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28 février 2008

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 235 - 240

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Europe, IIIème millénaire avant J.C.

Vers 3000 avant J.C. environ, toute l’Europe côtière est touchée par le phénomène mégalithique. Les centres les plus anciens se trouvent en France de l’Ouest et au Portugal. Parfois, les tumulus recouvrent des chambres de pierre, voûtées en encorbellement, précédées d’un petit couloir. Des haches en pierres polies gravées sur les colonnes symbolisent souvent un pouvoir masculin fort. Ce sont des sépultures collectives, appelées « Maisons des Morts Anciens », et qui font référence à des lieux antiques où l’on faisait des offrandes aux Dieux défunts. Parfois, une longue bande de terre bordée de multiples fossés s’y distingue. Elle mène alors à une plate-forme herbeuse fermée par une porte de bois et supportée par de grands piliers de pierre. 

A cette époque, en France et en Angleterre, on édifie des tumulus géants. Le Mont Saint-michel de Carnac, le West Kennet, le Maiden Castle ou le Sillbury Hill dans le Yorkshire. Et les constructeurs utilisent des pierres de plus en plus importantes, pesant des dizaines de tonnes. D’Anterqua et Los Millares en Espagne, à Gavrinis en Bretagne, ils sont aussi désormais décorés de symboles Solaires. Toute l’Europe occidentale est alors atteinte par la révolution néolithique ; partout, des tumulus sont édifiés. De l’Allemagne au sud de la scandinavie, et à la hollande, apparaissent des dolmens. Au IIIème millénaire avant notre Ere, les monuments mégalithiques gagnent aussi le pourtour de la méditerranée et les îles de l’Afrique du Nord. Par ailleurs, les hommes ne cessent de réaménager les tumulus, qui deviennent de plus en plus complexes.

L’emplacement des tumulus, visibles de très loin, éloignés de tout endroit habité ne sont pas seulement des tombes, mais aussi des lieux de culte des Grands Ancêtres. Les corps qui y sont ensevelis subissent des actes de cannibalisme afin que – comme autrefois – l’âme du défunt se répande et se mêle à celle des vivants. Des rites étranges et immémoriaux sont pratiqués autour d’eux, en souvenir des « Géants » qui peuplaient jadis la terre. Par ailleurs, ils observent les Astres Célestes en mesurant les pierres levées face aux Etoiles. Ils creusent des petites fosses pour y déposer des os incinérés. Ils y érigent des Cadrans Solaires en se basant sur les Planètes du Système Solaire, sur la lune et sur le Soleil ; la précision de leurs calculs leur apporte des informations primordiales sur le décompte des années.

Vers 2800 avant J.C., le Temple de New Grange, par contre, est érigé d’une manière assez différente. En premier lieu, ses parois sont décorées de spirales, de chevrons, ainsi que d’autres motifs géométriques complexes – parfois emmêlés les uns aux autres -. Les menhirs qui l’entourent sont eux mêmes sculptés de cercles, d’ovales, et sont alignés très précisément, en fonction du lieu où ils sont élevés. Les pierres sont en effet placées de telle sorte que le jour du Solstice d’Hiver – au moment où le Soleil passe le minimum d’heures dans le ciel -, sa lumière se réfléchisse sur elles toutes en même temps ; le résultat est encore plus impressionnant au cours d’éclipses de Soleil et de Lune.

Cent ans plus tard – vers 2700 avant notre Ere -, la construction du nouveau Sanctuaire de Stonehenge est entreprise. Trois phases d’élévation sont décidées pour les siècles à venir. La première est terminée rapidement. La seconde est abandonnée au bout de quelques années et la partie Ouest de son double cercle de trente pierres bleues liées entre elles par des linteaux reste inachevée. La dernière, elle, est édifiée de manière à ce que le Soleil Levant soit visible à travers la lithite centrale à l’aube du 21 Juin ; le jour le plus long de l’année. Par ailleurs, de petits trous disposés près de son entrée, sont creusés afin de coïncider régulièrement avec la position de la lune au moment optimum de son cycle de levers et de couchers.

