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Mes Univers
24 mars 2009

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 1336 - 1338

France_moderneA cette date encore, la france connaît une croissance économique spectaculaire. La stabilité du régime politique donne confiance à la bourgeoisie et aux investisseurs, et l’Empereur, qui a adhéré dans sa jeunesse au Saint-Simonisme, a pour ambition de transformer la france, jusque là majoritairement paysanne et artisanale, en une grande puissance industrielle. L’infrastructure est améliorée : on trace de nouvelles routes et des chemins vicinaux, qui favorisent les relations commerciales et contribuent à l’introduction du progrès dans les campagnes. Dans les Alpes, on creuse le tunnel du Mont-Cenis. Sur le littoral, les ports sont modernisés et de grandes compagnies de navigation sont créées. Mais la réalisation la plus remarquable du Second Empire est l’essor sans précédent du réseau de chemin de fer, qui passe de 3000 kilomètres en 1852, à presque 18 000 kilomètres.

Selon la doctrine saint-simonienne, le flux monétaire est aussi important que celui des hommes et des marchandises. Napoléon III favorise donc la création des organismes de crédit, indispensables au progrès économique. C’est sous son règne que sont fondées le Crédit Foncier, le Crédit Mobilier des frères Pereire, le Comptoir National d’Escompte, le Crédit Lyonnais et la société Générale. La politique de l’Empereur porte ses fruits. Le soutien de l’Etat à l’économie et la modernisation des techniques permettent au revenu national d’augmenter de 50 %, tandis que l’industrie connaît une extraordinaire progression. Les petits ateliers s’effacent de plus en plus devant les usines triomphantes.

Les mutations du monde agricole sont moins spectaculaires, mais bien réelles. Des ingénieurs agronomes sont formés en grand nombre, la superficie des terres cultivables est augmentée par des travaux de drainage ou de bonification et la production de blé et de plantes fourragères est en pleine croissance. Sous le Second Empire, Napoléon III veut moderniser la france dans tous les domaines, même si cela doit inquiéter la bourgeoisie et les industriels. Jusque là bridé par un protectionnisme strict qui remonte à Colbert, le Commerce extérieur est en effet bouleversé par les traités de libre échange que la france signe avec l’Angleterre et les autres pays d’Europe.

Paris, lui aussi, doit s’adapter au nouvel ordre économique et social. Haussmann, préfet de la seine, est chargé de transformer la capitale selon les rêves de l’Empereur. En quinze ans de travaux, celle-ci est métamorphosée en une métropole moderne. De grands axes de circulation, de nouveaux monuments – tels l’opéra le l’architecte Garnier, dont on découvre, au moment des creuser les fondations du bâtiment, que ses sous sols cachent pas moins de cinq étages souterrains, ainsi qu’un petit lac qui n’a jamais vu la lumière du jour -, des espaces verts et l’annexion des communes de la périphérie parisienne donnent à la ville un nouvel aspect.

De plus, à Paris, avec le « Bon Marché », un nouveau type de magasins apparaît ; celui-ci applique des méthodes de vente révolutionnaires. Son fondateur, Aristide Boucicaut, profite de l’importante surface dont il dispose pour réduire ses marges bénéficiaires et attirer ainsi plus d’acheteurs. Autre nouveauté, les prix sont fixés une fois pour toutes et il n’est plus question de marchandage. Les clients peuvent entrer librement dans le vaste magasin, flâner de rayon en rayon et trouver une très grande variété d’articles, ce qui est impensable ailleurs. Le Bon Marché livre les achats à domicile et propose également à ses clientes provinciales une vente par catalogue, faisant ainsi concurrence aux boutiquiers de la france entière.

Le succès commercial du Bon Marché est immédiat et d’autres grands magasins ne tardent pas à lui emboîter le pas. Ainsi naissent le Louvre, la samaritaine et le Printemps.   

En 1866, quelques archéologues amateurs s’aventurent dans les Alpes, près du Col de la croix Perrin. A plus de 1000 mètres d’altitude, ils découvrent alors soudainement un cimetière de tortues géantes.

Toujours en 1866, un groupe de jeunes gens se promènent près du lieudit « la planchette ». Ils remarquent bientôt l’entrée d’un souterrain. Et quand ils s’en approchent, ils se rendent compte que celui-ci a une forme irrégulière, et qu’il a dû, autrefois, servir de refuge préhistorique. En effet, il est profondément creusé dans le roc. Il a longtemps été utilisé comme habitation troglodyte. Car, quand les membres de l’équipe s’y enfoncent, ils atterrissent bientôt à l’entrée d’une caverne comprenant 60 chambres disposées sur plusieurs étages. Ils voient aussi à son plafond beaucoup de cristaux de roche ressemblant à des croix christiques.   

Ils se rendent ensuite compte que le boyau attenant à la grotte va beaucoup plus loin sous la montagne. De place en place, il s’élance jusqu’aux abords d’un petit escalier rectiligne d’une vingtaine de mètres de hauteur. Celui-ci aboutit à une ouverture sur la campagne environnant trois ou quatre villages.

L’un de ces bourgs se nomme Bourgueil. Le plus érudit des jeunes gens suppose alors – comme il l’a déjà lu dans un certain nombre de livres – que le passage reliait au Moyen-Age la maison de Jacques Cœur à Bourgueil, à la tour hantée de « la birotte » ; laquelle apparaît encore aujourd’hui au centre du village de Dun sur Auron. Il présume également que nombre de maisons des hameaux voisins possédaient certainement plusieurs étages de caves profondes. Et il se demande si il n’existait pas une cité souterraine sous leurs ruelles, rejoignant ce tunnel à cette époque.

