Poème onirique :
De telles beautés confinent au divin. Ce divin auquel chaque homme aspire de se consacrer jusqu'au terme de son existence. Ce divin pour lequel chaque homme serait prêt à défier le Diable, les enfers, et toutes les légions qui y demeurent, afin d'avoir l'honneur et le privilège de la tenir dans ses bras.
Ce divin nous émeut et nous attire ; il est autant un espoir qu'une malédiction : un espoir de croiser la route d'une créature aussi sublime afin de la magnifier. Une malédiction parce qu'hélas, nous aurons nous battre de toutes nos forces chaque jour que Dieu fait, elle est pour jamais hors de portée des humbles mortels que nous sommes. Nous somme donc condamnés à pleurer ce Paradis perdu que nous n'atteindront jamais ; à nous user plus que nous avons la capacité, juste pour en frôler fugitivement, éphémèrement, la sublime beauté...