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Mes Univers
16 juillet 2008

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 785 - 790

gauleMais, pour le paysan de cette période obscurantiste, qui vit dans une masure et se nourrit bien souvent de racines et de glands, l’Evangile et son enseignement restent hermétiques. Pourtant, il croit. Il se rend à l’église, pour prier Dieu et implorer son pardon. Car, plus fort que sa foi et plus irraisonné aussi, un sentiment terrible l’habite, la peur. Peur de la famine, des épidémies, de l’obscurité, des forces de la nature, des plus puissants. Pour ces populations illettrées, primitives, tout est signe : les phénomènes dont les causes leur échappent – inondations, tempêtes, désordres célestes – semblent des manifestations de puissances mystérieuses, qu’il faut se concilier par tous les moyens. Sous-alimentés de façon chronique, les pauvres peuvent être en proie à d’effrayantes visions. Les vieilles superstitions héritées du paganisme, mal enfouies, surgissent très vite. Les moines eux mêmes se livrent à un trafic d’objets porte-bonheur, phylactères, amulettes, talismans ; on leur attribue une origine sainte pour expliquer leurs propriétés magiques, propres à contraindre les forces de la nature.

Les gens sont à ce point terrorisés par la colère de Dieu que, malgré les protestations de l’Eglise, qui refuse d’admettre comme preuve des procédures qui ne sont pas reconnues par le droit canon, les juges, qu’ils soient laïques ou religieux, aiment à recourir à l’épreuve judiciaire, ou jugement par « ordalie » - le « jugement de Dieu » -. Puisque Dieu est capable de tous les miracles, puisqu’il est juste, il se doit d’envoyer un signe pour trancher dans un litige : il désigne le vainqueur du duel judiciaire, permet aux innocents de marcher sur un lit de braises sans se brûler les pieds, de porter une barre de fer rougie au feu à pleines mains, de résister à l’épreuve de l’eau bouillante. Il est vrai que la magie peut tromper Dieu lui même : un coupable qui porte sur lui une amulette efficace, peut triompher de l’épreuve. Sa pénitence peut être terrible si la ruse est découverte. 

La crainte la plus effroyable est pourtant celle de la mort, la peur de l’Enfer où le poids des fautes peut plonger à jamais le pécheur. Cette peur est à l’origine du culte des saints, qui prend alors une ampleur sans précédent. De plus en plus nombreux sont ceux qui en priant devant les reliques d’un saint, viennent lui demander de les protéger sur terre et, avant tout, d’intercéder pour eux au jour du Jugement Dernier. Le nombre des reliques augmente aussi vite : on retrouve un peu partout les restes de saints inconnus. Leur notoriété ne dépasse pas toujours les environs du cimetière qui les abrite, mais, si le saint local renouvelle ses miracles, et si cela se sait au loin, alors les pèlerins arrivent en foule, et les dons ne cessent d’affluer.

Dès lors, parmi les pèlerinages entrepris, celui de Compostelle connaît une ferveur particulière : c’est sur cette plage espagnole, baignée par l’Atlantique, que l’Apôtre Jacques a abordé et est enterré. Venus de tous les horizons, rois, chevaliers, marchands, clercs et manants entreprennent le voyage. Avec leur ardeur habituelle, les moines participent à son organisation : pour éviter aux pèlerins de prendre des chemins hasardeux, ils tracent, à travers la france, de grands itinéraires menant d’une abbaye à l’autre, où les voyageurs sont sûrs de trouver le gîte et le couvert. Les moines vont même jusqu'à mettre au point une sorte de guide du pèlerin, qui indique non seulement les étapes, mais signale aussi les pièges à éviter en route : passeurs qui dévalisent les pèlerins, aubergistes malhonnêtes, lieux de rendez-vous des brigands. Le chemin de Compostelle est ponctué d‘églises où s’arrêtent les fidèles le temps d’une prière : c’est le réconfort de ceux qui marchent depuis des jours, qui traversent des contrées étrangères aux cotés de compagnons dont ils ne comprennent pas toujours la langue.

