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Mes Univers
23 mars 2021

Le totalitarisme d'une idéologie monstrueuse dont vous et vos semblables êtes les agents :

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Pour en terminer avec ce sujet, et avant de me replonger pour longtemps dans la rédaction de mon autobiographie intitulée "Quel roman que ma vie !!!", vous savez à quoi me fait penser ce culte de l'image que vous véhiculez au travers des réseaux sociaux ? Vous savez ce que m'évoque ce culte du corps idéalisé à l’extrême, ce à quoi me fait songer cette idolâtrie vis-à-vis des personnes photogéniques ou télégéniques, et qui en récoltent gloire, richesses, faveurs, privilèges... ? Vous savez ce que me rappellent ces "moutons" les encensant, les suivant, les vénérant, les likant à tout bout de champs comme si ces personnes étaient des demi-dieux ou des demi-déesses incarnées ?
 
Ça me fait penser à l'idéologie nazie et à ses valeurs, et à son rêve de "pureté de la race germanique descendante des hyperboréens et des atlantes", sur fond de thèses occultes et ésotériques. Ça me fait me remémorer les recherches expliquant que l'homme blanc, blond aux yeux bleus non souillé par la mixité ou non corrompu par le sang judéo-bolchevique, noir, "métèque" - ou arabe - effectuées par moi et d'autres durant des années à la Bibliothèque Nationale. Car ces thèses renvoient inévitablement à celles prônées par les complotistes de tous poils qui sévissent sur la Toile. Leur foi en leurs théories transformées en affirmations n'acceptant pas le démenti, preuves à l'appui, est aussi dévastatrice que l'a été le dogme nazi de jadis.
 
Ça me fait également songer à la croyance de ces fervents partisans de ce qu'a écrit Hitler dans "Mein Kampf. Je peux en parler, moi qui ai étudié des années les origines de cette idéologie monstrueuse, ségrégationniste, intolérante, raciste, et prônant le génocide de masse à l'encontre de tous ceux et de toutes celles qui sont en dehors de la "norme" imposée par elle. Insidieusement mais méthodiquement, progressivement et gangrénant avec l'assentiment de la majorité tous les rouages de notre société et de notre civilisation, elle conquiert les cœurs et les esprits des médiocres et des nostalgiques de la supériorité "naturelle" de la "race" blanche ou occidentale.
 
Ça me fait forcément me souvenir de l'opération T4 ordonnée par Hitler au début de la Guerre : handicapés, malades mentaux, homosexuels, personnes naines ou dotées de malformations, raflées puis enfermées en camps de concentrations et stérilisées afin de les "empêcher de se reproduire et d'infecter un peuple dans les normes physiques et idéologiques en vigueur. Puis, ces mêmes personnes ensuite gazées, assassinées, torturées par des Mengele au gré d'expériences médicales terrifiantes.
 
Oui, voila à quoi mène cette idéalisation de la "norme physique" idéalisée et vénérée afin de se sentir exister. Oui, quand on n'a rien d'autre à offrir que son image afin de susciter l'admiration, afin de susciter l'empathie, l'estime des autres, on se raccroche à ce qu'il y a de plus pauvre, de plus éphémère, de plus superficiel, de plus instantané : l'apparence. Une apparence magnifiée qui, de plus, ne correspond pas à la réalité lorsqu'on croise cette même femme ou ce même homme au coin de la rue. En effet, grâce aux Photoshop et autres logiciels d'embellissements, elle ne reflète même pas ce qu'elle est en vérité. Effacer un bourrelet par ci, supprimer des cernes ou une cicatrice par là. Et que dire de cette chirurgie esthétique élevée au rang de religion, dès que l'on vieillit un peu afin d'avoir l'air plus jeune, davantage "dans le coup"
 
Quand on n'a rien d'autre à proposer, il est sûr que culte de l'image, de l'esthétique "parfaite" est la panacée. Or, ce culte n'est qu'une résurgence d'un autre culte élevé au rang de dogme, chez le nazis. Avec les conséquences tragiques qu'on lui connait. Il était même nécessaire, pour eux. Il permettait d'enchainer la masse populaire à des notions destinées à l’empêcher de raisonner, de réfléchir, et par là même, de contester et de se révolter contre le régime. Or, n'est-ce pas là ce que désirent ceux et celles qui s'y adonnent. Ainsi, tout parait plus simple, plus facile. Ainsi, du moment que leur renommée se base sur leur apparence, à quoi bon se préoccuper des vrais sujets ; de ceux qui fâchent ou qui mériteraient d'être approfondis.
 
