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29 avril 2009

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 1406 - 1408

angleterreToujours en 1888, la terreur règne à Londres. Un assassin rode. Les mutilations des cadavres semblent indiquer que leur auteur a de bonnes connaissances anatomiques. Le meurtrier nargue la police : il annonce ses crimes et envoie même parfois à Scotland Yard un organe prélevé sur l’une de ses victimes.

La police déploie des efforts considérables, en vain. On va jusqu'à photographier les yeux de l’une des malheureuses femmes, espérant trouver l’image du monstre, impressionnée sur la rétine. L’opinion publique s’alarme, le Ministre de l’Intérieur est accusé de négligence, et le chef de la police londonienne est contraint de démissionner. Plusieurs hypothèses sont formulées : on soupçonne, entre autres, un chirurgien de Harley Street, une sage femme, le duc de Clarence et un riche négociant de Liverpool. Mais l’identité de Jack l’Eventreur reste une énigme.

En 1891, alors qu’il n’a que 18 ans, Alister Crowley écrit dans son journal : « Depuis plusieurs générations, les Crowley de Boston et les Bishop de Salem, appartiennent à la secte des « Frères de Plymouth ».

En 1892, un Esotériste du nom d’Andrew Elliot suppose que les 22 Temples Majeurs situés au pied de l’Himalaya, représentent les 22 Arcanes, ainsi que les 22 lettres de l’Alphabet sacré des Anciens ; cet Alphabet qui est caché en Argatha depuis l’Aube de cet Age.

La même année, un autre Esotériste – Terry Sanders -, lui, étudie de près la signification symbolique de certains des plus anciens hiéroglyphes égyptiens. Il est alors peu à peu persuadé que ces signes ne correspondent pas seulement à un abécédaire ordinaire – même si celui-ci est extrêmement complexe à comprendre - ; mais que leurs tracés sont autant de formules magiques.

En 1893, plusieurs Occultistes Anglais se mettent à étudier très attentivement la symbolique des chiffres. L’un d’eux, R. Parker, voit dans la ville de Londres une sorte de pavé à mosaïques, dont les couleurs – Noir et Rouge – expriment la valeur Esotérique du chiffre 2.

Un de ses confrères, J. Blake, s’intéresse exclusivement à la kabbale hébraïque. Il suppose bientôt que les 22 lettres composant l’Alphabet Juif répondent à des structures numériques essentielles. Il pense que l’on peut retrouver leurs formules à l’intérieur des bases mathématiques de la chimie et de la physique.

En allant plus loin dans ses recherches, J. Blake réalise qu’un lien très étroit existe aussi entre les mathématiques et la signification symbolique du Zodiaque. En calculant sa trajectoire, il constate en effet que celui-ci subit une rotation sur lui même en 25920 ; il nomme cette période : « Grande Année Cosmique ». De fait, cela signifie que tous les 2160 ans, chacune de ses constellations se meut sur une elliptique de trente degrés J. Blake en conclut que l’Ere actuelle est rattachée au signe du Poisson.

Un autre encore, F. Edwards, découvre que ce sont les Arabes qui sont les inventeurs de l’Algèbre et des chiffres employés en Occident depuis le début du Moyen-Age ; c’est à dire la numérotation de 1 à 9. Il apprend par ailleurs que les premiers utilisateurs du 0 ont été les Hindous primitifs. Il imagine donc que la haute doctrine Mystique des mathématiques n’est ni Arabe ni Juive. Il émet l’hypothèse que celle-ci a été transmise à ces deux Civilisations au travers des Mystères du Nombre d’Or.

Toujours en 1895, dans les alentours de Craig Phadrig, des chercheurs déterrent les ruines d’une sorte de fort ovale. Elles sont en pierres granitiques. En leur centre existe une dépression ressemblant à un bassin profond de deux à trois mètres. Et des blocs cyclopéens entourent son enceinte.

Or, les archéologues s’aperçoivent rapidement que les roches de ces vestiges sont vitrifiées. D’après eux, elles l’ont été il y a très longtemps, sous l’effet d’une grande chaleur.

Puis, quelques mois plus tard, ils se rendent sur l’île de Mousa. Ils ont appris que s’y dresse une série de curieux monuments. Et lorsqu’ils arrivent sur les lieux, les savants les reconnaissent immédiatement comme des « Brochs ». Il s’agit, en fait, terre-pleins Celtiques protégés par des pierres sèches ayant l’aspect de dés à coudre. Un couloir long et étroit s’enfonce d’ailleurs dans chacune de leurs murailles, avant de conduire à une cour intérieure.

Encore en 1895, l’ancien cimetière de la ville de Meigle révèle d’étranges stèles à quelques archéologues de passage dans la région. Celles-ci sont très anciennes ; elles portent des inscriptions tellement effacées que les chercheurs qui tentent de comprendre leur signification, n’y parviennent pas. La seule chose qu’ils réussissent alors à interpréter, ce sont leurs décors sculptés. Hors, ils le font de façon si embrouillée que leurs résultats ne mènent à rien.

Un jour de 1896, à Skara Brae, le vent souffle tellement fort qu’il déplace plusieurs dunes de sable des environs. Dès lors, une maison de pierre, ainsi qu’un mobilier, également de pierre, se discernent. Des archéologues arrivent bientôt sur place pour y mener des investigations plus approfondies. Ils fouillent donc attentivement les lieux pendant plusieurs semaines.

Finalement, ils mettent au jour tout un village datant de l’Age de la pierre parfaitement conservé. Pour eux, il a été bâti autour de 2000 avant J.C. Mais, en même temps, un sentiment étrange les étreint en contemplant ces ruines. Ils ont progressivement l’impression que ses habitants ont brutalement fui leurs habitations sous une menace quelconque. De plus, ils s’expliquent mal pourquoi des gens capables de construire de tels bâtiments sont venus s’établir en Angleterre, sous un climat très rigoureux, alors qu’à l’époque, l’Europe offrait tant d’espaces hospitaliers. 

En 1896 également, un Esotériste du nom de Charles C. Eliott émet l’hypothèse farfelue selon laquelle les Hébreux ont découvert l’Amérique 2000 ans avant Christophe Colomb. Il en veut d’ailleurs pour preuve la superbe inscription Juive qui a été mise au jour en 1855 dans un champ funéraire du Tennessee. Pour lui en effet, il s’agit d’une pierre gravée enfouie au milieu de neuf squelettes d’Indiens. Il prétend même qu’à la fin XIIème siècle, les Templiers en ont été informés lorsqu’ils ont exhumé les archives du roi Salomon dans les souterrains du Temple de Jérusalem. Et que ce sont elles qui leur ont ouvert les routes de l’Amérique du Nord.

Charles C. Eliott est ainsi persuadé que les premiers Occidentaux à poser le pied sur ce Continent ont été les deux fils de Jektan ; lui même arrière petit fils de Sem et fils de Noé. Ceux-ci se sont révoltés contre leurs pairs lors de la construction de la tour de Babel. Ils ont émigré en « Ophir ». Ils ont gagné le Pérou, puis y ont fondé la tribu, dite des « Jaradites ».

« En outre, renchérit t’il, n’est t’il pas étrange qu’à cette époque, Israël et Babylone en Asie Mineure, et le Mexique en Amérique du Sud, aient conservé une même croyance envers leurs Ecritures Sacrées ? ».

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