Mais surtout, les routes de Saint-Jacques de Compostelle sont des circuits initiatiques privilégiés ; en effet, ils suivent les tracés établis dans les Temps les plus anciens. Ils ont été fixés par des Initiés à la géographie Sacrée du Continent. D’ailleurs, ce sont ces mêmes Initiés qui – un siècle ou deux auparavant – ont montré aux bâtisseurs d’églises, d’abbayes ou de relais, les endroits où les ériger. Ils connaissaient les pouvoirs Mystiques et Spirituels des lieux où les ancrer dans la terre. Ce sont encore eux qui, désormais en tant que moines et clercs, qui réglementent et dirigent les expéditions vers les différents lieux Saints établis sur son parcours.

En 956, Hugues a seize ans, le nouveau roi Lothaire son cousin, en a treize. Ils sont placés sous la tutelle de leurs oncles : le roi Otton Ier et l’archevêque de Cologne. Outre son titre, le nouveau duc des Francs possède une dizaine de comtés – Paris, Senlis, Orléans, etc. – et administre plusieurs abbayes dont celle de Saint Martin à Tours, d’où il tire son surnom : Capet venant de Capa, allusion directe au manteau – ou cape – de Saint Martin conservé dans ce monastère. Des liens de famille l’attachent aux plus grands : sa sœur est l’épouse du duc de Normandie ; son frère cadet, Otton, est duc de Bourgogne ; lui même se marie en 970 avec la fille du duc d’Aquitaine, Adélaïde. Sa puissance dépasse bientôt celle du roi.

Vers 970 également, lorsque les Bogomiles arrivent en pays Occitan, ils amènent avec eux un certain nombre de Textes Doctrinaires rédigés en Perse et en Inde. Et, parallèlement, leur implantation est facilitée par l’empreinte profonde qu’y a laissée l’Arianisme Wisigothique.

En 975, les tentatives menées par Lothaire, successeur de Louis IV d’Outremer, pour reprendre la lorraine à l’Empereur, entraînent la rupture entre le roi et Hugues. En 984, Lothaire profite de la minorité du souverain germanique, Otton III, pour s’emparer de Verdun. L’archevêque de Reims, Adalbéron, chef d’un parti impérial favorable à l’unité de l’Occident sous l’hégémonie des Empereurs Saxons, pousse Hugues à se rapprocher de l’Empereur et de l’aristocratie lorraine pro-impériale. Le 11 Mai 985, Adalbéron est accusé de trahison et traduit en justice à Compiègne ; l’intervention d’Hugues Capet disperse l’assemblée et le roi Lothaire meurt peu après.

Son fils, Louis V, relance le procès, et dénonce alors « l’homme le plus scélérat que la terre eut supporté ». Il convoque une nouvelle assemblée à Compiègne mais il meurt le 21 Mai 985. Adalbéron est lavé de tout soupçon, une troisième assemblée se tient à Senlis sous l’autorité du duc Hugues qui est désigné comme roi.

Le 3 Juillet 987, Adalbéron procède donc au sacre d’Hugues Capet dans la cathédrale de Noyon. La couronne passe à l’héritier d’une dynastie qui a déjà donnée deux souverains à la « Francia » ; les grands vassaux, qui n’ont pas tous assisté à l’élection, acceptent dans le calme le changement de dynastie. Toutefois, les Carolingiens ont encore des fidèles, en particulier au Sud du royaume. Devant ces réticences, Hugues saisit le prétexte d’une expédition lointaine pour associer au trône son fils Robert, sacré le 30 Décembre 987 à Orléans. Il accourt en Catalogne, auprès du marquis de Borel, qui fait appel à lui pour combattre les Arabes ; mais après cette aventure, les liens entre le Languedoc, la catalogne et la france du Nord ne tardent pas à se distendre. En 988, Charles de Lorraine, frère de Lothaire, s’empare de Laon par surprise, mais une ruse de l’évêque Adalbéron rend la ville à Hugues en 991. Charles est capturé ; il finit ses jours en prison.