A quoi bon, du moment qu'ils ont des émissions de téléréalité dont ils sont les rois et les reines !!! A quoi bon, du moment qu'ils ont des vidéos où ils se mettent en scène, et likées ou commentées par des milliers ou des dizaines de milliers de moutons. A quoi bon, puisqu'ils ont leurs chaines YouTube, leurs fans inconditionnels ; qu'ils sont des influenceurs qui ne brassent que du vent ; ou, au mieux, qui incitent au consumérisme outrancier autorisant des multinationales à s'enrichir davantage encore à leurs dépends, et aux dépends de la "masse"
 
Tous ceux et toutes celles qui likent ces photos ou ces vidéos de femmes ou d'hommes "beaux", attirants, séduisants, selon les canons actuels, alimentent ce mal qui ronge l'Humanité, et qui a failli la détruire par le biais des totalitarismes d'un autre temps. Ce mal qui a été mis a genou à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, mais qui, telle une hydre dont les tètes renaissent en permanence, ressurgit aujourd'hui à l'aulne de notre société de l'image, et de la déification de personnes qui n'ont rien d'autre à partager que ce que leur corps, ce que leur visage, exprime.
 
Pour autant, comme tout le monde, ces personnes sont dotées autant de qualités que de défauts, vivent des bonheurs et des malheurs, ont des victoires et des défaites, sont en bonne santé ou malades, etc. Mieux encore, comme tout un chacun, ils vont au wc, passent du temps sur le "trône", pètent, rotent, puent parfois. Ils sont humains, tout simplement. Et en cela, ils sont pareils aux hommes et aux femmes qui ne sont pas dotés de leurs attraits, du respect, des richesses, des honneurs, dont vous les affublez.
 
Oui, l'idéologie que vous véhiculez au travers de votre vénération de ces gens, est une résurgence "actualisée par l'intermédiaire des réseaux sociaux, de la télévision, des médias quel qu'ils soient, combattue par nos parents ou nos grands parents il y a moins d'un siècle. Cette haine, ce mépris, cette violence physique, morale, envers ceux et celles qui sont différents, repose sur les mêmes principes, c'est une évidence. Ce désir de se sentir supérieur à l'autre, meilleur que l'autre, par le seul fait que son apparence est plus attrayante, plonge ses racines aux mêmes sources idéologiques, philosophiques, ou morales.
 
Cependant, aujourd'hui, cette idéologie d'alors qui faisait du peuple une entité uniforme, un être unique où l'individualité n'avait pas droit de cité, où la masse était soumise, a été remplacée par un nombrilisme et un égocentrisme tout aussi barbare et impitoyable. Les corporatismes, les sectarismes, sont teintés d'un sentiment d'appartenir à une élite, parce qu’idolâtrés par ceux et celles qui n'ont pas le privilège et l'honneur d'être à leur place. Mais qui rêveraient d'y être, qui veulent tout faire pour y être, évidemment.
 
Du moment que ce n'est pas trop fatiguant, qu'il ne faut pas trop s'impliquer, ces gens dans les normes s'agglutinent autour d'eux afin de les copier. Du moment que, comme eux ou elles, ça paie bien et que l'on fait des envieux, quel pied, quelle jouissance, c'est certain !!! Du moment qu'il ne faut pas trop réfléchir, qu'il ne faut pas trop faire fonctionner ses neurones - elles pourraient griller, avec le peu de pensée, de savoir, de curiosité, qui les alimentent, les pauvres !!! -, pourquoi se préoccuper du reste ? Du moment qu'ils ont de belles voitures, qu'ils descendent dans des palaces de luxe, qu'ils ont des appartement ou des maisons valant des millions, qu'ils se promènent avec des filles faciles au bras, que demander de plus ? Du moment que leur beauté fait fantasmer un nombre incalculable de mecs, que leur succès ou leur compte en banque, sont bien garnis, qu'elles peuvent rabaisser ces hommes qui, pendant des millénaires les ont humilié, ces nanas ne font pas de quartier.
 
