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27 février 2008

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 230 - 235

1De fait, une vie intellectuelle et brillante reparaît à la cour et dans l’aristocratie. En littérature, les contes et les romans sur les Ages Anciens et la vie terrestre des Dieux d’Autrefois fleurissent. Des cartes copiées par des voyageurs crétois se dessinent dans les temples ; la plupart concernent les alentours de la méditerranée et de la mer Noire. Pourtant, d’autres relevés montrent des régions du monde censées être inconnues : le continent américain et certaines îles du Pacifique y sont représentés. En architecture, dans la statuaire ou en orfèvrerie, les artistes atteignent un rare degré de perfection avec des instruments d’une grande simplicité.

Les Mages entourant Mentouhotep élaborent de nouvelles Légendes apocryphes issues du Livre des Morts. Ils disent donc que la cité d’Abydos est depuis toujours environnée de Tombes Rituelles, et qu’y sont cachées des Traditions d’Outre Temps ; puisqu’elle est la demeure du dieu Osiris :

« Des Générations disparaissent et s’en vont. D’autres demeurent, et cela dure depuis des Temps Immémoriaux. Les Dieux qui ont existé jadis reposent dans leurs Pyramides Célestes. Nobles et gens illustres sont enterrés dans leurs Tombeaux. Qu’est t’il advenu d’eux ? Leurs places n’apparaissent plus ; comme si elles n’avaient jamais été. ».

Ils évoquent encore le Mythe d’Osiris sauvé de la mort grâce à l’emploi des Mystères Isiaques. Ils rappellent les aventures de celui-ci l’ayant amené jusqu’au Seuil de l’Amenti, et au cours desquelles il a ressuscité avec une peau noire. Ils parlent des Royaumes Parallèles au cœur desquels habitent les dieux. Ils décrivent les difficiles situations qui s’établissent parfois entre eux. Ils expliquent – par allusions indirectes – qu’il existe une « Ile du Serpent nommée Pount » : « Lorsque vous quitterez mon île, vous ne la retrouverez plus, car cette dernière disparaîtra sous les eaux de la mer. En effet, une Etoile tombera bientôt des Cieux, et les flammes consumeront tout. Tous seront brûlés, et moi seul aura la vie sauve. Pourtant, quand je verrai la montagne de corps entassés, je mourrais à mon tour de chagrin. ». 

Ils marquent également que Pount est le Paradis Mythique des Neterous, le Séjour des Bienheureux où les Humains les plus en accord avec la sagesse Divine, sont emmenés après leur mort pour séjourner parmi les Dieux. Ils déclarent que son souverain est Osiris, et que ce dernier a jadis voyagé jusqu’en Egypte pour la civiliser, au cours du « Premier Temps ». Ils l’imaginent comme un territoire plus proche qu’il n’y paraît au premier abord : quelque part à la périphérie de la mer Rouge et des cotes de l’Afrique orientale ; peut-être même dans les parages de la somalie.

En tout cas, pour les Mages, une chose est désormais sûre : leurs Dieux sont venus longtemps auparavant dans leur pays pour échapper à un effroyable Cataclysme qui a englouti leur Civilisation. Ce sont eux qui ont donné à leurs ancêtres – des tribus alors barbares habitant les rivages du fleuve Nil – les moyens de faire naître la leur.

Puis, peu à peu, ils transforment, refondent, enrichissent, leurs récits. Ils le synthétisent pour qu’ils n’en forment plus qu’un seul. D’une extrême longueur, mettant en scène d’innombrables personnages devant faire face à des situations très variées, et élaboré à la manière d’un drame aux dimensions cosmiques, ils y expliquent les origines du Monde. Ils y racontent la genèse du pays de Pount, l’Histoire des Dieux – de leur apparition à leur Evolution mouvementée, de leur déclin à leur extinction – sur ce Continent englouti appelé Pount. Ils y décrivent aussi leur renaissance en Egypte ; et enfin, comment ceux-ci ont légué leur héritage Intellectuel, Spirituel et Mystique aux Enfants qu’ils ont engendrés sur cette nouvelle terre.

