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7 juin 2008

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 690 - 695

gauleCeux- ci élaborent alors de nombreux Mythes, dont l’un raconte que des Géants habitent sous certains dolmens, et qu’il n’est pas souhaitable de passer par là durant la nuit. On risque en effet d’être maltraité par celui-ci, ou même d’être dévoré par lui ; car ce Géant est parfois un Ogre dévorant tous les vivants qui s’aventurent à proximité de son antre.

Ils évoquent également un Récit concernant les pierres levées, comparable au précédent, fait référence à l’Autre Monde. Celui-ci avance en effet que son entrée se trouve dans les profondeurs des tertres mégalithiques. On peut y accéder dans certaines circonstances, mais toujours lors de la fête de Samain, le 1er Novembre. Elle mène ensuite, dit-on, à une île perdue. Parfois, des hommes passant à proximité des menhirs disparaissent pour des années à l’intérieur d’eux. Un conte équivalent laisse d’ailleurs entendre que le site de Carnac est une sorte de Porte entre les Mondes ; laquelle mène vers le « Pays de la mort » - ou Letavia Terminate » -, ce lieu d’où l’on voit le Soleil se coucher dans l’ultime océan. Les Mégalithes de Carnac sont, pour lui, le « Sanctuaire aux Mille Colonnes » se dressant à la jonction de la terre et du Ciel, l’endroit où se rassemblent les âmes avant de franchir la dernière étape de leur existence. Un autre de leurs Contes encore, par contre, se rapporte à un formidable amas de roches Mystiques douées de vertus curatives érigé en Irlande. Ce dernier dit que ce sont des Géants qui les y ont amenés depuis les régions d’Afrique les plus éloignées. Puis, ils les ont entassés dans la plaine de Killarney, non loin de Castel Naas, pour y admirer, à la fois, leur poids énorme et leur harmonieuse disposition.

Or, en 524, le Burgonde Gondemar II attaque les royaumes Francs de Clodomir et de Thierry Ier. Clodomir est tué au cours de la bataille, alors que les troupes des deux souverains sont repoussées. Mais, en 529, la thuringe, en Germanie, est conquise par Thierry Ier et Clotaire. Et en 534, ils incorporent définitivement le royaume des Burgondes à la gaule mérovingienne.

En effet, à cette date, ils profitent des divisions internes de ce territoire, dont les habitants sont déchirés entre catholiques et Ariens, pour s’en emparer. Dès lors, ceux-ci se convertissent et adoptent le mode de vie des Francs, tout en conservant leur loi. En 536, ils annexent les royaumes Alamans. Et, en 537, les Ostrogoths d’Italie leur cèdent la provence, leur permettant ainsi de réunifier définitivement le territoire, à l’exception de la septimanie des Wisigoths, de l’Armorique des Bretons. 

En 542, les Francs reprennent leurs attaques contre les Wisigoths : ils menacent le royaume de Theudis en Espagne, mais sont repoussés jusqu'à Saragosse. En 543, la chapelle mérovingienne de Grenoble est détruite à la suite d’un incendie. Les monumentaux mégalithes de grès brut des alentours de la cité sont aussitôt transformés en cloches. Des architectes érigent une nouvelle église à la place de l’ancienne ; qu’ils dédient à Saint-Laurent. Pourtant, ils font en sorte que les fondations de la chapelle soient laissées intactes ; ils les associent à la crypte de la paroisse en train d’être élevée. Et en 544 pourtant, l’aspect de la crypte est légèrement modifié : des colonnes provenant de carrières proches de Paris lui sont rajoutées. Sa forme cruciforme devient aussi ovoïde à ses extrémités. Et des Mystères analogues à ceux des catacombes romaines de jadis y sont régulièrement célébrés.

En 550, le Chroniqueur Grégoire de Tours explique dans l’un de ses textes : « Lors de sa campagne contre les Goths, alors que l’armée de Clovis cherchait un gué au bord de la loire, le seul passage praticable lui fut montré par une biche blanche. ».

En 555, le roi Franc Clotaire annexe le territoire des Bavarois. Il peut alors se considérer comme le monarque possédant l’Etat le plus puissant d’Occident, puisqu’il étend désormais son emprise sur la germanie méridionale. Mais, en 561, il décède soudainement.

