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Mes Univers
19 décembre 2007

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 32 - 37

x_zeus_jEfraüm rajoute à quelques pages de là : « Les Mages Elöhÿms prient désormais Elaüs quotidiennement. Ils le vénèrent à l’intérieur de leurs Temples ; tout comme ils expérimentent en ces sites la magye dont ils sont les détenteurs.

Comme cela a été expliqué précédemment, ils savent que les Forces Astrologiques et Astronomiques ont une influence considérable sur les constellations et les autres planètes du Système Solaire. Ils calculent donc bientôt les positions exactes de ces Astres par rapport au réseau tellurique du globe. Et ils s’aperçoivent rapidement qu’il est possible d’intensifier les pouvoirs des Mots qu’ils ont remaniés à partir des Lettres primaires du Verbe Initial aux endroits où un certain nombre de veines telluriques se croisent.   

Les Mages nomment ces emplacements « Nœuds Telluriques ». Ce sont en effet eux qui subissent le plus l’influence des sept Cieux Planétaires et des Constellations Zodiacales. Alignés en direction des positions stellaires de ces derniers, l’Essence de Vie remonte à la surface de la planète ; elle surgit par les failles couvrant leurs sites ; en même temps, sa puissance augmente démesurément.

C’est pour cette raison qu’ils usent des Nœuds Telluriques établis sur le Continent. En ces endroits en effet, ils usent des Mots Divins dont ils ont Connayssance ; ils modifient leur Nature profonde. Ils font Evoluer le sens de leurs Lettres, de leurs Syllabes ou de leurs Phrasés de manière de plus en plus différenciée. Et ils distinguent bientôt en eux la puissance cosmique née d’Elaüs au travers du Verbe Initial. Ils discernent aussi les contours d’autres Réalités, d’autres Espaces. Ils observent les liens qui enchaînent ces derniers les uns aux autres, et que seul des Mots issus du Verbe Initial peuvent déchirer ou fabriquer.   

En pénétrant ces Vérytés, les Mages prennent Conscience que les Lettres métamorphosées dont ils disposent possèdent en elles une Puissance Magyque qui les dépasse – puisqu’elles se rattachent à la fois aux Forces Cosmiques de l’Univers et au Fluide Vital de la planète sur laquelle ils vivent. Ils réalisent qu’elles se mêlent de manière diffuse et imperceptible à ces deux Energies ; que ce sont elles qui permettent d’appréhender et de canaliser celles-ci. Les Lettres sont les représentations essentielles du Verbe Initial et de sa Magye au sein de leur Réalité. Elles ne sont que des instruments entre les mains des Mages. Ce ne sont pourtant pas elles qui accompagnent les Gÿants à l’intérieur du Cycle des Temps. Ce ne sont pas elles non plus qui peuvent stopper l’écoulement des Ages. Car, avec ou sans elles, le Grand Œuvre du Créateur s’accomplira au terme de cette Grande Année Cosmique.   

Les Mages en concluent pourtant que si les Lettres – l’Essence Divine du Verbe Initial, donc d’Elaüs – peuvent s’affranchir des Ages, peut-être qu’eux le peuvent également. Ils se disent que si l’Ame du Créateur est immortelle, peut-être que la leur l’est aussi. De fait, par l’intermédiaire des Mots Divins qu’ils détiennent, ils tentent de modifier leur Nature intérieure. Ils ne réussissent pas. Mais ils parviennent à prolonger démesurément leur durée de Vie. En même temps, des Pouvoirs Psychiques inconnus et mystérieux les envahissent, puis se développent à une vitesse foudroyante. Leurs Ames s’ouvrent sur des Niveaux de Conscience ahurissants ou s’élèvent vers des Sphères de Pensées inimaginables. Leurs Principes sur la vie, sur la mort, sur la réalité, etc. se retrouvent complètement bouleversés. ».

Dans un autre paragraphe de ce même chapitre, Efraüm développe : « Bientôt, la magye issue du Verbe Initial fait l’objet d’une vénération sans limites. Les Sanctuaires en effet rapidement des Centres Initiatiques Majeurs. C’est l’endroit où les Mages remettent régulièrement leur Humanité en question. Celle-ci est mise à l’épreuve à chaque fois qu’ils découvrent de nouveaux Espaces de Conscience et de nouvelles Sphères de Pensée. Les Nœuds Telluriques au centre desquels sont bâtis les Temples apparaissent alors peu à peu comme des lieux où la magye des Mots Divins n’a plus de limites. Elle leur permet de transformer leur Nature et la réalité qui les environne.