Oui, ces hommes et ces femmes, comme les potentats nazis d'autrefois, s'imaginent appartenir à la race des Seigneurs, à ces Aryens dotés de toutes les qualités physiques, et donc intellectuelles ou morales. C'est ce qui les motive - consciemment ou et inconsciemment évidemment. Rejeter l'homme ou la femme qui n'est pas pourvu de leurs qualités esthétiques, les moquer, les bannir, les éradiquer parce qu'ils sont handicapés, parce qu'il est homosexuel, parce qu'il est cultivé, parce que qu'ils sont littéraires ou intellectuels, fait partie de ce processus. Ces hommes et ces femmes auraient probablement participé aux pogroms des années trente en Allemagne ou en Russie !!! Ils auraient brulé livres ou librairies parce que ce qu'ils véhiculaient ne correspondaient pas à leur dogmes !!! Cette idéologie dont ils sont les "dignes héritiers", et qui était destinée à régner mille ans.
 
Ils auraient certainement collaboré aux massacres, à la gestion et à l'organisation des camps de la mort où étaient envoyés par trains entiers les gens qui ne correspondaient pas aux critères qui faisaient d'eux des êtres supérieurs. Comme aujourd'hui sur les réseaux sociaux où l'anonymat permet tout, autorise tout, montre tout, sauf pour ceux qui, comme moi, dénoncent tout ça. Sauf pour ceux qui tentent de bousculer un peu les certitudes et les à-priori, les préjugés et l'ignorance...
 
Car la question est : est-ce que ces notions mortifères feront partie de la prochaine étape que vous défendrez ? Vous qui vous voyez déjà comme des top-models, à bomber le torse, à à montrer vos biceps ou vos formes là où il faut, et destinés à faire des envieux ou des envieuses quand vous déambulez dans les rues, à la plage, dans les magasins !!! Cette uniformisation, cet eugénisme plus ou moins revendiqué, ou au moins toléré, accepté, désiré !!! Est-ce que c'est cette forme de société vouée à l'extinction à force d'uniformisation, de totalitarisme idéologique et sociétal, restrictif et brutal, que vous honorez ? Alors qu'elle repose ce sur quoi nos parents et nos grands-parents ont combattu ou ont été les victimes ? Est-ce que c'est cette résurgence de l'idéal national-socialiste que vous voulez pour vos enfants. ?
 
Car ne vous leurrez pas !!! Elle ne vous épargnera pas, vous non plus !!! Malgré vos attraits, malgré vos privilèges, malgré les normes auxquelles vous appartenez, elle trouvera toujours quelque chose à vous reprocher, une imperfection qui poussera une majorité à vous rejeter, à vous moquer, à vous haïr, à vous bannir, à vous détruire. Une élite de plus en plus restreinte au fur et à mesure que cette majorité fondra comme peau de chagrin se radicalisera. Et de plus en plus ; et ses exigences seront de plus en plus vives. De fait, quoi qu'il advienne, vous serez toujours considéré comme l'autre, comme celui ou celle qui est différent, inassimilable, douteux, honteux, souillé...
 
C'est ainsi que cette idéologie à laquelle vous adhérez, que vous alimentez ici ou dans la réalité quotidienne, a toujours fonctionné. Vous qui, actuellement, vous gargarisez de votre respectabilité et des honneurs que l'on vous fait, vous êtes les prochains qui serez fauchés par elle ; inéluctablement...
 
Pour finir, certains et certaines s'insurgeront probablement par la véhémence de mes propos. Ils s'indigneront pour la colère qu'ils propagent. Ils ne les toléreront peut-être pas. Ils me jugeront et me condamneront probablement pour ceux-ci. Je m'y attends, je m'y suis préparé. Je leur répondrai ceci : là encore, je n'ai pas le droit d'être en colère, d'avoir des propos qui sont le reflet de la souffrance et des blessures que des personnes telles que je les ai décrit, m'ont fait ou me font , Je n'ai pas le droit de dénoncer ce mal dont je suis victime ? Je dois courber l'échine et accepter cette solitude et ce mal-être que vous avez distillé dans mon âme et dans mon cœur ? Je n'ai pas le droit de me rebeller contre ce que vous me faites endurer ?
 
Votre suffisance à mon égard parce que je n'appartiens pas au même monde que vous ? Votre regard où je lis que vous me considérez comme insignifiant, comme indigne d'appartenir à votre communauté, à votre cercle d'amis ou de relations ? Vos évitements, vos justifications - toujours les mêmes, toujours oiseuses -, vos prétextes pour me faire comprendre que j'aurai beau me démener, l'amitié que j'espère de vous n'a aucune réponse à attendre ? Vos airs supérieurs, parce que la nature vous a doté d'atouts physiques que je n'ai pas ? Vos dénigrements concernant mon intellectualité, ma culture livresque, la longueur et le foisonnement de mes textes ? Votre mésestime vis-à-vis de mon parcours d'autodidacte sans récompense honorifique ou retentissement dans les librairies ou les médias ?
 