Enfin, au Nord de l’enceinte circulaire, un passage est dessiné parmi les collines environnantes. Celui-ci est mis en place afin de déboucher sur une longue et large bande de terrain bordé de fosses et de digues ; conduisant en pente douce et régulière vers l’Avon qui coule au fond du vallon. Le chemin mène ensuite à l’entrée d’une plate-forme rocheuse déposée à même le sol. Une porte de bois supportée par plusieurs piliers de granit est ouverte sur elle ; tandis que, juste à l’extérieur, un énorme menhir de six mètres de haut – pesant plus de vingt tonnes – est dressé au milieu d’un profond fossé.

Vers 2650 avant notre Ere, les hommes qui habitent l’Europe Septentrionale et qui connaissent l’usage du métal – dits, de la civilisation de « Horgen » - quittent leurs territoires. Cherchant à trouver de nouvelles contrées vierges, certains décident donc de détruire les vastes forêts qui couvrent une grande partie de la péninsule Scandinave. D’autres acceptent de pousser en direction de la suède, de la norvège, et des steppes de la transcaucasie et de l’Ukraine. Mais ils y préservent l’environnement ; tout en y chassant les animaux qui s’y cachent. D’autres encore, se dirigent vers la volkynie, la ruthénie, la basse vallée du Dniepr, ainsi que vers les steppes s’étendant au-delà du Don. Et d’autres enfin, se résignent à progresser vers la suisse, à s’y installer, et à y ériger des tombes, des nécropoles et des tumulus.

Mais, paradoxalement, bientôt, d’innombrables échanges commerciaux s’instaurent entre ces différentes aires géographiques. Des vases cunéiformes s’y négocient. Des peuplades qui leur sont apparentées s’y présentent pour vendre ou pour acheter des marchandises. Les rencontres qui s’y multiplient donnent naissance à une nouvelle culture, dite « d’Unetice ». Et, finalement, cette dernière parvient à étendre son influence jusqu’en Roumanie et en Anatolie.

Dès lors, les clans de la civilisation d’Unetice établis dans toute la région mettent en place une nouvelle aristocratie guerrière. Ils commencent à utiliser des armes de bronze. Ils comprennent que l’activité minière doit avoir une importance primordiale si ils veulent pouvoir fabriquer leurs instruments de combat. Ils réussissent à extraire du fer et de l’or de gisements souterrains situés à Aibunar ; ce qui leur donne l’occasion d’échanger un certain nombre de matières premières sur de longues distances. Et parallèlement, ils intensifient la pratique de l’agriculture, de l’élevage, ainsi que leur production de laine et de tissus.   

Puis, vers 2500 avant J.C., plusieurs tribus se mettent en mouvement ; elles tentent d’échapper à l’avancée dévastatrice d’envahisseurs – de la culture de Horgen - arrivant des plaines danubiennes. Elles débutent un long périple qui les mène, dans un premier temps vers le Nord-Est, aux abords des steppes russes. Elles longent les plaines fertiles et les douces vallées qu’elles rencontrent sur leur route, progressent jusqu'à leurs extrémités orientales.

Quand elles quittent l’Occident, elles sont peu nombreuses. Mais, comme leurs lointains ancêtres, leurs membres ont soif d’aventures ; ils sont impatients de découvrir des terres inconnues. Ils sont aussi avides de conquêtes et de batailles. Et, en fait, ils ne connaissent plus d’autres limites que celles de leur force ; bien que leur volonté d’entreprendre et d’innover dans tous les domaines reste inséparable de leur esprit dominateur.

Alors, des catégories particulières d’artisans apparaissent peu à peu. Au fur et à mesure de leur progression, charpentiers, tisserands, potiers, se distinguent des autres corps de métier. Ceux-ci commencent d’ailleurs déjà à travailler dans de véritables ateliers spécialisés. Mais ce sont surtout les maîtres en métallurgie qui sont les plus respectés.

Car, ces hommes sont surtout là pour se battre ; ils possèdent des armes de bronze, méprisent les arcs – équipement de lâches à leurs yeux -. Ils préfèrent défier l’ennemi au corps à corps, l’épée ou le poignard à la main. Ils montent aussi sur des chevaux, savent construire des navires capables de naviguer au milieu de l’océan sur de grandes distances. En outre, ils jalonnent les contrées qu’ils traversent de sépultures à l’intérieur desquelles ils enterrent leurs morts avec leurs bijoux d’or et leur matériel de guerre ; ils entourent leurs défunts de céramiques peintes avant de les ensevelir définitivement.