Grâce à elle, les Mages peuvent aussi conserver leur Science des Lettres et des Phrasés. En effet, en rédigeant leur Savoyr sur un support, ils peuvent désormais la préserver. C’est pour cette raison qu’ils créent les « Lyvres à Sceaux ». C’est là que, désormais, ils inscrivent sur  leurs Mots Divins, le résultat de leurs expériences Mystiques, Psychiques et Intellectuelles. C’est là aussi, qu’ensuite, ils ont tout loisir d’étudier ou de consulter leur Science. Ils sont aussi libres dès lors de renouveler sans frein leurs manipulations. Ils ont enfin toute la place nécessaire pour décrire en détail l’apparition d’Elaüs au sein du Cosmos, ou comment celui-ci a créé leur Monde ainsi que les premiers Gÿants.

Ainsi, le premier Lyvre écrit par les Mages est appelé « le Lyvre de l’Age d’Or ». Ils y décrivent les quatre Grandes Forces Primaires de l’Univers nées en même temps qu’Elaüs. Ils expliquent l’influence que celles-ci peuvent avoir sur la réalité. Ils montrent comment, en les manipulant, en modifiant de façon appropriée leur Essence Divine, ils parviennent à la transformer. Ils déclarent que ces quatre Grandes Forces Primaires se rattachent à des symboles gestuels, verbaux – par les Phrasés modifiés du Verbe Initial – ou physiques. Ils mettent aussi en garde celui qui veut les utiliser contre les dangers que recèlent leurs Mystères et leurs Secrets. En effet, écrivent t’ils, mal gérées, les Energies que dissimulent ces Forces Primaires, sont capables de libérer la part de Chaos Originel qu’elles contiennent ; lesquelles amènent avec elles la destruction et la mort. Les Mages donnent d’ailleurs un nom à cette part de Chaos originel. C’est « Gälaû », « le Grand Ennemi d’Elaüs », ou encore « Celui qui Nie la vie ». Et ses attributs privilégiés sont le Serpent, la pieuvre ou le Poulpe. ».

Un court passage est particulièrement important : « Les Mages conçoivent quatre Reliques Magyques : un Glaive, une Lance, un Chaudron et une Pierre Précieuse. Ils insufflent au Cœur de chacune d’elles une parcelle du Verbe Initial tel qu’il existait avant qu’ils ne métamorphosent ses Lettres en autre chose. Ils les enchaînent à l’Essence de Vie Primaire d’Elaüs ; telle qu’elle apparaissait à l’Aube de la création universelle. Puis, ils y glissent les Grandes Connayssances qu’ils ont acquises jusqu'à présent. Les Enseygnements, les Secrets, les Mystères qu’ils ont rédigés dans leurs Lyvres sont liés par des Sceaux aux Artefacts. Ils les entourent de Symboles Célestes, comme la « Roue Cosmique ».

Dès lors, et avec une simplicité étonnante, les Objets se mettent à résonner au contact de ces Puissances Divines. Dans un premier temps, ceux-ci aspirent la réalité qu’elles véhiculent. Ils modifient leur Nature. Ils s’approprient leurs capacités Mystiques, Spirituelles et Intellectuelles. Ils élaborent en leur sein de nouveaux Phrasés ; tandis que les Mages jettent sur eux des Charmes destinés à empêcher les Gÿants du commun de les utiliser. C’est d’ailleurs à ce moment là que ces derniers en appellent à des Gardyens Abyssaux pour protéger les Objets. Puis, ils les lient aux Artefacts. Et ils leur indiquent que, si jamais un non-Inytié voulait s’emparer de ceux-ci sans recourir aux Rituels Verbaux ou gestuels nécessaires pour cela, ils ont pour mission de dévorer la créature vivante. ».

Un autre chapitre encore relate : « A l’apogée de la civilisation, la race des Gÿants regroupe une population nombreuse ; celle-ci possède plus de 60 millions de personnes tandis que ses colonies s’étendent un peu partout sur les terres émergées du globe. ».

