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Mes Univers
30 avril 2009

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 1408 - 1410

angleterreLe 31 Décembre 1896, le jeune Occultiste Alister Crowley n’a que 23 ans. En pleine nuit, il est réveillé par une « présence » ; il la distingue vaguement au travers d’une lueur diaphane. Puis, elle disparaît aussi soudainement qu’elle est apparue.

En 1897, une Légende concernant « Corfe Casttle » ressurgit ; elle réapparaît en effet aux abords de la ferme de Mark Helfer, qui est vieille de plusieurs centaines d’années.

Cette Légende parle d’abord d’un endroit qui n’est pas très éloigné de la frontière du comté ; d’un lieu mystérieux où le jeune roi Edouard a été assassiné par sa belle mère en 978. Elle dit aussi que les ruines de la citadelle qui s’y trouvent encore, sont dotées de murs d’une épaisseur considérable, et donnent au site un aspect extrêmement sévère. Ces derniers, révèle t’elles, sont – aujourd’hui également, hantés par une femme sans tète dont nul ne connaît l’identité.

Début 1898, Alister Crowley est Initié à la magie Blanche par certains membres de « l’Ordre Hermétique de la golden Dawn » ; il apprend beaucoup d’eux et est même amené une fois devant quelques uns de ses dirigeants.

En 1898, un Occultiste du nom de G. Moonkey passe le plus clair de son temps à étudier les écrits de John Dee au British Muséum. Or, un jour, il découvre le « Liber Logaeth », qui est entièrement chiffré. G. Moonkey se fait alors aidé par l’un de ses confrères – David Langford -, expert en langage des nombres. Et, au bout de plusieurs mois de travail acharné, ils parviennent à comprendre ce qui y est rédigé.

David Langford marque à ce moment là : « Beaucoup de choses m’échappent, mais je crois qu’il est important que la traduction de l’ouvrage soit publiée en entier. ».

Quelques mois plus tard, G. Moonkey et David Langford se rendent dans le comté de Dunwich pour y effectuer des fouilles. Pour cela, ils pénètrent sur son territoire en empruntant tout d’abord le chemin se discernant à l’Est de Suffolk. Ils le parcourent pendant quatre miles, puis parviennent à Southwold, et enfin, à Dunwich. Mais, inexplicablement, le « Batholomews Gazetter » est rapidement informé de leur arrivée dans la région.

En s’établissant dans la cité, et avant de débuter leurs explorations, les Esotéristes se remémorent ce qu’ils ont lu sur celle-ci dans le Liber Logaeth avant de quitter Londres. Ils savent donc très bien qu’autrefois, Dunwich a été la capitale de « l’Est Anglie ». La ville s’appelait alors « Situs Magus » - ou « Site Magique » -. D’ailleurs, ils se souviennent également que John Dee y explique que des excavateurs ont mis au jour un énigmatique sépulcre, juste après que l’église Saint-John ait été démolie. Il dit en outre que le tombeau de la crypte renfermait un énorme cercueil ayant l’apparence d’un homme ; et que, dès qu’il a touché au cadavre qui se révélait à l’intérieur de celui-ci, ce dernier est tombé en poussière. G. Moonkey et David Langford aimeraient donc bien, à leur tour, mettre au jour ce sarcophage jadis exhumé. Ils souhaiteraient en effet l’ausculter, et peut-être y découvrir la version intégrale du Livre d’Enoch, ou le Nécronomicon.

Fin 1898, alors qu’il n’a que 25 ans, Alister Crowley achète le château de Boleskine, en Ecosse. Situé près du Loch Ness, il se l’approprie afin de se consacrer au Grand Œuvre Luciférien.

Il s’y installe donc rapidement. Il s’y cloître pour étudier et mettre en pratique les Enseignements Esotériques du « Livre d’Abraham le Mage ». Puis, au bout de plusieurs mois de travail acharné qui le conduisent au seuil de la folie, il y parvient : il crée son propre « Templum ».