Vous avez contribué à faire de moi qui je suis. Vous, et vous seuls, m'avez poussé dans mes derniers retranchements. Vous et votre violence verbale, vous et le mépris que vous avez pour moi, vous et vos moqueries, vous et les blessures que vous m'infligez, vous et vos non réponses à mes sollicitations amicales, me poussent à une dureté à laquelle je ne suis pas accoutumée.
 
A cause de la situation qui est la mienne - la sclérose en plaques de ma compagne dont je me préoccupe du matin au soir et du soir au matin -, de la maladie de Sturge-Weber, de l'hémiplégie partielle dont je suis atteint, je suis dans l'incapacité et l'impossibilité de sortir de chez moi. La "gueule cassée" que je suis est honnie dans la rue ; à une époque, on me lançait presque des pierres, on faisait des grimaces à mon passage, on s'essuyait de peur d'être sali, si je frôlais les gens. Les femmes avaient honte de se promener dans la rue avec moi. Avant ma compagne actuelle - avec laquelle je suis depuis 2013, et qui a vécu de nombreux désagréments, de nombreuses désillusions sentimentales, amicales, familiales, elle aussi -, les femmes que j'ai aimé ont abusé de ma gentillesse, de l'amour, que j'ai eu pour elles.
 
Professionnellement parlant, je me suis battu de toutes mes forces pour m'intégrer. A la Bibliothèque Nationale, tout d'abord, où en marge de mes recherches, j'ai passé le concours pour devenir aide-bibliothécaire. Peine perdue, j'ai dû poursuivre en tant que chercheur indépendant des années durant. A l’Éducation Nationale ensuite, où j'ai réussi mon concours d'entrée cette fois. Mais, on m'a mis sur des postes inadaptés à mon handicap et ma maladie. Malgré toutes les forces que j'ai consacré à essayer de m'adapter, l'administration a fait en sorte que je ne puisse pas être titularisé.
 
C'est pour ces raisons, entre autres, que j'ai décidé de devenir écrivain chercheur à part entière, après cela. Condamné à demeurer chez moi, sans voir ni parler à personne de toute la journée. A me consacrer à l'écriture, à la lecture, à l'investigation en matière de Savoir, de sciences, de philosophie, en matière d'interrogations sur l'Actualité ou sur le Devenir de l'Humanité. Avec la rédaction d'articles sur tous ces thèmes et bien d'autres divers et variés, ils m'ont permis de survivre à ce que des individus aux semblables réactions que les vôtres m'ont administré. Et aujourd'hui, vous reproduisez par vos comportements ce que j'ai subi.
 
Quant à ma compagne, ses parents l'ont toujours considéré comme une enfant de cinq ans. Elle ne désirait pas être placée sous curatelle après la découverte de sa maladie, ils s'y sont employés quand même. Et quand ils se sont aperçu qu'ils ne réussiraient pas à la détourner de moi, ils m'ont tenu pour responsable de tous leurs malheurs ; ils m'ont même agressé.
 
Bref, tout ça pour souligner que, moi également, j'ai le droit de me montrer impétueux dans ce que j'écris. J'ai le droit de me défendre ou de montrer du doigt ces personnes qui me blessent ou me maltraitent. J'ai le droit de ne pas être d'accord avec leur vision de l'homme que je suis. J'ai le droit d'être indigné, passionné, virulent, dans mes pensées ou par le biais des mots que j'écris. Car cette dictature, ce ne sont pas eux qui en sont victimes ; c'est moi ou ma compagne ; ou tant d'autres partout en France, en Europe, ou dans le monde, que le retour en force de cette idéologie monstrueuse professe. C'est nous qui sommes brisés, humiliés, rabaissés, par ces vecteurs de haine, d'intolérance, de vexations, de méchanceté. Moi, nous, nous n'avons jamais souhaité ce qu'ils nous font vivre. Ce sont eux qui ont déclaré la guerre d'extermination aux gens différents d'eux...
 
Et maintenant, j'attends l'ouragan prêt à se déchainer sur moi...
 
Dominique Capo
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