En guise de conclusion, voici ce qu’ils y marquent : « Pount se situait par-delà la première et la seconde cataracte du Nil. Les Romes – ou « Seigneurs Neterous » - vinrent de la terre des Dieux par cette route, et se soucièrent, dès qu’ils eurent achevé de dominer l’Egypte en compagnie de l’Homme Ménès, de préserver le trajet de la terre ancestrale en le dessinant sur une carte. En effet, une double catastrophe les en chassa jadis : l’exhaussement brutal des montagnes de la région des Grands Lacs, ainsi que d’autres calamités, leur fit fuir leur contrée. Mais, une fois sauvés, ils désirèrent conserver le moyen d’y retourner pour, un jour, y célébrer des rites en l’honneur de leurs Pères et de leur antique religion. ».

En se basant sur ces textes – parfois très contradictoires -, certains Egyptiens prennent la direction qui mène aux sources du Nil. D’autres longent les rives du fleuve Congo ; d’autres encore celles du Zambèze. Les explorateurs côtoyant les bords du Nil, eux, arrivent finalement en vue de ce qui leur semble être les reliquats d’une ancienne mer intérieure. D’après ces derniers, en continuant plus à l’Est, ils sont persuadés de parvenir en vue de l’océan Indien. Ils imaginent de ce fait que le pays de Pount existe quelque part au-delà de celui-ci.

Ainsi, lorsqu’ils reviennent sur leurs pas, les voyageurs entreprennent de dessiner une carte décrivant l’itinéraire qu’ils ont emprunté. Ils désirent le confondre avec les indications que les Légendes évoquent. Ils tracent alors les contours de cette mer intérieure en pleine décomposition. Ils montrent les rives de l’océan Indien à l’Est de celle-ci. Ils intègrent au centre de l’immense étendue d’eau l’Archipel de Pount tel qu’ils le conçoivent, en y rattachant l’île de Madagascar par la même occasion. Puis, quand ils reviennent en Egypte et qu’ils racontent leur parcours dans ces territoires inhospitaliers, beaucoup de gens fantasment aussitôt sur eux. Et de nouveau, des récits inédits se mettent à pulluler.

Des scribes spécialisés dans les livres relatant l’Histoire des Dieux, commencent donc à écrire des commentaires décrivant l’invasion de l’Egypte par des peuplades barbares venues du Sud au cours du règne de Thot. Ils exposent la manière dont ces tribus sauvages sont entrées en Afrique par le Sud-Est du Continent à la suite de la disparition de leur terroir primitif ; comment, ensuite, elles se sont avancées vers le Nord-Ouest en apportant avec elles leur brutalité. Quelques uns relatent même comment elles ont d’abord été refoulées par des Hottentots au teint jeune sombre, avant que les Egyptiens ne stoppent leur déferlement à la frontière de la seconde cataracte du Nil.

Un scribe raconte : « Les Africains Hottentots parquèrent ces hommes sanguinaires dans les jungles inhospitalières et dans le désert du Kalahari. Mais la mer qui formait la frontière de ce territoire se réduisit peu à peu aux dimensions d’un lac et de marécages. Les Barbares reprirent donc leur marche, remontèrent vers le Nord pour trouver de nouvelles contrées à conquérir. ».

A la mort de Mentouhotep, vers 2000 avant J.C., les troubles recommencent et la famine réapparaît. Amenemhat, son vizir, prend le pouvoir, soutenu par les puissants nomarques. Sa dynastie, la 12ème, celle des Amenemhat et des Sésostris, quitte Thèbes pour s’installer plus au Nord, à Licht. Là, ces nouveaux Pharaons poursuivent la politique entreprise par Mentouhotep : ils annexent la basse-Nubie, exploitent les mines du Sinaï et du désert oriental, renforcent leur influence en Syrie-Palestine, construisent des temples, des tombes et de puissantes fortifications, les « Murs du Prince », afin de protéger le Double-Pays d’envahisseurs éventuels. Grâce à ces énormes châteaux forts de briques, leurs soldats surveillent les frontières déjà bien protégées par l’aridité des déserts. Sésostris III, cinquième Pharaon de la 12ème dynastie, réorganise totalement d’administration de son royaume. Pour limiter les pouvoirs du vizir unique, il partage les responsabilités et créé trois ministères : un pour le Nord, un pour le Sud et un pour la « Tète du Sud », c’est à dire la nubie. Chaque ministère a un rapporteur, un rapporteur en second et un conseil. De ce fait, la noblesse perd son influence au profit d’une classe moyenne plus nombreuse et donc moins dangereuse pour le pouvoir royal.