Irlande, première moitié du VIème siècle :

L’Irlande constitue un foyer important de vie monastique. Les moines irlandais pratiquent une foi très exigeante, fondée sur une ascèse sévère, l’apostolat permanent et la quête du martyre. A la recherche de terres à évangéliser, ils parcourent les mers sur de simples barques – certains parviennent jusqu’en Islande -. Saint Brendan erre ainsi sept ans entre l’Ecosse et l’Irlande.

Péninsule Balkanique, première moitié du VIème siècle :

En 501, les Bulgares, un peuple d’origine turco-mongole apparu depuis quelques dizaines d’années en Occident, envahissent la thrace et la macédoine. Or, parallèlement, en 518, la dalmatie est soudainement touchée par un terrible tremblement de terre. Ainsi, la ville de Scupi est gravement endommagée : ses établissements thermaux sont – pour la plupart – totalement anéantis. Apollonia, elle, voit le cours de son fleuve proche – l’Auss – changer de direction ; tandis que ses Sanctuaires d’Apollon et d’Artémis, sa Bibliothèque, et sa Nécropole, sont réduits à l’état de ruines. Et, de fait, l’activité commerciale de la région se retrouve coupée du reste du Monde. Tandis que ses villes se mettent à perdre la plus grande partie de leurs habitants. 

Malgré tout, dès 530, la cité de Tader est rénovée. A partir de ce moment là, elle est considérée comme le Siège Episcopal de la province. De son coté, Salone acquiert le titre de métropole Ecclésiastique. Et, c’est là que s’organise peu après un Concile œcuménique régional.

Asie Centrale, première moitié du VIème siècle :

Vers 505, les peuplades Slaves de Russie et de Sibérie considèrent le Chamanisme comme une sorte de Magie. Ils sont ainsi persuadés que leurs Sorciers commercent avec les Esprits ; qu’ils sont capables d’Exorciser à l’aide d’Incantations ; qu’ils ont la possibilité de monter au Ciel pour y guider les Ames Humaines égarées ; ou qu’ils peuvent guérir les maladies. Ils sont également sûrs que leurs Sorciers se métamorphosent parfois en Loups-Garous ou en Vampires. Et il leur semble évident que si ils s’isolent régulièrement dans les bois, c’est pour y vénérer les rochers, les montagnes, les sources, les rivières, les lacs, les forêts, les arbres, le feu, ou le vent.

C’est pour toutes ces raisons que les peuplades Slaves se croient entourés d’une infinité de dieux ; dont celui de la lumière – ou « Bielogog » -, et celui des Ténèbres – ou, « Tchernogog ». A coté de ces derniers, ils adorent le dieu Créateur, Simurgh ; la grande Déesse, Moko ; le dieu du Destin, Sermagl ; le dieu du Bonheur, Laumé ; la déesse du Printemps, Grubyté ; le dieu du Bétail, des Troupeaux, de la richesse, et de l’Abondance, Volos ; le dieu de la guerre et de la foudre, Péroun. Il leur apparaît que ces déités sont assistées par le dieu Forgeron qui a fabriqué le Ciel, Patrempas. Mais ils considèrent aussi celui-ci comme le dieu de la mer qui subvient aux besoins des Humains ; et ils le désignent donc par une couleuvre à tète humaine.

Ils révèrent encore un dieu Funeste qui symbolise le Mal et la mort, et qu’ils appellent Pikula. Ils prient parfois une déesse de l’Arc en Ciel ; une déesse Chienne ; un dieu Lièvre ; et un dieu qui n’a pas de nom, mais qui a jadis déclenché le Déluge ; puis qui, pris de pitié, a permis aux Eaux de se retirer, et a donné la possibilité aux Etres Humains ainsi sauvés, de se reproduire.

Les peuplades Slaves imaginent que toutes ces divinités sont accompagnées par de nombreux Serviteurs. Pour eux, certains de ces derniers sont censés personnifier les Astres, d’autres, les Ames des Morts, d’autres encore, les phénomènes naturels, ou les actions humaines. Parmi eux, il y a donc des Etres Surnaturels, des Génies, ou des Nymphes ; tels que Chors, Peperplut, Rujelvit, Porevit, ou Pornutius. Il y a aussi des Démons des Arbres et des Champs. Il y a Domovai, qui est un Esprit de la maison et du Foyer : ils se le représentent d’ailleurs comme un homme cornu et velu. Il y a un Esprit des Etables qui est Duorovoi ; un Esprit de la forêt, qui est Lechty ; un Esprit des Plaines, qui est Polovik ; et un Esprit des Fleuves, qui est Vodianoi. Et ils imaginent que des animaux tels que le Grand Cerf ou l’Ours détiennent des Pouvoirs Surnaturels.    