Prince parmi les princes, le Capétien doit désormais se faire accepter par tous. Mais ni Hugues, ni les premiers Capétiens n’y parviennent, et le pouvoir royal ne cesse de décliner jusqu’en 1060, au moment où le duc de Normandie, Guillaume le Conquérant, devient roi d’Angleterre. Les démêlés du roi avec l’Eglise et le pape ajoutent encore à leur discrédit : à cause de leur vie conjugale, Robert le Pieux est menacé d’excommunication, Philippe Ier, lui, est excommunié.

Angleterre, Xème siècle :

Au Xème siècle, le Nord de l’Angleterre est une colonie Viking. Les Danois ont reconstitué une société Scandinave, le Danelaw, au Nord d’une ligne qui va de Chester à l’estuaire de la tamise. Appuyé sur cette région « de loi danoise », aidé par la trahison des grands du Nord, le Danois Knud le Grand vainc le roi Anglais Edmund Ironside, ou Edmond II cotes de Fer à la bataille d’Ashenden en 1016, et fonde un Empire anglo-scandinave. Mais, en 1042, la mort de son fils Knud HardeKnud provoque, au Danemark, une guerre civile entre les candidats à la succession. En Angleterre, faute de prétendant scandinave, les nobles désignent Edouard le Confesseur. Celui-ci est d’ascendance anglo-normande : sa mère, Emma, est la sœur du duc de Normandie Richard II ; son père, Aethelred, appartient à la dynastie du Wessex et descend d’Alfred le Grand, qui au IXème ème siècle, a unifié l’Angleterre anglo-saxonne. 

Irlande, Xème siècle :

En 947, les Vikings effectuent de nombreux raids sur les cotes Irlandaises. Ils y investissent les monastères qui y sont installés depuis des centaines d’années. Et, ils y détruisent les centaines de manuscrits qui sont enfermés à l’intérieur de leurs Bibliothèques.

Mais, heureusement, quelques uns de ces Livres parviennent à échapper à la fureur des envahisseurs : en effet, juste avant que les bâtiments ne soient occupés, quelques Clercs réussissent à en sortir une petite trentaine. Ils leur font quitter l’île, puis, les mettent en lieu sûr dans la crypte d’une abbaye du Pays de Galles. Ils les entreposent – tels, le Livre de Nag Hammadi, ou les Textes de la mer Morte -, les classifient, et les rangent. Et finalement, ils construisent autour d’eux une nouvelle Bibliothèque Secrète, ainsi qu’une nouvelle Salle d’Archives.

Germanie, Xème siècle :

Si, après la mort de Charles le Gros, en 888, quatre souverains ont porté ce titre, ils n’ont pas été des Carolingiens, et leur pouvoir a été limité à la protection d’une papauté menacée, dans Rome même, par les rivalités de l’aristocratie locale.

Originaires de l’Est de l’Empire Carolingien, les souverains Saxons voient, au cours de cette période, leurs possessions épargnées par les grands flux d’envahisseurs ; depuis le temps du duc Liudolf, ils sont les plus puissants princes de Germanie. A la veille de sa mort, le faible Conrad Ier transmet les insignes de roi de Germanie au petit-fils de Liudolf, Henri, duc de Saxe, qui se fait élire roi en Mai 919.

Les premières années du règne d’Henri « l’Oiseleur » se passe à obtenir la soumission des autres ducs. Il consolide ensuite les provinces orientales du royaume contre les Slaves et les Hongrois. A sa mort, en 936, les Grands de Germanie élisent son fils Otton « par droit héréditaire » : Henri Ier a réussi à donner naissance à une dynastie.

Mais, à cette date, un Mage inconnu fait une étrange Prophétie dans une petite ville de la région de Birkenwald ; en Westphalie : « Je prédis la venue d’un gigantesque orage ; il se formera à l’Est et submergera les peuples Germaniques s’il n’est pas stoppé à temps. ».

