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20 mars 2009

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 1328 - 1330

italieLorsque le royaume de Piémont-Sardaigne a annexé toutes les possessions papales, à l’exception de la ville de Rome, celle-ci est défendue par une garnison française qui protège le Saint Père. A cause de la france, le processus de l’unité italienne reste donc bloqué.

Mais, en 1870, Napoléon III a besoin de toutes ses troupes face à la prusse et les Français abandonnent Rome. Aussitôt, Victor-Emmanuel II investit la ville Eternelle, que les patriotes italiens considèrent comme la capitale naturelle du pays. En Octobre, les Romains sont consultés par plébiscite et approuvent à une immense majorité l’annexion de leur ville au royaume d’Italie. Pour rassurer Pie IX et lui montrer que l’Italie ne veut pas le priver de l’indépendance nécessaire à l’exercice de son autorité spirituelle, le Parlement italien vote en 1871 une loi, dite, « des Garanties », qui accorde au pape la possession de la colline du Vatican et du palais de Latran. Mais Pie IX juge ces « garanties » insuffisantes. S’estimant spolier, il se considère désormais comme prisonnier au Vatican et ne sort plus de son palais. Pendant de très nombreuses années, cette situation perturbe la vie politique de l’Italie, déchirant les catholiques entre leur fidélité religieuse et leurs sentiments patriotiques. 

Pie IX réagit d’autant plus mal à la perte du Patrimoine de Saint-Pierre que le catholicisme vit une période de vive contestation. La pensée critique née de la révolution Française a été amplifiée par les mouvements libéraux et sociaux de 1848. En Europe, la papauté s’est en partie déconsidérée en appuyant les Etats réactionnaires et, face à toute forme de religion, u fort courant de laïcisme anticlérical commencent à s’affirmer. La pensée rationaliste trouve en effet en 1863 son ouvrage de référence lors de la publication de « la vie de Jésus » de Renan, qui expurge les livres saints de tout surnaturel et semble ainsi déposséder la foi de ses fondements.   

Pour réagir contre ces attaques et parce qu’il s’inquiète des trop nombreuses concessions des intellectuels catholiques à l’esprit « moderne », Pie IX exprime solennellement son rejet d’un certain nombre d’idées dans l’encyclique « Quanta Cura ». Celle-ci est accompagnée d’un « Syllabus renfermant les principales erreurs de notre temps », qui condamne aussi bien le vieux gallicanisme que le rationalisme, le naturalisme, le socialisme et la notion de séparation de l’Eglise et de l’Etat. Mal perçue, cette encyclique donne l’impression que la papauté interdit aux catholiques de participer à la vie intellectuelle et politique. La proclamation par le premier concile du Vatican, du dogme de l’infaillibilité pontificale suscite également de vifs remous. Campée sur ses positions, coupées du gouvernement italien, la papauté traverse une période de repli sur soi.

Pourtant, le catholicisme est loin d’être en perte de vitesse. De nouvelles congrégations – telles que « les Maristes », « les missionnaires du Sacré-Cœur de Jésus », ou « les Pères Blancs » - voient le jour, qui se consacre aux œuvres hospitalières et éducatives. Elles soutiennent également ardemment les missions « pour la propagation de la foi », qui organisent l’évangélisation en terre non chrétienne ; celles-ci développent en effet une forte activité dans les pays d’Europe en voie de déchristianisation. De nouvelles formes de piété font alors leur apparition et sont vivement encouragées par Rome. Ainsi, la basilique du Sacré-Cœur, à Paris, est construite pour l’adoration perpétuelle du Saint-Sacrement. La dévotion mariale, extrêmement populaire, prend une importance considérable. Les nombreuses apparitions de la vierge, les guérisons miraculeuses, la multiplication des pèlerinages trouvent leur confirmation dans la proclamation par Pie IX, du dogme de l’Immaculée Conception.

En même temps, de nombreuses voix s’élèvent au sein de l’Eglise pour que des solutions légales et non plus seulement charitables soient apportés au problème de la condition ouvrière. Ainsi, Frédéric Ozanam, fondateur de la « Société Saint-Vincent de Paul », réclame pour les ouvriers le droit à une vie digne. Monseigneur von Ketteler, évêque de Mayence, demande que soit promulguée une législation sociale. En France, après 1870, Albert de Mun, la tour du Pin et Léon Hamel créent des cercles catholiques, syndicats mixtes qui regroupent patrons et ouvriers. Tous sensibilisent l’Eglise à leur manière à l’importance du problème social.

Plus ou moins en marge de l’Eglise, des tendances plus libérales commencent aussi à se développer. Confrontés aux nouveaux problèmes de la société et de la pensée, des intellectuels chrétiens cherchent à renouveler les positions catholiques et l’on voit se « moderniser » l’enseignement théologique délivré dans certains séminaires de France, de Belgique et d’Allemagne. Par exemple, en France, le journal « l’Avenir », fondé par les catholiques la mennais, Lacordaire et Montalembert, prône la séparation de l’Eglise et de l’Etat. Mais, pour l’instant, ces courants se font fort discrets.

                                                          

En 1883, quelques Archéologues arpentent les sentiers difficilement accessibles du Val Carmonica. Et un jour, ils découvrent un nombre impressionnant de rochers à demi enfouis dans leur sol ; ceux-ci sont totalement recouverts de gravures rupestres représentant une multitude de personnages, leurs maisons et leurs Rites religieux. Les Archéologues datent donc ces figures de la période Néolithique.

En 1892, le tibetologue italien Giuseppe Tucci estime que Shamballah se trouve peut-être non loin du fleuve Tarim ; lequel prend sa source dans le massif de l’Altyntagh.

France, seconde moitié du XIXème siècle :

Puisqu’il n’est pas question d’une nouvelle restauration de la royauté, et qu’une élection présidentielle est prévue par la constitution pour le 10 Décembre 1848, le parti de l’Ordre décide de soutenir la candidature du prince Louis-Napoléon Bonaparte, le neveu de  Napoléon Ier. Bénéficiant de cet appui et de la légende napoléonienne, celui-ci est élu triomphalement. Peu connu des Français, il a pourtant tenté deux fois de s’emparer du pouvoir pendant la monarchie de Juillet et son ambition l’a conduit en prison. Sans doute rêve t’il déjà de rétablir le régime impérial, mais il sait se montrer discret et attend de voir comment tournent les événements.

En Mai 1849, une Assemblée réactionnaire est élue. Elle supprime la réalité du suffrage universel en restreignant le corps électoral aux citoyens résidant depuis au moins trois ans dans leur canton. Beaucoup d’ouvriers, que les conditions d’embauche contraignent à des migrations fréquentes, sont ainsi privés de droit de vote. La liberté d’expression et de la presse est également limitée. Mais les orléanistes et les légitimistes, incapables de s’entendre sur les modalités d’une restauration, travaillent en réalité pour le prince-président, qui a rallié à lui une grande partie de l’armée et bénéficie de la légitimité que lui a conférée le suffrage universel.

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