D’un autre coté, les peuplades Slaves de cette époque évoquent l’existence de leurs dieux et leurs déesses à l’intérieur d’épopées grandioses. La plus importante d’entre elles est celle de la création : elle raconte en effet que la terre a émergé de l’Eau. Elle insiste sur le fait que c’est le Soleil qui a ensuite donné naissance à Javilo, à Ivan Kopalo, à Svarog, et à Perua ; les quatre dieux Primordiaux. Et elle explique que plus tard, ce sont des Mages qui ont libéré les Astres confisqués par les Esprits Mauvais, puis, qui se sont emparés des talismans qui ont offert la prospérité aux humains.

Une seconde épopée parle d’un signe précurseur au Déluge : peu avant la date fatidique, un bouc noir et aux cornes de feu aurait, pendant sept jours, tourné autour de la terre, en bêlant d’une manière épouvantable. Tandis qu’un récit parallèle, lui, rend compte de la saga de Kokvala : « Vainamoiren habite dans le pays de Kalcuala. Or, un jour, celui-ci va chercher sa fiancée appelée Pohja en une contrée située au Septentrion du Monde. A cette occasion, il demande au Forgeron Ilmuiren de lui fabriquer un Anneau Magique. Et, dès lors, lorsqu’il quitte Kalcuala, il vit toutes sortes d’aventures. ».

Mais, plusieurs contes font allusion au séjour souterrain des Morts ; à l’endroit où vivent des Géants et des Monstres qui personnifient les souffrances de ces derniers. Ainsi, dans le récit de Kalkuvala, cet Enfer, c’est le royaume de Tuini et de son épouse Tueonar. Le texte traduit donc de quelle manière des Forgerons, des Enchanteurs, et des Chamans hardis, ont eu la possibilité de se rendre en ce lieu ; puis d’en revenir, en triomphant de toutes les embûches qui ont parsemées leur route. Il y est montré qu’ils ont dû traverser un fleuve noir, qu’ils ont dû accomplir des exploits Surnaturels en face d’une multitude d’Esprits. Et, il y est expliqué que le Kuotar est l’ultime pays de l’Au-delà ; et qu’il est à comparer avec la ville souterraine de Kutige ; qui est le Pays de la justice. 

Vers 530, les Peuplades Slaves de Russie Orientale intègrent une divinité du Ciel, du Soleil et du Feu – qu’ils nomment Suanog – à leur Panthéon initial. Puis, rapidement, ils lui donnent deux fils : Djaborg et Svarogith.

Vers 540, en révolte contre l’Empire des Ruanruan, leurs suzerains, le vaste peuple des Turcs de Russie brise ses liens et fonde deux Etats : l’un en Mongolie – Turcs Orientaux -, l’autre en Dzungarie – Turcs Occidentaux. Ces mouvements provoquent la migration du peuple des Avars vers le Caucase et l’Occident.

Or, peu après, le souverain des Perses s’allie aux Turcs Occidentaux. Il détruit l’Empire des Huns Hephtalites qui s’est jadis constitué aux frontières de la perse et de l’Inde. 

Inde, première moitié du VIème siècle :

En 528, le Roi du Deccan Yasovarman – un descendant indirect de Skandagupta – réalise que réunifier l’Empire Gupta n’est qu’une illusion. Il sait en effet que celui-ci est désormais fractionné en de minuscules Etats dirigés par de nouvelles Dynasties mises en place par les Huns. Il est informé que ces dernières sont en train d’écarter les Religieux Bouddhistes de la plupart des Organes Administratifs de leur Pays. Il apprend que leurs ultimes soutiens Financiers et Politiques les abandonnent. Il découvre avec effarement que, même les gens de condition modeste, les ruraux, s’éloignent d’eux. Et, il comprend que les Bouddhistes se préparent désormais à se réfugier sur l’île de « Gharapuri » - ou, « Cité des Grottes ».

