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Mes Univers
27 octobre 2022

A propos de deux de mes plus récents textes, l'un du 15/10/2022, et l'autre du 17/10/2022 :

X1

Heureusement, tous les gens que j'ai rencontrés au cours de mon existence, ou que je croise aujourd'hui encore, ne ressemblent pas aux individus que j'y ai décris. Certes, ils sont nombreux - trop même -, mais par bonheur, même s'ils sont majoritaires, il y en a aussi qui se différencient d'eux.

Vous savez, beaucoup de ces gens, de mon entourage notamment, n'apprécient pas que je dénonce leurs comportements à mon encontre par le biais de textes publiés sur les réseaux sociaux. Ça les dérange. Ils préféreraient que leurs attitudes soient tues ; qu'elles soient passées sous silence ; que personne ne soient au courant. C'est une question d'image, de réputation, de regard qu'ils portent sur eux-mêmes et qu'ils aimeraient que les autres leur renvoient. Sauf qu'à contrario de ces gens, je n'ai pas honte de mettre au jour leur comportement teinté de médiocrité et d'irrespect à mon endroit. Je n'ai pas à rougir des souffrances et des terreurs qu'ils m'infligent, du mépris et de la mise à l'écart dont je suis l'objet - et Vanessa avec moi - de leur part.

Je me dis que, s'ils ne veulent surtout pas que j'écrive à propos de ce qu'ils nous font subir, c'est surtout qu'ils ont quelque chose à se reprocher. S'ils souhaitent que je ne dénonce pas leurs réactions, c'est avant-tout parce qu'ils cherchent à tout prix et par n'importe quel moyen de sauvegarder cette image lisse et sans aspérité qu'ils ont d'eux-mêmes, et qu'ils rêvent que les autres conservent d'eux.

Ce qu'ils oublient - je le sais, puisque me l'a rapporté -, c'est que ces autres ne sont pas dupes. Ces autres, le prestige de ces derniers, leur notabilité supposée - qui n'existe que dans la tète de ces gens -, ils l'égratignent dans leur dos. Car, voyez-vous, et à mes yeux c'est pitoyable et mesquin, dans un petit village comme celui où Vanessa et moi avons atterri, on parle dans le dos des uns. On calomnie ou cancane dans le dos des autres. C'est à celui ou à celle qui déblatère ou qui dénigre son voisin ou sa voisine pour des raisons étriquées ou insignifiantes. C'est l'un de leurs passe-temps favori.

Sauf que je ne me laisse pas impressionner par leurs mesquineries et leur médiocrité. Bien-sûr, jamais je ne nommerai nommément les personnes que je dénonce au travers de mes textes. Déjà que je m'attire leurs foudres sans cela ! Et puis, je n'ai pas besoin de les mentionner, ils se reconnaitront aisément. Mes textes n'ont qu'un seul dessein : dénoncer ce que tant et tant de gens tentent de dissimuler et de taire pour conserver leurs privilèges. Le reste, ça me passe au-dessus de la tête. Je n'y prête aucune considération. Les valeurs que je prône, le respect que je dois aux uns et autres, se trouve - et largement - au-dessus de ces principes surannés, périmés, et obsolètes.

Et justement, si je ne me plie pas à de telles considérations archaïques, c'est parce l'expérience m'a appris à quel point elles étaient - elles sont - ridicules. C'est parce que certaines des personnes que j'ai rencontrées au cours de ma vie - elles sont loin d'être majoritaires, hélas. Mais aujourd'hui, je souhaiterais me concentrer sur ces dernières -, que j'ai croisées, qui ont fait partie de mon cercle de connaissances, m'ont fait comprendre combien cette attitude était la marque d'un piètre discernement. Elle m'ont montré que le plus important dans ses relations avec autrui était de dépasser les clivages, de passer outre la notoriété ou la distinction sociale. C'était de dépasser la renommée ou la prospérité, les préjugés ou les certitudes, les catégories socio-professionnelles, culturelles, idéologiques, ou territoriales...