Un des hameaux aux environs de Bourgueil et de Dun sur Auron s’appelle Beaumes. Au cours de leurs pérégrinations, non loin du chemin qui conduit aux premières demeures de ce dernier, les excursionnistes distinguent le seuil de nouvelles grottes préhistoriques. Ils se mettent alors à les inspecter minutieusement. Ils parcourent d’abord les corridors labyrinthiques qui les précèdent, fouillent ensuite minutieusement leurs parois et leurs puits sans fonds.

Mais, au bout d’un moment, le même jeune homme que tout à l’heure s’aperçoit que l’une d’elles est très différente de autres. Déjà, celle-ci mesure plus de 600 mètres de diamètre. Son sol laisse discerner une multitude d’ossements humains très anciens. Ses murs sont constellés d’œuvres d’art du Paléolithique parfaitement conservées. En son centre se trouve un autel fabriqué à partir de morceaux de stalactites épars. Et enfin, en plusieurs endroits apparaissent des escaliers menant à d’innombrables corridors ; leurs façades sont d’ailleurs parsemées de niches vides.

Les explorateurs ne restent pourtant pas très longtemps dans cette salle ; ils poursuivent leur itinéraire, et finissent, au bout de trois heures de marche, par repérer un passage qui remonte vers la surface. A leur grande surprise, le tunnel aboutit alors aux rives de l’étang de Langon, mais surtout, à proximité, d’un coté, d’une quinzaine de gros blocs de quartz taillés ; et de l’autre, du menhir dit « de la pierre Bise ».

Le jeune homme est très impressionné par ce qu’il vient de mettre au jour en compagnie de ses amis. Il se promet donc, dès qu’il en aura l’occasion, de revenir dans cette région pour la visiter plus scrupuleusement.

Ce qu’il fait moins de deux mois plus tard. J. Huchard, puisque c’est son nom, s’installe pour quelques temps à quinze kilomètres de l’étang de Langon, dans le village de Beaumont. La première chose qu’il inspecte ensuite, c’est l’antique voie romaine dont les habitants du bourg lui ont parlé le soir de son arrivée. D’après ceux-ci, elle conduit au lieudit « la faye » ; là où existent depuis des centaines d’années de nombreuses carrières de basalte inexploitées, avec leur cortège de souterrains au tracé compliqué. Les gens de la région lui ont même dit qu’à une époque, la faye aurait servi de refuge à des hérétiques, et que depuis, elle n’a jamais été fouillée par de véritables archéologues.

Il n’en n’a pas fallu plus à J. Huchard pour s’y intéresser. Une fois sur place, il se met donc à examiner consciencieusement les carrières qui l’environnent. Et il remarque bientôt que d’innombrables cupules – ultimes traces d’un culte Ancestral – parsemant leurs parois. Il y a aussi une entrée de caverne au terme de laquelle paraissent plusieurs couloirs. Mais ces derniers se raccordent à de nouveaux corridors. Et J. Huchard se rend compte que seuls des spéléologues entraînés pourraient entièrement contrôler le site. Il hésite donc à continuer. Mais, finalement, il se décide à s’enfoncer encore plus loin pendant quelques temps. Il croise alors quelques vestiges préhistoriques, des habitations troglodytes, des dessins incisés dans les murs remontant à la période Néolithique. Il observe sur le sol des objets rituels qui semblent dater de l’Epoque Glaciaire. Puis, il cède et revient sur ses pas. Par chance, il parvient rapidement au bas des marches d’un escalier taillé dans la pierre ; qu’il gravit immédiatement.

J. Huchard accède ainsi à une vaste salle. Il en fait le tour. Il comprend qu’elle a autrefois été divisée en sept chambres. Il distingue d’ailleurs encore deux puits. Il continue ensuite sa route par un autre boyau. Et c’est à ce moment là qu’il voit que le passage se transforme : il ne s’agit plus d’un tunnel plus ou moins naturel, mais d’une galerie taillée par la main de l’homme. En outre, régulièrement, plusieurs autres couloirs remarquablement longs en partent en allant dans toutes les directions. Ils forment un réseau compliqué, une sorte de hameau dissimulé sous la surface du sol. Et J. Huchard suppose que ce sont certainement là les cryptes du XIIème siècle du donjon de Chaudenay le Château ; lequel, relate la légende, aurait – à une certaine époque - caché le masque de fer, mais est aujourd’hui en ruines. 

Le tunnel qu’il suit l’amène au bas de la tour quadrangulaire en briques plates de Chaudenay le Château. Il en gravit ses marches. En chemin, il se rend compte que l’un de ses murs est marqué de signes du zodiaque aux allures mystérieuses. Il comprend aussi que la citadelle a autrefois été érigée sur l’emplacement d’un ancien cimetière gaulois. En effet, sur une autre de ses façades, les restes de caveaux funéraires de cette période s’y remarquent. Et, depuis une fenêtre, à quelques kilomètres de là, plusieurs monuments mégalithiques impressionnants s’aperçoivent au milieu de la forêt. Parmi ceux-ci, un leich de 5, 40 mètres portant en relief une large croix inscrite dans un cercle.

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