Plus loin : « Il faut savoir qu’entre Mars et Jupiter, existent depuis la naissance du Système Solaire à peu près vingt-milles astéroïdes. Le plus gros mesure deux mille kilomètres de diamètre ; le plus petit pèse quelques tonnes.

Un jour, l’un d’eux s’échappe accidentellement de son orbite. Il prend la direction de la terre, arrive bientôt dans son orbite. Il frôle son atmosphère ; ce qui le fait éclater en de multiples fragments. Ces derniers viennent alors cribler le sol en plusieurs endroits. Mais comme ils sont trop petits pour être dangereux, ils se désintègrent dans le ciel où ne font que très peu de dégâts.

Malheureusement, le dernier d’entre eux, d’une largeur de un kilomètre, heurte violemment le globe. ».    

A quelques lignes de là : « Soudain, la planète est violemment ébranlée ; ses connexions telluriques sont instantanément brisées. Puis, le globe dévie de son axe initial ; son sens de rotation s’inverse de 90°. Sa position stellaire vis à vis des autres Astres du Système Solaire change aussi. La terre fait désormais face à la constellation d’Orion et s’aligne sur les Sept Cieux Planétaires3 : Neptune, Uranus, Jupiter, Vénus, Mars, la lune et le Soleil. Sa polarité magnétique en est d’ailleurs bouleversée : elle subit l’attraction des Astres avec beaucoup plus de vigueur qu’auparavant.

D’un autre coté, tout ce qui se trouve à la surface du Monde est réduit à l’état de poussière. Le conglomérat continental préeuropéen se scinde brusquement : un débris se détache. Un autre éclate puis se disperse. L’immense plaine fertile existant au centre de ce qui sera un jour le bassin méditerranéen, s’effondre. Les montagnes unissant l’Ouest du territoire Occidental à l’Afrique, s’ouvrent ; elles s’écroulent bientôt, lorsque des tremblements de terre se diffusent dans toute la région. Ailleurs, des pics cèdent sous la poussée tectonique. Des contrées immenses – Américaines - surgissent de nulle part. Leur éclosion entraîne des tempêtes, des raz de marées, des typhons ou des orages monstrueux dans leur sillage. 

Dans le même temps, les flots océaniques s’engouffrent partout. Ils envahissent de nombreuses cotes, se répandent loin à l’intérieur des terres, tandis que leurs lames liquides détruisent tout sur leur passage. Dès lors, plusieurs corridors continentaux disparaissent. De nombreuses zones côtières sont définitivement submergées. De multiples métamorphoses du paysage et du climat se distinguent dans leurs alentours. Des Cataclysmes – plus ou moins localisés – se succèdent à un rythme effréné. Et seuls quelques petits amas d’îles éparpillés sont épargnés par ces derniers. ».

A deux ou trois paragraphes de là : « La chute météorique déclenche donc un Cataclysme Majeur. La déflagration est en effet telle que les neuf dixième des Gÿants habitant la terre sont instantanément anéantie. Non seulement toutes leurs colonies sont détruites, mais la plupart d’entre eux sont désintégrés sur place. Les autres sont réduits en cendres par les tremblements de terre déchirant leur patrie, ou noyés par les vagues déferlantes submergeant leurs agglomérations. Quelques uns, enfin, sont ensevelis sous des amas de boue se déversant depuis les sommets des montagnes ; quand ils ne sont pas emportés par les vents et les pluies déchaînés qui déchirent les Cieux.

Ce sont d’ailleurs ces derniers qui, par la suite, se regroupent en deux grands Clans qui finissent par s’affronter au cours d’une grande bataille. En effet, ils se combattent bientôt au cœur de la plaine. A l’issue de l’affrontement, ils déclenchent un Apocalypse Planétaire ; lequel les métamorphose aussitôt en monstres. En Effet, le premier Clan – appelé « Fomÿr6 » - voit rapidement son aspect se pervertir pour prendre celui de Gÿants dégénérés : ses membres se muent alors en Créatures Aquatiques. Tandis que le second – nommé « Tÿath Dannaÿn » - se met à rapetisser.