Amenemhat Ier est le fondateur de la 12ème dynastie. Dès le moment où il monte sur le trône d’Egypte, il proclame qu’il désire se faire ériger un mastaba dans un lieu fort éloigné de Thèbes. Il demande aux Mages désignés à son élaboration, de l’orienter vers le Nord sur le site de Karnak. Et ceux-ci dirigent donc ses enceintes mortuaires vers les Etoiles Circumpolaires du Ciel.

Par ailleurs, sur les murs des salles souterraines du mastaba, ils sculptent nombre de Symboles qui se rattachent au dieu Heh ; qui est la personnification de l’Eternité. Ils y inscrivent aussi des hiéroglyphes désignant des formules propriatoires, comme « bonheur », « toute vie et protection », ou « les dieux Horus et Seth sont en paix ». Ils dessinent trois étoiles à huit branches au plafond de quelques corridors. Et ils sacrifient des esclaves portant des bijoux et des talismans aux fonctions augurales et protectrices, à l’issue de l’édification du monument.

Puis, Amenemhat Ier consacre Karnak comme Sanctuaire national. Ses Mages y basent donc des édifices et des aires sacrificielles honorant Thot, Anubis, Thoueris, la déesse serpent Renenoutet, le Seigneur de Paï Soknopaios, et Anehoès. Ils excavent des caveaux ornés de reliefs tracés en rouge. Ils y inscrivent d’ailleurs des formules appartenant au Texte des Sarcophages, attestant de leur lien avec la cité d’Abydos. Ils élèvent Amon au rang de divinité protectrice du lieu, avant de le désigner comme « Roi des Dieux » en remplacement de Ra. Et ils affirment que la sauvegarde et l’agrandissement de ces réalisations, vont permettre à la dynastie de se perpétuer. Ils insistent sur le fait que les monarques qui vont succéder à Amenemhat Ier vont devoir se réclamer du même projet religieux que lui ; et qu’ils devront s’efforcer de ne pas oublier sa valeur intrinsèque, pour pouvoir en tirer leur vigueur. Car, écrivent les Mages : « Ensevelir l’ancien, c’est ne pas communiquer sa Force au nouveau. ». 

Ensuite, Amenemhat Ier créé une nouvelle capitale au Sud de Thèbes ; dans le Fayoum. Il désire ainsi montrer à tous ses sujets qu’il domine les Deux Terres, et que nul ne peut s’opposer à ses décisions. Il veut aussi faire de sa métropole le siège d’une dynastie moderne et étincelante.

Dès lors, ses Artisans irriguent l’oasis qui le constitue. Ils dégorgent la plus grande partie de cette région marécageuse appelée depuis toujours « le pays du lac », et souvent inondée par le Nil proche. Ils élèvent une cité qu’ils nomment Shedit. Ils édifient un Sanctuaire dédié au dieu Sobek, accompagné d’un monolithe surmonté d’un pyramidion. Au Sud du lac Méoris, à Qars es Saghah, ils établissent un petit Temple consacré à Osiris, et où les hiéroglyphes qui sont ancrés sur ses murs expliquent que le dieu est assimilé à Horus, et que le Pharaon Amenemhat Ier est son descendant direct : « Qui a construit ce Temple Sacré ? Un homme, dit-on, a été engendré pour être le divin roi de l’Egypte. Il est apparu sur la terre en tant que Seigneur Universel, riche, et tout puissant. Quand les Egyptiens évoquent son nom, ils l’appellent : « le Grand Immortel ». Et les Dieux le saluent en tant que fondateur de la dynastie ; et lui garantissent la puissance, ainsi que la vie éternelle. ».

Dès lors, peu à peu, est considéré comme faisant parti du panthéon Divin. Les Egyptiens voient en lui le dieu de la mer et de la terre. Il acquiert la réputation de dominer les Eléments, de couvrir de sa grandeur tous les beaux fleuves qui coulent. Et son nom est synonyme de « souffle des vents » et de « lumière du Soleil ».

Après Amenemhat Ier, c’est Sésostris Ier qui monte sur le trône d’Egypte. Celui-ci fait construire sa nécropole et déposer son sarcophage au même endroit que son père. A l’intérieur de son mastaba, il fait creuser un puits au centre duquel il fait implanter un monolithe de quartzite. Il fait entourer son caveau par un Temple de Mout ; qu’il fait décorer par de nombreuses statuettes qui le représentent. Il fait placer un autel devant servir de support à la divinité. Il fait sacrifier des dizaines d’esclaves non loin de sa pyrée. Aux cotés du Sanctuaire, il fait élever une chapelle aux murs blancs, destinée au dieu Solaire Amondé. Et c’est ensuite là qu’il se rend régulièrement pour y rencontrer le dieu.