Tout ça, ce n'est que de la poudre aux yeux. Ceux et celles qui se raccrochent à ces concepts d'un autre age font preuve d'étroitesse d'esprit. Leu mentalité est anémique ; leur vision du monde et de leurs rapports aux autres est dérisoire. Souvent, j'ai l'impression que ces adeptes de l'entre-soi sont des gens rigides, intolérants, sentencieux. Ils font la morale aux personnes qui n'adhèrent pas à leurs idées ou qui se moquent de la hiérarchie sociale dont ils sont les vassaux. Ils assènent leurs jugements et leurs sentences pour se sentir importants, voire indispensables ; alors que, personnellement, je n'en n'ai rien à faire de leurs diktats ou de leurs prescriptions. Elles ne m'impressionnent ou ne m'intimident pas.

Ils oublient également que je suis à même de me faire ma propre opinion, par mes propres moyens et mes propres capacités, sur telle ou telle personne sans qu'ils aient besoin d'interférer pour cela ; sans qu'ils aient besoin de m'asséner leur vérité dans cette optique. Comme si le fait d'être différent - handicapé et malade en ce qui me concerne - leur donnait le droit, voire l'obligation, de s'ingérer dans ce que je dois penser, croire, ou faire. C'est justement là où l'on se rend compte à quel point ils sont imbus d'eux-mèmes, à quel point ils sont persuadés d'être incontournables.

Or, si je suis malade et handicapé, si par certains cotés je suis fragile et vulnérable, je ne suis pas idiot. Je ne suis pas dénué d'intelligence ou de raison. Je pense que j'en ai maintes fois apporté la preuve. Cependant, ces gens continuent à œuvrer comme si j'étais un faible d'esprit. Ce n'est pas parce que je suis invalide et différent que je suis un abruti, un imbécile, ou un ignorant. Ceux qui le croient ou qui le présupposent à-priori font une grave erreur. Et s'ils persévèrent à se l'imaginer, comptez sur moi pour leur montrer combien ils se trompent à mon sujet. C'est aussi dans ce but que je rédige le genre de texte que vous parcourez en ce moment.

Handicapé et malade n'est pas antinomique avec intelligent, cultivé, curieux, érudit, lettré, instruit, que sais-je encore. Et faites moi confiance pour le rappeler par tous les moyens à ma disposition à ceux et celles qui l'oublieraient ou qui le négligeraient. Dans mon entourage non virtuel notamment, il y en a trop qui se méprennent sur moi à ce sujet. Il y en a trop qui se plaisent à m'humilier, à me rabaisser, à me laisser de coté, à chercher à me museler, parce qu'ils pensent qu'ils sont au-dessus de moi parce que "normaux". Eh bien, comptez sur moi pour bousculer leurs certitudes, pour parler ouvertement ici et ailleurs de leur façon de se comporter à mon égard ou à l'égard de Vanessa ; que ça leur plaise ou non.

Et c'est parce que j'ai rencontré ou croisé dans ma vie des personnes qui ne s'attachaient pas à tout ce que je viens de mentionner ci-dessus, que je m'emploie à dénoncer le comportement de ces gens. C'est parce que j'ai échangé avec des personnes issus de milieux divers et variés, c'est parce que j'ai dialogué avec des personnes issues de lieux ou de corporations hétéroclites, que ma curiosité et mon affection à leur égard est grande.

J'ai toujours détesté le communautarisme et le corporatisme. J'ai toujours honni le conformisme et l'académisme. J'ai toujours réprouvé la bien-pensance et le conservatisme. J'ai toujours exécré ce culte de la performance, et en particulier sportive. Comme si la compétitivité au travers des activités physiques n'étaient que la seule alternative. Or, oui, je suis un littéraire, oui je suis un écrivain, oui j'apprécie les choses de l'esprit et liées à l'intellect. Oui, mon bonheur se trouve dans la découverte de nouvelles connaissances, dans l'étude de l'Histoire et de la Philosophie, dans l'exploration des myriades de possibilités que recèlent notre âme et notre mental. Dans des proportions démesurées.