Dès lors, les représentants du Clan des Tÿath Dannaÿn décident de se réfugier dans les profondeurs de la terre. Ils emportent avec eux les quatre Talismans que sont le Glaive, la lance, le Chaudron, et la pierre du Destin sur laquelle ne peut s’asseoir – sans être foudroyé – que le Roi Légitime de la race des Gÿants. Ils gardent en mémoire la manière d’élaborer cette Liqueur d’Immortalité portant le patronyme de « Greal ». Mais, ils soulignent que seule l’un d’eux – désigné par le patronyme de Corrÿdwen9 -, et avec le concours d’assistants tels que Gÿhim, est capable de la fabriquer ; car celui-ci est le seul qui se souvient parfaitement de quelle facon mélanger dans le Chaudron les six plantes spéciales nécessaires à sa réalisation. 

Enfin : « Les Fils d’Elaüs tentent de sauver ce qu’ils peuvent ; et ils parviennent – malgré de grandes difficultés – à conserver l’essentiel. Ils réussissent à dérober aux Tÿath Dannaÿn, puis à mettre à l’abri, les Objets Mythiques, les Lyvres Fondamentaux sur lesquels reposent les bases de leur Civilisation. Ils réunissent autour d’eux les ouvrages où sont inscrits leurs Lois, leurs Connayssances, leurs Secrets et leurs Mystères, et qui sont vitaux pour que leur Société puisse survivre ailleurs. Car ils sont persuadés qu’un jour, ceux-ci contribueront à faire renaître l’Humanité Originelle dont ils sont les ultimes représentants, de ses cendres. ».   

Efraüm termine son ouvrage en relatant sa fuite, ainsi que celle de Tholdaüm, Mhemaüm, Soldaüm, et Yoldaüs hors de cet univers de cauchemar. Il y décrit leurs peurs et leur désespoir en voyant leur monde sombrer dans le Chaos. Il y retranscrit leurs angoisses de s’aventurer sur des mers déchaînées. Il y relate leur voyage mouvementé, d’île en île, jusqu'aux rivages lointains de l’Atlantyde ; comment la plupart des navires en partance ont sombré en chemin, ou se sont perdus en cours de route ; de quelle manière seul deux d’entre eux, transportant à leur bord les derniers Fils d’Elaüs, sont parvenus à peu près sains et saufs à destination.

Puis, il met l’éventuel lecteur du Lyvre en garde. Ce qui s’est déjà produit dans sa patrie d’origine se reproduira fatalement si personne n’y prend garde. Un trop grand Savoyr, une trop grande Connayssance de la nature et des êtres qui la composent, peut se révéler dangereuse, incontrôlable. Il peut apporter beaucoup, peut enrichir chacun de capacités phénoménales. L’Homme est avec lui apte à accomplir des choses merveilleuses ; mais aussi des plus monstrueuses. Et même pire, il peut se retourner contre lui si il n’y prend garde ; si il n’apprend pas à maîtriser ses impulsions les plus primitives. L’Humain n’est qu’un simple maillon sur la chaîne de l’Evolution des Espèces. Il n’a pas le droit de remettre en cause ce que la planète lui a offert. Il est de sa responsabilité de veiller à ce que son équilibre ne soit jamais rompu. Car, chaque créature – animée ou inanimée – à sa raison d’être, son importance. La nature ne créé pas sans raison ; mais elle ne détruit pas sans raison non plus. Il n’est pas dans ses attributions de s’ériger en Maytre absolu ; de faire comme bon lui semble sans se préoccuper de ce qui l’entoure. Il n’est que de passage ici bas ; et c’est de son devoir de ne jamais l’oublier.

Efraüm conclut finalement en recommandant au lecteur de bien protéger le précieux ouvrage qu’il a entre les mains. Celui-ci doit désormais être préservé de la bêtise, de l’ignorance et de la cupidité. Tout ce qu’il contient est rédigé afin d’aider les Hommes dans leur marche vers le Progrès et l’Evolution. Ses pages recèlent des secrets qu’il est indispensable de maintenir à l’abri car ils seront un jour nécessaires à la construction d’un monde meilleur ; ils seront utiles pour le bien de tous. Ses Enseygnements, ses Lois, ses Codes, sont édictés pour le bon gouvernement des peuples et des nations. Il ne faut donc pas qu’ils tombent dans l’oubli ; ou que l’irrespect et le mépris les atteignent. Car ce serait alors la fin de tout ; et ce que l’Humanité d’Avant a essayé de bâtir pendant des millénaires, retomberait définitivement dans l’Océan Primordial.

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