Otton de Germanie manque de moyens de gouvernement et ne peut compter que sur les forces de son propre duché ; jusqu’en 953, il se heurte à l’indiscipline des ducs, renforcés par la rébellion de son propre frère, Henri. Cependant, l’autorité d’Otton est reconnue dans tout le royaume de Germanie, les ducs deviennent de fidèles représentants du pouvoir central, leur influence est équilibrée par celle de l’épiscopat, sur qui s’appuie Otton. Celui-ci attribue d’importantes charges politiques aux évêques qu’il choisit lui même, mettant ainsi en place une « Eglise d’Empire », dévouée et fidèle. En 955, son prestige est immense après la bataille de Lechfeld, près d’Augsbourg, où il remporte une victoire décisive sur les Hongrois : ces derniers abandonnent alors leurs raids et se fixent dans la plaine du Danube.

Mais les ambitions d’Otton sont plus grandes encore. Il place sous son autorité le duché de Bourgogne et le royaume d’Italie. Il se rend en Italie, répondant à l’appel d’Adélaïde, veuve du roi Lothaire II, emprisonné par Bérenger II, potentat local, qui a fait empoisonner son époux. Otton la délivre, l’épouse, se fait couronner roi d’Italie, mais laisse le gouvernement du pays à Bérenger.

En 961, c’est le pape Jean XII qui appelle à l’aide Otton, contre Bérenger, et le couronne Empereur à Rome, le 2 Février 962. Cela n’empêche pas Otton de le déposer quelques mois plus tard et d’interdire aux Romains d’élire un pape sans son accord.

Ce nouveau titre exalte son idée des devoirs qui incombent au prince Chrétien. Il arbitre les querelles du royaume Franc, obtient la conversion du prince polonais Mieszko, entreprend l’évangélisation des Hongrois, crée plusieurs marches en pays slave, et notamment celle d’Ostmark – ce qui donne « Autriche » en français -.

Otton confie sa gestion à un nommé Liutpold, dont les fils prennent le nom de Babenberg. De leur citadelle de Melk, dominant le Wachau, ils deviennent rapidement les maîtres des accès à la forêt viennoise. Protecteurs de l’Eglise, ils favorisent l’implantation de grands monastères Bénédictins, fers de lance pour la colonisation de nouvelles terres et qui font de la région une alliée fidèle de Rome. Ce sont aussi eux qui font de Vienne une capitale, en lui donnant ses premiers privilèges.

Mais Otton ne s’arrête pas là : en 968, il fonde l’évêché de Magdeburg, qui consacre la christianisation de la région. Puis, signe éclatant de la puissance impériale, le monnayage d’argent reprend en 970, grâce au minerai des montagnes du Harz. Enfin, Otton, qui a pourtant envisagé de chasser les Byzantins d’Italie, négocie le mariage de son fils avec la fille de l’Empereur Grec, la princesse Théophano.

Lorsqu’il meurt, en 973, Otton le Grand est le plus puissant souverain d’Europe. Pourtant, contrairement à ce qu’affirme la titulature impériale, son Empire, réduit à la germanie et à l’Italie, n’est pas celui de Charlemagne.

Au cours du règne d’Otton, les princes Saxons, entourés de lettrés, protégeant de riches abbayes, faisant copier des manuscrits, sont à l’origine de la « Renaissance Ottonienne ». L’architecture, la sculpture et la peinture des manuscrits sont les principaux domaines dans lesquels se manifeste la créativité.

Pourtant, les routes sont mauvaises et les villes rares et petites ; a tel point qu’en 973, un voyageur arabe qui passe à Mayence, note que la ville n’occupe qu’une infime partie de l’espace de la cité romaine antique.

Malgré tout, ce siècle voit un nouvel essor du commerce ; les Empereurs fondent et contrôlent foires et marchés, où l’on échange « du sel, des armes et des bijoux, contre des esclaves, de la cire et des chevaux ». Ils protègent les communautés Juives, les marchands étrangers, les artisans. En outre, c’est en Germanie qu’est fondé le pouvoir de la dynastie salienne, ou franconienne, qui, après le règne d’Henri de Bavière, succède aux Empereurs Saxons avec Conrad, duc de Franconie et arrière petit-fils d’Otton le Grand.   