De fait, à leurs yeux, la péninsule Ibérique devient bientôt le pays du Bronze par excellence. Le métal qui y est découvert par les peuples qui sont restés sur place, trouve toujours preneur. Non seulement leurs métallurgistes en sont avides, mais ceux d’Egypte ou du Moyen-Orient aussi. Le Bronze contribue donc à animer les échanges méditerranéens ; et longtemps, ce sont les Crétois qui en assurent le transport. Car ces derniers font en sorte d’entretenir leurs relations, à la fois, avec l’Occident et avec l’Orient grâce à ce commerce. 

Après avoir atteint l’Oural, ces embryons de peuples inédits descendent ensuite vers le Sud, et atteignent bientôt les rivages de la mer Noire et de la méditerranée. Ils longent alors les territoires d’Asie Mineure, arrivent en vue, d’un coté, des frontières de la chine, d’un autre, des pics himalayens, et d’un troisième, des plaines du sous-Continent Indien.

Vers 2200 avant J.C., quelques siècles après la fin de l’érection de la dernière version du Temple Mégalithique de Stonehenge, les tribus restées aux abords des rivages de l’océan Atlantique rétablissent celui de Carnac dans ses fonctions. Sur plus de quatre kilomètres, les habitants de la contrée remettent au jour un certain nombre de menhirs et de tumulus. Puis, ils leur en associent bientôt d‘autres, ainsi que des dolmens et des cromlechs. Dès lors, en moins d’une centaine d’années, le site se retrouve divisé en trois vastes champs où se concentrent près de 3000 monuments ; ils sont précédés par un cromlech de 70 pièces.

Asie, IIIème millénaire avant J.C. :

Vers 2900 avant J.C., les montagnards Aryens du Béloutchistan et de l’Afghanistan n’ayant aucun lien entre eux, si ce n’est la religion,  commencent à s’établir dans la vallée de l’Indus. Celle-ci est couverte de forêts où abondent les bêtes sauvages. Les habitants défrichent des espaces cultivables, profitant d’un terrain fertile et bien irrigué. Très vite, les villages deviennent des cités, régies par un pouvoir solidement établi. Des confins de l’Iran jusqu'à la plaine du Gange et des premières pentes du Cachemire jusqu’au site de Lothal, son unité forme un Empire.

Dans le Sind, le long de l’Indus, sur le cours du Ravi – un affluent de l’Indus – se développent donc des cités dont les deux grands pôles sont : Mohenjo-Daro et Harappa. Bâties selon un plan en damier, dominées par un tertre artificiel, avec des blocs d’habitations rectangulaires, des rues larges se coupant en angle droit et des ruelles perpendiculaires dotées d’égouts très élaborés, elles sont plus d’ailleurs plus des forteresses qu’autre chose. En effet, elles sont surmontées de citadelles et entourées de murs très hauts. Elles abritent des silos à grain munis de système de séchage par ventilation et de piscines entourées d’appartements destinés aux prêtres. Les habitations particulières comportent une série de pièces encadrant un patio carré, une salle de bain fort bien aménagée et des cabinets d’aisance avec siège de brique.

Dans ces cités s’affairent des milliers de travailleurs. Des commerces prospères y existent. Mais, bien que le fleuve permette des échanges, l’eau n’en demeure pas moins le principal fléau. Un important système de digues est entretenu pour se protéger des crues. Les habitants tirent leur nourriture de la culture du froment, de l’orge et des fèves sauvages, comme le melon, les dattes et le sésame.

Les Aryens enseignent une nouvelle religion, panthéiste et agnostique. Des Dieux à trois visages, coiffés d’une tiare à cornes apparaissent dans leurs Temples tandis que leurs doctrines laissent entendre que de nombreux Savoirs Esotériques Antiques sont cachés un peu partout dans les entrailles de la planète ; et qu’il n’appartient qu’à l’Humanité actuelle de les redécouvrir et de faire progresser le Monde sur la voie du Grand Œuvre.