De fait, dès 530, les Bouddhistes expatriés sur l’île commencent à y implanter plusieurs Sanctuaires – ou, « Vakataka ». Sur leurs sites, ils se mettent à travailler sur des relevés Géométriques – Pyramidaux - très élaborés. Aux abords des Temples proprement dits, ils y élèvent des œuvres d’Art et des statues évoquant trois corps difformes emmêlés. Sur leurs parois extérieures, ils y taillent un Tableau montrant Siva mollement appuyée contre le flanc du Taureau Nandi. Ils l’y dessinent également avec, dans une main, un Cobra, et dans l’autre, un Miroir. Non loin de là, ils y exécutent un Panneau dévoilant la physionomie Terrifiante de la divinité, ses quatre bras rythmant les Forces de la vie et de la mort. Ils y mettent en scène un bas relief au centre duquel la déesse porte le titre de « Yogesvara » - ou, « Seigneur des Yogis » -, de « Lakulisa » - ou, « Seigneur des Lakulin » -, et où elle est en train de remettre le Mont Kalisala alors que ce dernier vient d’être secoué par Ravana. Et, enfin, encore un plus loin, ils y sculptent des représentations de « l’Andhakasuravadha » - ou, « Meurtre du Démon Andhaka par Siva » -, de « l’Ardhanarisvara » - ou, « Siva Seigneur de la magie » -, et du « Mahesamurti » - ou, « Siva tricéphale ». Ils détaillent cette dernière figuration grâce à ses trois visages les plus connus : celui de Sankara, c’est à dire, d’un adolescent à l’expression sereine et impassible ; celui de Siva, c’est à dire, d’un homme mûr à l’expression terrifiante ; et celui de Rudra, c’est à dire, d’un vieillard aux traits courroucés. Puis, ils marquent au dessous d’elle, que chaque visage désigne un Aspect du Temps : le Passé, le Présent, et le Futur. Et ils nomment l’ensemble de la fresque : « Trikala » - ou, « Siva Seigneur du Triple Temps », ou encore, « Celui qui préside à la transformation des Etres et des Choses. ». 

Vers 540, Pulakesin II de la dynastie Gupta, ainsi que son armée franchissent, les  frontières de plusieurs petits Royaumes installés dans le Nord du Deccan depuis la chute de l’Empire Gupta. Ils y remportent quelques victoires, mais, aux effets limités dans le temps. Aux marches Occidentales de son nouveau Territoire, dans la région de Pallava, Pulakesin II fonde une agglomération qu’il nomme « Aryapura ». Très vite, il la désigne « Seconde Capitale Gupta ». En conséquence, il y érige des Sanctuaires consacrés à Sikhara. Il lui octroie des Pouvoirs Administratifs semblables à ceux de Vatapi. Et, enfin, il lui offre le titre de « Bâdâmi ».   

Puis, en 548, Mangalesa – qui vient de monter sur le Trône Gupta – proclame Vatapi unique Capitale de l’Empire. Il aide Aihole à se transformer en riche Cité marchande. Il soutient financièrement les habitants de celle-ci lorsqu’ils dressent une Citadelle monumentale au sommet de la colline qui surplombe la ville. Il les subventionne quand ils se mettent à excaver quatre Grottes artificielles au même endroit ; deux étant consacrées à Siva, une étant consacrée à Visnu, et la dernière étant consacrée à Mahariva Jina. Il leur procure de l’argent lorsqu’ils y élèvent des Piliers décorés de couples d’amants baignant dans une douce sensualité. Il les paye quand ils ornent les parois de leurs cavernes, de bas reliefs représentant Visnu combattant l’Homme-Lion Narasimha. Il les indemnise au cours de la période où ils bâtissent une muraille fortifiée tout autour de la métropole, puis tandis qu’ils prolongent celle-ci sur les rives du lac et aux abords de la vallée. Et, enfin, il les rémunère quand ils la complètent d’une série de fortins, de bastions, et de fossés remplis d’eau.   