Ce n'est qu'une supposition de ma part : je me demande d'ailleurs si ces disciplines intellectuelles sont si dénigrées, si calomniées, si maltraitées, si galvaudées de nos jours, ce n'est pas justement parce que ces gens que je dénonce depuis le début de cet article en sont largement dénuées. Car, c'est tellement facile et simple de dénigrer ces qualités au profit de plus sportives quand on en dispose pauvrement. Il est vrai que, lorsqu'on n'est pas handicapé et malade, il est tellement plus commode de mettre ses muscles ou sa plastique en avant, plutôt que ce que l'on a dans le cerveau. C'est très emblématique de notre époque. C'est de même une manière des plus aisées de discriminer ces mêmes handicapés et malades, catégorie à laquelle Vanessa et moi appartenons. Et ça ne scandalise personne. Par contre, le fait que je le mentionne, là, ça risque de choquer ces gens dont je dévoile les comportements.. Pourtant, ça n'en n'est pas moins vrai. J'y ai été confronté à de multiples reprises.

Je ne m'en suis jamais caché, je combattrai ces a-prioris de toutes mes forces autant que je le pourrais. En effet, ce sont eux qui m'ont fait le plus souffrir. Ce sont eux qui ont fait de moi un paria, y compris pour la plupart des membres de mon entourage non virtuel. Ce sont eux qui ont tenté, des décennies durant, de me transformer en quelqu'un que je ne suis pas, et qui, parallèlement, ont essayé de museler l'homme que je suis vraiment. Ce sont eux qui m'ont sali et humilié, discrédité et rabaissé. Et c'est encore le cas, souvent, dans mon quotidien non virtuel.

En ce qui me concerne, je me moque éperdument de savoir si untel ou untel est riche ou pauvre, si c'est un ouvrier ou un cadre. Je me moque de sa religion ou de son statut socio-culturel, d'où il vient ou combien il gagne. Je me moque de savoir quelle éducation il a reçue, en quel Dieu il croit - ou pas . Au cours de mon existence, j'ai rencontré des patrons, comme j'ai rencontré des chômeurs. J'ai rencontré des érudits, comme des béotiens (et ce n'est pas une insulte de ma part). Tout le long de mon parcours personnel, j'ai fréquenté des jeunes ou des plus âgés, des sportifs et des intellectuels, des agriculteurs et des cadres de grandes entreprises...

En fait, peu m'importe. Ça n'a jamais été leur condition à laquelle je me suis intéressé. C'est ce que nous pouvons partager ensemble. C'est ce que nous pouvons nous apporter mutuellement. C'est cette curiosité envers l'autre qui nous anime. Cette curiosité qui nous autorise à franchir toutes les barrières sociales, culturelles, ou territoriales que la société nous impose par devers nous. Cette curiosité qui suscite un élan sans pareil, une soif de comprendre et de transmettre le meilleur et le plus beau de ce que nous portons en chacun de nous. Cette curiosité qui nous élève, qui nous ouvre des portes vers de nouveaux horizons ; des horizons auxquels nous n'aurions jamais songé si nous n'avions pas croisé le chemin de telle ou telle personne. Cette curiosité qui nous transporte, qui nous émeut, qui nous enfièvre, qui nous galvanise au point d'être dès lors capable de déplacer des montagnes.

Je me moque de savoir si celui-ci est agriculteur ou si celui-là sort d'une grande université, c'est à l'aulne de la richesse et de la perspicacité de nos conversations, que je mesure la valeur de la personne que j'ai en face de moi. C'est à l'aulne des différentes facettes de sa personnalité, de l'authenticité de nos délibérations, que je respecte et estime celle-ci. Ce ne sont pas les faux-semblants ou les dogmes que l'on m'assène afin de me faire plier qui me soumettront. Ce sont les arguments réfléchis et et les démonstrations raisonnées qui m'amèneront à modifier mon opinion, ma conviction, ou ma pensée à propos de tel ou tel thème sur lequel nous débattons.

En fait, l'essentiel n'est-il pas d'alimenter nos appréciations de nouveaux apports, d'où qu'ils viennent, et quelle que soit la personne qui les administre, afin, au final, de permettre à son discernement d'évoluer ? Telle a toujours été ma démarche à l'encontre de qui que ce soit. Pour autant, rares sont les personnes qui partagent ce précepte. Rares sont celles qui préfèrent apprendre, analyser, décrypter, aller au-delà des apparences et des certitudes toutes faites. Rares sont celles qui prennent en compte ce que son interlocuteur(trice) leur explique pour l'utiliser à bon escient. Non, généralement, c'est à celui ou à celle qui soumettra son "adversaire". Comme si la conversation qu'ils tenaient était un combat de boxe, et que c'était au premier qui met KO son concurrent.