Leurs Prophètes se nomment eux mêmes : « Nacaals ». Hommes à la peau claire, aux yeux bleus et aux longs cheveux dorés, ce sont eux qui rédigent les Livres Fondamentaux des Puranas et des Védas. A l’intérieur de ceux-ci, grâce à des paraboles et à des formes symboliques simples, ils expliquent leur connaissance du système décimal, ainsi que celle d’un certain nombre d’autres Secrets. Ils disent aussi qu’ils n’en sont pas les inventeurs, mais uniquement les dépositaires.

Malheureusement, ils sont bientôt chassés des contrées où ils diffusent leurs Principes. Ils sont traqués jusque dans les neiges éternelles des plus hauts sommets de la chaîne montagneuse himalayenne ; où certains disparaissent un jour sans laisser de traces.

Les nacaals de la civilisation de l’Indus disparaît en effet brutalement. Détruites par d’autres Aryens venus de l’Ouest, leurs villes sont brûlées, les populations qu’ils dominent massacrées ; leurs cités s’effondrent les unes après des autres. Leur Empire s’écroule et ses restes sont assimilés par les barbares pour créer une nouvelle société.

Mais les Aryens de cette période introduisent en Inde du Nord des nouveautés dans bien des domaines. Ainsi, l’emploi du char illustre leur supériorité militaire. Eleveurs et nomades, ils se sédentarisent et se convertissent à l’agriculture, plutôt que d’uniquement chasser et pécher. De cette façon, ils deviennent peu à peu les embryons de peuples futurs qui vont bientôt se développer en Orient et en Occident.

Leurs successeurs de l’Ouest entreprennent d’établir une Société plus conforme à leur image. Ils s’épanouissent rapidement dans la vallée de l’Indus et dans ses alentours. Puis, ils étendent leur influence vers le bassin du Tarim et vers le Lob-Nor. Ils passent de l’autre coté des monts Karakorum, dont les hauteurs atteignent 7000 à 8600 mètres. Ils reprennent à leur compte la sagesse Nacaale des Livres Puranas et Védas. Et, en fait, ils s’en inspirent pour propager leur propre version des Enseignements qui y sont révélés.

D’un autre coté, vers 2850 avant J.C., la première migration de Canaques partis du Sud-Est asiatique atteint les îles de la nouvelle-Calédonie. Des Asiatiques établis au Japon forgent leurs premiers Mythes dans lesquels ils parlent de deux anciens Cataclysmes qui auraient été concomitants.

Vers 2700 avant notre Ere, le Turkménistan, puis, le Baloutchistan Méridional, sont désormais totalement occupés par les Suméro-Aryens. Ceux-ci établissent de fait plusieurs de leurs villages dans la région de Kulli. Toujours en quête de terrains fertiles, ils pénètrent ensuite dans des Vallées situées en dehors de la vallée de l’Indus  – comme celle de « Mergarh » -, atteignent les passes du Bolan, les Monts Suleiman, la rivière Nari, et le Nord de Nindowari. Là, ils édifient d’autres bourgs tels que Quetta ou Amri. Et ils permettent à une Civilisation différente de celle de Sind – la culture de « Nal » - de naître.   

Cette dernière se développe dès lors très vite. Elle se met à rayonner sur toute la région. Ses Cités acquièrent une importance stratégique primordiale. Elle améliore ses modes de fabrication métallurgiques. Elle envoie ses experts en ce domaine de village en village, ou ceux-ci proposent leurs services. Et, elle intensifie ses échanges Commerciaux avec de nombreuses Contrées proches.

D’un autre coté, ses insulaires commencent à creuser de nombreuses Sépultures monumentales dans les alentours de leurs agglomérations : ils y édifient des terre-pleins surélevés de Palais dominant les habitations environnantes. Et, ils les entourent de façades à colonnes. 

C’est la chine, au Sud de l’actuelle Shanghai, échappant à ces bouleversements parce que trop éloignée, qui, vers 2600  avant notre Ere, devient dès lors la plus ancienne Civilisation de l’Asie orientale.