Dans le Sud-Est de la péninsule Indienne, la dynastie Pallava connaît son apogée en 550. En effet, son Souverain Narasimhavarman Ier Mahamala – ou, « le Puissant » - a la sagesse de ne pas s’attaquer à l’Empire Gupta. Au contraire, il préfère déclarer qu’il est un grand admirateur de la civilisation que celui-ci a installé dans la vallée du Gange. Il profite de la neutralité de son puissant voisin pour s’attaquer au territoire indépendant et Méridional de l’Andras Padresh. Il vainc son Monarque Calukya, avant de s’emparer de sa capitale. A son retour au Pays, il fête sa victoire en fondant une nouvelle Cité, qu’il nomme « Mahäbalipuram » - ou, « Mamallapuram ». Il fait en sorte que cette dernière puisse se développer en y construisant un port. Il favorise son élan commercial en l’aidant à entrer en relation avec la plupart des Royaumes de l’Asie du Sud-Est. Et, il permet qu’un Sanctuaire « des Sept Pagodes » consacré aux sept Planètes Célestes, y soit érigé.

Or, Narasimhavarman Ier décide de suivre personnellement la construction de ce Temple. Il demande à ses Architectes d’y créer un noyau Central composé de cinq Chapelles. Il exige d’ailleurs que celles-ci soient destinées à honorer les cinq Héros du Mahabharata. Il exige que leurs murs soient ceints de bas reliefs montrant deux figures féminines surmontées de deux Makaras – ou, « Monstres Marins » ; ou encore, « Déesses Fluviales ». Il réclame que le Cœur de l’une des salles annexes du Sanctuaire soit parsemé de Monolithes évoquant des Génies tels que Draupadirhata, des Héros tels que Nakula et Sahadeva. Il commande qu’une autre pièce soit réservée à Durga – l’une des nombreuses formes déjà prises par la déesse Parvati. Il somme ses ingénieurs de recouvrir plusieurs des murs de cette dernière, de fresques rendant hommage à l’animal favori de cette Divinité : le Lion. Et, il les enjoint également de les habiller en trois endroits, de Mandapas » - ou, « Oratoires » - voués à Varaha et à Krishna.

Et, enfin, Narasimhavarman Ier demande Maîtres d‘Œuvre de tracer des scènes Mythologiques significatives sur les façades du Sanctuaire des Sept Pagodes. Ainsi, sur l’une d’elles, ceux-ci martèlent un bas relief auquel ils donnent le titre de « Descente du Gange ». D’une manière imagée, ils y relatent l’histoire de l’Ascète Ajurna ; ce Guerrier qui a jadis fait vœu de pénitence, afin d’obtenir de Siva des Armes Divines. Ils y ébauchent des Tableaux décrivant le Roi Bhagirata en train d’obtenir de Siva la descente sur Terre du Fleuve Céleste. Ils y gravent des Effigies illustrant un lieu fourmillant de Dieux, de Chœurs, des Nagas, des Créatures mi-Humaines mi-Aquatiques, et de Nymphes. Et ils le parachèvent en y reproduisant la terre parcourue par des individus en proie à l’Ascétisme.          

De fait, peu à peu, Narasimhavarman Ier s’intéresse de plus en plus aux Pratiques Religieuses Hindouistes. Il permet à ces dernières de pénétrer dans le Deccan Méridional. Il se passionne très vite pour les courants de Pensées qu’elles véhiculent. Il accueille chez lui l’élite Intellectuelle Brahmanique obligée de fuir d’autres Régions Indiennes. Et, il approfondit ses Connaissances de la doctrine qu’elle propage.       

Chine, première moitié du VIème siècle :

En 505, par suite des brassages de populations, la différence ethnique entre Barbares et Chinois s’amenuise considérablement. Au Sud, dans le bassin du Yangzi-Jiang, quatre dynasties purement chinoises se succèdent, auxquelles s’ajoutent les dynasties Wu et Dong Jin, qui ont Nankin pour capitale. L’afflux de population apporte à ces régions une nouvelle prospérité. Mais, en 523, la « Révolte des Six Garnisons » provoque la scission de la dynastie des Wei du Nord, et les deux royaumes qui résultent de cette division sont usurpés en 534 par les Bei Qi et les Bei Zhou.   

En 535, alors qu’ils viennent de déplacer leur Capitale à Luoyang, dans le Henan, les Wei du Nord se scindent en deux branches : celle des « Wei de l’Ouest », et celle des « Wei de l’Est ». De fait, la première se maintient au Pouvoir jusqu’en 550, et la seconde, jusqu’en 557.

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