Pourtant, l’Empire d’Otton n’en est pas moins la plus solide construction politique du moment : il résiste à la mort brutale d’Otton II, tué par des musulmans en Italie méridionale en 983, et à la longue régence des deux Impératrices, Adélaïde et Théophano, qui gouvernent au nom d’Otton III, âgé de trois ans à son avènement. Le roi Franc Lothaire refusant de voir son demi-frère Charles élevé à la dignité de duc de Basse-Lorraine par Otton II, et lançant une razzia sur Aix-la-Chapelle, tente en vain de prendre Metz pour le compte de la sœur d’Hugues Capet, Béatrice, qui gouverne la haute-Lotharingie. L’Empereur lance alors, en représailles, une expédition qui parvient sous les murs de Paris. C’est Hugues Capet qui défend la capitale alors que Lothaire s’enfuit et qu’Otton II négocie une paix à son avantage.

Otton III, élevé par sa mère dans la tradition byzantine, rêve de réunir la chrétienté sous l’autorité commune du pape et de l’Empereur. Il a seize ans quand il est couronné à Rome le jour de Noël 996, et fait inscrire sur son sceau « Renouveau de l’Empire Romain ». Installé à Rome, dans le palais de l’Aventin, il fait élire pape son précepteur, le savant Gerbert d’Aurillac, qui prend le nom de Sylvestre II. Mais il se heurte à l’incompréhension des Italiens et est chassé de Rome en Février 1001. Sa mort brutale en 1002 sonne le glas du rêve d’Empire universel.

Péninsule Balkanique, Xème siècle :

En 930, les Qarmates de Bahreïn attaquent à leur tour la mecque et emportent dans leur île la pierre noire, qu’ils ne rendent que vingt ans plus tard. Et en 931, Al-Battânî, savant arabe, effectue des recherches sur le sinus, la tangente et la circonférence de la terre. Tandis qu’Al-Razi développe les hôpitaux et la pharmacie.

Vers 970, les Bogomiles – ou « Patariens » - arrivent en Bulgarie. Or, les Bogomiles sont des Dualistes et des Gnostiques qui croient que le Monde est foncièrement Mauvais. Ils sont persuadés que l’Esprit est emprisonné dans un corps impur. Et ils pensent que le meilleur moyen de se libérer passe par la gnose ; cette Révélation personnelle qui même l’Ame à la perfection et à la connaissance de Dieu.

Pour développer leurs Doctrines, les Bogomiles se réfèrent à l’antique Philosophie Grecque, aux cultes à Mystères – comme celui de Dionysos -, ou aux Religions Dualistes – comme celle de Zoroastre. Ils s’inspirent également des textes Pauliciens, des livres de Mani, aux fameux manuscrits connus sous le nom de « Nag Hammadi ». Certains d’entre eux se prétendent être des descendants d’Initiés de la secte de Paul qui ont fui l’Asie Mineure lorsque le Patriarche de Constantinople les en ont chassé. Puis, ils commencent à évangéliser les populations locales et à implanter leurs croyances dans toute la contrée.

Mais, en même temps, ils réussissent à instituer une Organisation très élaborée ; et ils permettent à d’autres Sectes – beaucoup plus dangereuses – de se perpétuer. 

L’une des plus grandes figures religieuses de cette région, au cours de cette période, se nomme Aldabert. Evêque de Prague en 983, et se rendant compte que sa prédication ne suffit pas à convertir les Tchèques, il décide d’accomplir le pèlerinage de Jérusalem, en passant par l’Italie. Après un séjour dans un monastère romain, il retourne à Prague, à l’appel de ses fidèles. Mais, très vite, ceux-ci ne peuvent plus supporter sa rigueur. Aldabert repart alors vivre en ermite à Rome, mais l’archevêque de Mayence lui rappelle son devoir de pasteur. Il décide donc d’évangéliser les Prussiens, en 997. Le 23 Avril, les Prussiens le tuent et il reçoit ainsi le martyre auquel il a aspiré durant toute sa vie.

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