De nombreux Mythes des Origines se réfèrent à la naissance de la chine et expliquent la marche du Monde. La légende de Pangu par exemple, raconte « qu’au début, un Œuf contenait un Homme-Dieu. Cet Œuf Originel se brisa, sa partie supérieure forma la voûte Céleste et sa partie inférieure devint la terre. Entre elles, l’Homme-Dieu se mit à grandir chaque jour de dix pieds, au même rythme que le Ciel et la terre. La croissance de ces trois Eléments Fondamentaux dura tout un Age, ne s’arrêtant qu’avec la mort de Pangu, devenu le « Géant Primordial ». Les hommes ne sont en fait que les parasites qui peuplaient son corps. ». Une autre Légende raconte aussi que « le Ciel rond couvre la terre, qui est carrée. A l’Origine, il y avait aux quatre coins de la terre quatre Piliers qui empêchaient le Ciel de tomber, mais un monstre appelé « Gonggong » ébrécha le mont Buzhou, le Pilier Nord-Est ; c’est pourquoi depuis les Astres marchent vers l’Ouest. ».

Les divinités chinoises des Anciens Temps sont d’abord représentées avec des attributs animaux ; au fur et à mesure que s’ancre l’Histoire de la chine, elles perdent ces caractéristiques et deviennent les « Premiers Augustes », les Géants Maîtres du Ciel et de la terre, dont le comportement lors de leur Age d’Or doit servir d’exemple aux humains de cette Ere.

« Le premier est Fuxi, qui a un corps de poisson, un torse humain et qui, selon la tradition Ancestrale, règne en compagnie de sa Soeur-Epouse Nugua. » C’est à lui que les Chinois doivent les règles du mariage, c’est lui qui leur enseigne la chasse et la pèche, lui encore qui invente les premiers caractères de leur écriture en regardant les traces laissées sur le sable par les oiseaux.

« Shennong, le « divin laboureur », a, lui, une tète de buffle. » Il a une connaissance approfondie des graminées et invente l’agriculture ainsi que la houe et la charrue, avec lesquelles il dessine le champ « tian », carré divisé en quatre cotés égaux. Les premiers chinois croient d’autant plus en lui que ceux-ci découvrent à leur arrivée dans le canton de Kiota, des puits d’une extrême profondeur dans lesquels sont enterrés des ossements colossaux ainsi que d’énormes houes.

Le Mythe explique par ailleurs qu’ils viennent d’une vallée d’une grande beauté, inaccessibles aux voyageurs sans guide. D’après lui, c’est dans cette vallée que réside Hsi Wang Mu, celui qui préside l’assemblée où se retrouvent régulièrement les génies les plus puissants du Monde ; des créatures surnaturelles se considérant comme les Gardiennes de la sagesse Antique et des Trésors des Ages passés.

Selon une autre Tradition, « après avoir structuré le Monde, Fuxi, Nugua et Shennong, les trois Augustes règnent tout l’Age d’Or l’un sur le Ciel, le deuxième sur la terre et les troisième sur les Hommes. Ce dernier a trois Fils – Huangdi, Yao, Shun -, qui deviennent les « Trois Souverains Primordiaux » de la chine. Et, avant de disparaître « Au-Delà de l’Horizon », il leur donne le Feu de la terre et sa maîtrise pour fabriquer des objets.

Ce sont ces trois Souverains qui doivent combattre le Déluge provoqué par l’ébranlement du mont Buzhou. Ils appellent ensuite aux affaires de l’Etat des hommes « venus de loin » réputés pour leur Sagesse – nommée Yin et Yang -, auxquels ils sont prêts, en cas de succès, à céder le pouvoir. Les principes de transmission de pouvoir de Sage en Sage sont ainsi posés. Le Yang devient dès cet instant le centre d’une énergie mâle, active, claire et impaire ; le Yin est considéré comme le principe femelle, en repos, sombre et pair. Ils sont représentés par les moitiés noire et blanche d’un cercle et constituent tous les aspects de la vie. Dans l’Univers, ces énergies peuvent être en expansion et se diluer, ou, au contraire, se resserrer et se concentrer. Elles sont symbolisées par deux traits : continu pour le Yang, discontinu pour le Yin.   

La sagesse a pour corollaire l’âge, synonyme d’enrichissement par l’expérience. Ainsi Shun, le dernier des Souverains Primordiaux règne pendant près de quatre-vingt ans. A la fin de sa vie, il charge le comte Yu, intendant des travaux publics, à organiser le territoire pour le bien de tous et fait même le don de sa personne en devenant hémiplégique à force d’efforts.

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