais une épine dans leur pied dont ils voulaient se débarrasser à tout prix...
 
Dans ces conditions, je suis contraint de me restreindre, de me taire. Je suis obligé de faire "comme tout de monde". Il n'y a qu'ainsi, qu'avec quelques ou quelques paragraphes, que j'attirerai un minimum d'attention de ces personnes.
 
Vous comprenez, sinon, c'est trop chronophage et énergivore pour eux, les pauvres !!! Sinon, ils sont effrayés, leur attention est trop brusquement sollicitée, les pauvres !!! Leurs neurones, leur esprit, leur capacités intellectuelles, ne peuvent pas suivre, les pauvres !!! C'est hors de leur portée, les pauvres puisqu'ils ne lisent pas ou peu, puisque seules les images et les vidéos les plus simplistes et les plus faciles à comprendre, à apprécier !!!
 
Heureusement, si ces personnes constituent l'immense majorité de celles qui s'expriment sur les réseaux sociaux, il y a tout de même des exceptions. Je pense à Carine. Je pense à quelques autres également. Ces personnes sont une infime minorité, face à cette masse de moutons institutionnalisée, normalisée, automatisée.
 
Jeudi encore, j'ai fait la connaissance d'un homme qui m'a téléphoné, et avec lequel j'ai longuement discuté de bien des sujets que je décrypte au travers de mes articles. Dans la foulée, hier en fin d'après-midi, j'ai repris la rédaction de la remise en forme de mes 600 pages de "Brèves Philosophiques". Uniquement parce que je n'avais pas le temps de me concentrer ni sur mes Mémoires, ni sur mon ouvrage sur l'origine de la Civilisation.
 
Toutefois, j'ai compris la leçon. Je suis imperméable à ces banalités, autant que l'immense majorité des utilisateurs des réseaux sociaux sont imperméables à l'usage de leurs fonctions cérébrales leur permettant de s'enrichir culturellement, humainement, ou en communiquant autrement. Dont acte.
 
Dès lors, puisque c'est ce qu'ils souhaitent, puisque c'est ce à quoi ils me poussent malgré moi, et cette fois définitivement, c'est au travers de mes Mémoires, c'est au travers de mon ouvrage regroupant l'ensemble de mes réflexions philosophiques, c'est au travers de mon livre sur les origines de la Civilisation, que je m'exprimerai désormais quasi-uniquement. Puisque c'est ce que ces personnes désirent, puisqu'elles me répètent à l'envi, puisqu'elles sont si médiocres que seul le nivellement par le bas leur convient ou est à leur portée, je les abandonne à leur sort.
 
Je suis épuisé, las, anéanti, voire terrifié et désemparé, face à tant d'inculture, de naïveté ; face à des gens qui préfèrent la propagande, la désinformation, les fake-news. Face à tant de violence, tant de haine, tant de bêtise, tant de crédulité, tant d'éphémérité, tant de superficialité, dont ils se nourrissent si avidement.
 
Quelle déchéance !!! Et après, on se demande pourquoi le monde, pourquoi notre civilisation, pourquoi notre société, pourquoi nos démocraties, vont si mal ? Pas besoin d'aller chercher bien loin quand on observe cette immense majorité de gens s'exprimant ainsi, que ce soit dans la réalité ou sur les réseaux sociaux !!! Nous ne pouvons aller qu'à notre perte.
 
Je ne m'y soumettrai pas, je ne courberai jamais l'échine devant eux. Je ne les rejoindrai jamais. Je préfère m'effacer et poursuivre mon chemin teinté de savoir et de raison, d'intelligence et d'humanisme, plutôt que d'être souillé par ce déclin inéluctable des valeurs qui me sont chères qu'ils incarnent...
 
Dominique Capo

 

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