A ces gens-là, qui sont cependant si nombreux, je leur dis que ce n'est pas la bonne méthode à adopter avec moi. Ce n'est pas parce qu'ils m'assèneront "leur" vérité qu'ils me convertiront à leurs idées, à leurs convictions, à leurs opinions, ou à leurs certitudes. Au contraire, ils me démontreront ce que, justement, ils ne désirent pas mettre en avant d'eux qu'ils sont petits, médiocres, insignifiants, ridicules, d'un ordinaire terne et ennuyeux. Et qu'à s’entêter dans leur attitude, ils ne feront que renforcer cette image de "bouseux" que j'ai d'eux ; une image que je balaie systématiquement d'un revers de la main.

Et je plains sincèrement ces gens qui s'arcboutent sur ce que j'ai dénoncé tout le long de ce texte. Je les plains de ne pas être dotés de cet enthousiasme à l'idée d'être confronté à des personnes totalement différentes de celles auxquelles ils sont accoutumées. Je les plains d'être terrorisées à l'idée de se démunir des masques derrière lesquels ils se cachent se cachent ; des masques, par ailleurs, qui ne font pas illusion. Je les plains de les voir se cantonner à l'entre-soi. Qu'est-ce que ces gens doivent ces gens doivent être malheureux ! Qu'est-ce qu'ils doivent se sentir misérables, médiocres, et mesquins, pour avoir besoin de tous ces artifices afin d'avoir l'impression d'exister ! Qu'est-ce que leurs mentalités rustres et rudimentaires doivent leur peser, pour avoir besoin de ces stratagèmes pour se faire respecter et apprécier, honorer et et considérer !

Oui, vraiment, je les plains. Moi qui suis malade et handicapé, qui suis différent, c'est uniquement paré de mon humanité et de ce que mon âme a acquis au gré de mes rencontres et de mes expériences - heureuses ou malheureuses -, que j'avance. Je n'ai pas besoin de me cacher derrière une réputation à tenir, une image à exhiber, une façade à afficher, pour chercher à partager qui je suis en réalité. Envers et contre tout, et tous, à l'aide des moyens et des capacités qui sont les miennes, je cherche à évoluer. Souvent, c'est au prix de terribles souffrances, de solitudes extrêmes, de silences imposés, de persiflages à mon encontre, de railleries également.

Parfois, enfin, c'est en révélant ce que j'ai de plus précieux et de plus éminent, de plus éclairé et de plus ardent. Sauf que rares sont ceux et celles qui préfèrent ce second aspect de nos relations que le premier. Je le déplore, j'en suis peiné, ça m'anéantit, ça me blesse, ça me met même à terre éventuellement ; mais ces gens s'en fichent éperdument.

Alors, qu'ils ne soient pas surpris si j'use de moyens autres que ceux auxquels ils sont habitués pour faire entendre ma voix. Ils n'ont qu'à s'en prendre qu'à eux-mêmes. Alors, qu'ils ne soient pas surpris si c'est ici que je m'exprime ouvertement, et non devant eux, puisque je n'ai pas le droit à la parole, je ne suis ni entendu ni écouté, quand c'est le cas. Alors, qu'ils ne soient pas surpris si je les montre du doigt, vu qu'ils ne m'épargnent jamais, vu qu'ils m'incendient ou qu'ils s'ingénient à me réduire systématiquement au silence dans la vraie vie. Oui, si je les plains de tout mon cœur parce qu'ils n'ont rien compris aux valeurs que je porte et que je défends au travers de mes textes, par contre, qu'ils ne viennent pas se plaindre que le retour de bâton soit des plus sévère et des plus cinglant.

Dont acte.

Dominique Capo

PS : et maintenant, je retourne à la rédaction de ce texte-témoignage évoquant cette période vécue par Vanessa et moi entre fin mai et ce jour en Sarthe...

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