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26 mars 2009

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 1340 - 1342

France_moderneEncore en 1869, à Paris, un groupe d’archéologues amateurs s’intéresse passionnément à l’histoire de la crypte de l’église Saint-Antoine. Ses membres ont en effet lu sur un vieux parchemin qu’elle a été érigée à l’emplacement d’une importante nécropole gallo-romaine. Son entrée a été obstruée au XIVème siècle pour une raison inconnue. Mais celui-ci prétend également qu’après avoir parcouru ses longs passages aux murs gravés de figures horribles, on aboutit dans une vaste salle circulaire ; laquelle protège des personnages momifiés, dont un mystérieux prêtre nommé Bethevin. Le parchemin révèle encore, que toujours plus loin, se trouveraient des sarcophages sculptés de visages terribles ; entre autres, de sirènes, de dragons et de sphinx.

Si ces hommes sont tellement enthousiastes à l’idée de pénétrer dans la crypte de l’église Saint-Antoine, c’est que ce n’est pas la seule du genre en France. D’un autre coté, ils sont maintenant sûrs que celles qu’ils ont déjà visitées au cours des mois précédents, ont un lien plus ou moins direct avec elle. Leurs investigations les en ont persuadés.

Dans son journal de voyage, l’un de ces individus a écrit : « A l’intérieur de la chapelle de Saint-Maurice des Bois se discernent deux pierres curieuses. L’une est encastrée dans l’un des murs de l’édifice et porte cette inscription latine : « Famo Heraus Cooritae Ne Sacrum G Val Valerianus ». L’autre est placée derrière le bâtiment et est taillée en forme de losange.

Le portail de l’église d’Athis, lui, a le tympan taillé pour représenter la nativité et la fuite en Egypte. Le Grand Cellier de Bourgogne a été considéré au XIIème siècle comme une véritable « cathédrale à vin ». Il possède des piliers monolithiques soutenant une charpente de plus de vingt mètres de haut. Des restes dolmeniques d’un temple païen sont en grande partie dissimulés par les fondations de l’église Saint-Géneroux ; comme le prouvent les légères distorsions de son architecture. Il y a aussi les autels ronds de la petite église de Saint-Ruin sur Iton ; la « Vierge de Sarrance » derrière son maître autel, et qui est faite d’une pierre exclusivement originaire de Mongolie. Il y a encore l’église Saint-Sernin de Serrières et ses corps momifiés pour une raison inexpliqué ; ainsi que le tombeau gallo-romain de la cité converti en fontaine. Il y a enfin l’église de Chabris, dont la partie la plus ancienne remonte au Xème siècle, et est ornée de figures bizarres. On suppose qu’elles sont carolingiennes puisqu’elles représentent les signes su zodiaque selon les schémas de l’époque. ».   

D’autres pages de son récit disent : « En visitant l’église du village de Guimiliau, nous avons surtout été fascinés par son porche. Les bas reliefs de celui-ci laissent en effet apparaître une femme cernée par des reptiles, une sirène à deux queues, les seins mordus par des serpents, ainsi que divers animaux fantastiques. Ce sont là de puissants symboles Alchimiques liés au Grand Œuvre. Ils ressemblent d’ailleurs beaucoup à ceux de Notre-Dame de Sainte Ferme. Leur seule différence, c’est que les glyptiques démoniaques ne sont pas accolées au porche du Sanctuaire, mais aux murs de sa chaire.

Le premier incarne, lui aussi, une femme nue, souriante, avec une vipère enroulée autour de chacune de ses jambes ; il accueille le pèlerin chercheur. Le second, de son coté, reproduit une adolescente à peine pubère avec deux couleuvres lui tétant les seins. Le troisième symbolise un puits dont les eaux sont considérées comme sacrées. »

Enfin, il conclut : « Ces ornements que nous avons examiné ces derniers mois se réfèrent en fait tous à un cartouche situé sur le parvis de l’église d’Hendaye. Ce dernier, comme les autres, figure quatre fois la lettre « A », qui est une représentation distincte du caractère hébraïque « Aleph » ; la signification Mystique d’Aleph étant : « Dieu, commencement de tout ».Mais elle rappelle également le double Cataclysme – destruction par l’Eau et par le Feu – qui mettra un jour fin au Monde actuel. ».

Encore et toujours en 1869, un Esotériste, du nom de J. Marquet, enquête à la lisière du territoire communal de Tourves. Il gravit tout d’abord le sommet le plus élevé de la région ; 768 mètres de dénivellation. Il franchit ensuite son massif boisé et dégagé. Il atteint bientôt les ruines de Valbelle, un château du XVIIIème siècle. Et là, il découvre les vestiges d’un obélisque imitant la pyramide de Sestius, à Rome.

Quelques heures plus tard, J. Marquet fouille également les décombres d’une étable située non loin de l’obélisque. Et il s’aperçoit rapidement que son plancher moisi cache l’entrée d’un passage caverneux. Il y pénètre. Il suit sa galerie d’une soixantaine de mètres de longueur. Sur son chemin, des filets d’eau s’écoulent épisodiquement des murs. Mais le souterrain s’écarte peu à peu pour laisser place à une grande salle : un ossuaire dont les parois sont encombrées de gravures pariétales représentant d’étranges hommes préhistoriques. 

En même temps, il distingue l’autre bout de la caverne : il s’agit d’un abîme d’au moins 150 mètres de profondeur et de 20 mètres de large. Et au-delà, apparaît une cavité monumentale, malheureusement inaccessible. 

C’est à ce moment là que J. Marquet se souvient d’une histoire qu’un paysan du hameau de Tourves lui a conté quelques jours auparavant. D’après ce dernier, un ruisseau appelé « les Infernets » coulerait au cœur de ce précipice et communiquerait avec l’entrée des Enfers.

J. Marquet examine alors plus attentivement les lieux. Il se rend ainsi compte que la trouée surgissant de l’autre coté du gouffre mesure huit mètres sur quinze ; que de très beaux stalactites et stalagmites l’ornent, en lui donnant une atmosphère absolument féerique. Par ailleurs, il semble à J. Marquet qu’un coffre mégalithique soit encastré dans l’une de ses parois. Au premier coup d’œil, il le date approximativement de 2000 avant J.C. Et il le considère aussitôt comme les restes d’une tombe collective ayant au moins contenue une trentaine de corps. 

En 1870, X. Tellier, un Occultiste reconnu par ses pairs parisiens habitant le hameau d’Eggugeres, est intrigué par l’histoire de l’importante nécropole gallo-romaine du Mont Menu. Il vient en effet de lire dans un de ses livres qu’une étrange plaque de plomb ornée de figures triangulaires est dissimulée dans l’un de ses souterrains. Il vient aussi d’apprendre que celui qui l’a sculptée s’est adressé au dieu des Enfers grâce à un message quasi indéchiffrable pour le commun des mortels.

X. Tellier est d’ailleurs persuadé que cette plaque a un lien avec l’énigme posée par la grotte de Ratapignata – ce qui veut dire « chauve-souris » -, et qui est située à dix kilomètres au Nord de Nice. La caverne est en effet surmontée d’une pyramide tronquée. Et les Légendes courant à son sujet parlent, tour à tour, d’un monument Initiatique qui aurait jadis appartenu aux Templiers ou aux Francs-Maçons. Plusieurs des textes que X. Tellier a étudiés récemment établissent en outre un lien entre le Graal et elle.

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