Par ailleurs, sur la frontière Nubienne, Sésostris Ier demande à ses Architectes de bâtir plusieurs forteresses. Ceux-ci se rendent donc sur le site où la barrière naturelle qu’est le « Ventre de Pierre », brise le cours impétueux du Nil. Ils établissent une citadelle à Bouhen, une autre à Kouban, et un dernière à Semna. Ils leur donnent pour fonction de protéger cette « Vallée de l’Or », ainsi que les mines que les ouvriers de Pharaon exploitent. Et, enfin, au Sud des remparts, ils creusent une nécropole composée de chambres souterraines accessibles par un escalier, à l’intention des soldats de Kouban. 

Le fils de Sésostris Ier, Sésostris II, lui, établit son propre caveau funéraire, non pas orienté vers le Nord de Karnak, mais vers l’Ouest, afin de s’assurer de son inviolabilité Magique. Il érige ensuite une nouvelle cité, Kahoum, ainsi qu’un nouveau Temple d’Amon. Il exige que les habitants de la ville se vouent exclusivement à l’entretien du Sanctuaire. Puis, il élargit l’enceinte de la forteresse de Kouban. Dans ses environs, il fait construire un lieu de culte dédié à sa propre personne divinisée. Il érige une autre place forte au sommet du Ventre de Pierre : Mergissa. A une centaine de mètres d’elle, il fait excaver une vaste nécropole à l’intérieur de laquelle il exige que soient inscrits « les Textes des Prescriptions ». Et, enfin, il y envoie quelques Mages ayant pour mission se purifier les lieux. Et ceux-ci y lancent des Sortilèges capables d’anéantir les Puissances destructrices des ennemis de l’Egypte.

Le successeur de Sésostris II, Amenemhat II, pour sa part, ne reste pas longtemps au pouvoir. Il décède au bout de quelques mois de règne, et il est aussitôt remplacé par Amenemhat III. Celui-ci fait alors en sorte que son mastaba de Karnak soit de nouveau orienté Nord-Sud. Il demande aux Mages – jadis Initiés par l’un des Adeptes d’Ektäris, Ismandes - qui l’échafaudent, de revenir à l’idéologie primitive des Pharaons, en ce qui concerne la symbolique funéraire. Et ceux-ci y effectuent de nombreux sacrifices humains afin d’y honorer les Dieux. Ils bâtissent encore un complexe funéraire labyrinthique à Howara : à l’intérieur, ils bâtissent ainsi, tout d’abord, une table sacrificielle. Ils l’accompagnent de deux colonnes recouvertes de hiéroglyphes. Et ils érigent une statue honorant Sobek, et une autre vénérant le lac Méoris.

Amenemhat III intensifie les liens culturels et commerciaux qui existent depuis longtemps entre l’Egypte et le Proche Orient. Ainsi, au cours des premières années de son gouvernement, il implante très facilement le culte d’Hathor dans les comptoirs Phéniciens de Byblos. Il répand un peu partout une Légende le concernant : le dieu thébain Mentou lui aurait offert les Deux Terres afin que son ka y vive pour l’Eternité. De plus, Mentou le considérerait désormais comme l’Initiateur d’une nouvelle Ere. Il offre à Amon-Ra le titre de « Maitre de la vallée du Nil », lui fait acquérir le titre de « Divinité Dynastique ». Et, enfin, il commence à s’identifier à lui en déifiant sa propre personne au cours d’une Cérémonie somptueuse.   

Un jour, Bakhtet, un explorateur de renom est chargé d’une mission secrète par le Pharaon Amenemhat III. Celui-ci a en effet entendu parler des récits des découvreurs de Pount au cours de son expédition aux frontières de son royaume ; il aimerait en avoir le cœur net. Il charge donc Bakhtet de se diriger vers les sources du Nil pour retrouver les traces de la terre des Dieux. Malheureusement, une fois parti, Bakhtet ne donne plus jamais signe de vie.

Un peu plus tard, Amenemhat III confie à son vizir Mémiré le même périple plein de risques vers Pount. Mémiré accomplit alors trois voyages, mais sans atteindre son but. Il en tente alors un dernier, beaucoup plus long, par la mer. A la tète d’une flotte de 3000 marins, sans repères, il longe l’Afrique occidentale, touche les cotes de Somalie, du Kenya. Il contourne l’Afrique du Sud et remonte le long de l’océan Indien, avant de débarquer sur l’île de Madagascar. Il revient finalement en Egypte en croyant avoir accompli sa mission.  Et, dès lors, pendant près d’une centaine d’années, des expéditions plus ou moins régulières empruntent le même itinéraire pour y commercer, avant de s’interrompre brutalement à la suite de bouleversements politiques en Egypte.

Par la suite, même si plus aucune expédition n’est entreprise en direction de l’ancien pays de Pount, les scribes reprennent régulièrement les informations des récits antérieurs à son sujet. Ils les embellissent et les augmentent encore davantage. Ils renouent aussi avec l’idée que Pount est un archipel disparu, une sorte de pont continental ayant existé dans le passé entre l’Afrique orientale et l’Inde. Quelques uns se réapproprient d’ailleurs l’idée que le dieu Thot y a vécue avant d’émigrer en Egypte. Pour ces derniers, c’est à la suite de l’engloutissement de son pays qu’il s’est établi dans le territoire Nord-Africain en compagnie d’une des deux parts parmi les plus antiques du peuple égyptien – de Race Rouge - ; son autre fraction – de Race Blanche -, se réclamant quant à elle d’un autre lieu primordial : « l’Amenti » - ou « îles d’Occident » -.

Pendant toute cette période, tous les contes populaires imaginent ainsi Pount comme un pays fantastique. D’après eux, le roi Osiris continue d’y régner en maître. Jadis Dieu de forme humaine, il est aujourd’hui un spectre se rattachant à une Humanité différente. Il est en effet désormais le prince des magiciens, possédant la capacité de prendre toutes les apparences qu’il désire. Parfois ressemblant à un serpent doué de parole, il se distingue à d’autres moments comme le membre d’une espèce marine ou amphibie appelée « hommes à la peau d’argent ».

Le dernier souverain de la 12ème dynastie se nomme Sésostris III. Celui-ci érige une stèle près de la première cataracte du Nil au moment où les premières grandes difficultés débutent pour l’Egypte. Il y inscrit une interdiction aux peuples Géants du Sud d’aller plus loin.

Cependant, un peu plus tard, le père du gouverneur d’Eléphantine est assassiné aux abords de la seconde cataracte. C’est lui qui, en effet, doit faire face pendant plusieurs années à une tentative d’invasion du Sud de l’Egypte par les Hottentots et les Bochimans ; aussi appelés « Nubiens ». Tandis que les successeurs immédiats de Sésostris III, Nebhepetre, Mékétré et Nefekou assistent, impuissants, à la désintégration accélérée de la monarchie Egyptienne.   

Iles de la méditerranée, 3ème millénaire avant J.C. :

Dès cette époque, des Civilisations s’épanouissent autour de la mer Egée, en Crète, à Chypre, dans les Cyclades, en Grèce continentale et en Asie Mineure. C’est la crète qui est la première à être peuplée par des populations faisant partie d’une première vague d’envahisseurs Indo-Européens. C’est elle qui va affirmer une Civilisation originale, dite Minoenne, dont le réel développement de situe vers 2000 avant J.C. C’est à cette date que sont construits les palais de Cnossos, de Phaïstos, de Zakros, de la canée ou de Malia. Et d’ailleurs, un mot de leur langue : « Aryanne » est porteur de l’idée que ces conquérants sont supérieurs aux autochtones ; il signifie « Race très pure ». Mais, en fait, il vient du terme sanskrit « Arya », qui veut dire : « noble ».

Durant la première période Minoenne, la crète est divisée en plusieurs petits royaumes vivant en paix les uns avec les autres. Ces royaumes développent la métallurgie du bronze, la céramique et l’orfèvrerie, ainsi que le commerce maritime avec les Cyclades, Rhodes, Chypre et l’Orient. Tandis qu’en Occident, des populations parties des régions danubiennes atteignent les bords de la mer Egée, entraînant troubles et destructions. Mais la crète s’en tient à l’écart du fait de son éloignement. Et cette situation se prolonge jusqu’aux alentours de 1700 avant notre Ere.

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