Dès lors, il couvre les murs de son manoir de lettres hébraïques et de hiéroglyphes surgis d’un autre Age, d’un autre Monde. Sur le sol de certaines pièces, il trace des cercles et des pentacles de toutes sortes ; tentant ainsi de rappeler à lui les anciennes Energies Telluriques et Cosmiques afin de les utiliser à son profit. Une fois cela fait, il déclame d’étranges formules, de vieux Rituels. Nuit après nuit, il les répète fiévreusement au centre de son Templum et dans les salles qu’il a investi de signes Magiques. Des phénomènes inexplicables se mettent à danser. Puis, à un moment donné, une clameur satanique paraît lui répondre et semble surgir des murs, des parquets et des plafonds du lieu où il se trouve.

Mais, bientôt, les paysans et les domestiques du domaine ne tardent pas à s’effrayer. Certains soirs, ils y aperçoivent des scènes de démence, ils y distinguent des apparitions et des bruits sinistres. Ils voient leur maître courir les monts des Highlands à la tombée du jour. Plusieurs fois même, ils le surprennent accompagné d’une menaçante troupe – les membres de cette dernière sont, entre autres, H. Spencer Lewis, Allan Bennet, C. Eckenstein ou Theodor Reuss – en train de célébrer d’étranges cérémonies à caractère sexuel : « A la pleine Lune, un grand feu brûlait, affirment t’ils, et tout autour, des hommes et des femmes dansaient. Ils étaient nus et invoquaient de terribles Démons. ».

Puis, un jour, Alister Crowley congédie tous ses Adeptes ; il souhaite se retrouver seul dans les couloirs de sa grande demeure afin de se préparer à parler aux Dieux Anciens. Il invoque alors les Puissances Célestes qui doivent présider à la grande Conjuration. Il se sent prêt à en appeler au souffle des Dieux Immémoriaux de l’Egypte et de l’Assyrie. Il voit progressivement les noms indicibles et les hideurs de l’Enfer l’envelopper. Il perçoit la réalité d’une façon différente. Il distingue la porte entre les Monde quand elle s’ouvre devant lui, mais manque de sombrer dans la démence.

En 1899, Charles Fort, le spécialiste des phénomènes inexpliqués, rédige un petit fascicule Occulte. Il y explique que tout au long de l’Histoire de l’Humanité, des Démons ont fréquemment visité la terre, et qu’actuellement encore, ils continuent à la visiter. Il informe également son lecteur qu’il a rassemblé plus de 40 000 notes sur le sujet ; et, par exemple :

« En 1686, Robert Plott voit apparaître des lumières sphériques dans le ciel. Peu après, une pluie de pierres constellées d’étranges inscriptions, pleuvent tout autour de lui. Puis, quelques jours plus tard, dans une ferme voisine à la sienne, naît un enfant à plusieurs tètes et n’appartenant à aucun des deux sexes. »

Plus loin : « En 1858, dans le comté de Wolverhampton, une bâtisse isolée subit une pluie de galets noirs non météoriques. Le lendemain, sur une plage non loin de là, des promeneurs discernent dans la brume des créatures ayant des ailes de dix pieds de long, et se dandinant sur leurs pattes palmées ; elles étaient en train de retourner sous la mer. ».

Toujours en 1899, un Esotériste appelé Hammer émet une théorie incroyable à propos de la survivance des Druides. Il pense en effet que leur Science concernant la métapsychose se prolonge au cœur des doctrines Chrétiennes ; et que les Bardes Gallois ayant survécu jusqu'à la chute définitive de la religion Celte en ont été les diffuseurs auprès des Catholiques. Hammer en est à tel point persuadé qu’il réussit à convertir le poète Edward Williams, ainsi que le philologue Edward Davies, à ses idées.

Il écrit alors : « Il est impossible de croire que tous les Secrets des Druides se soient à jamais perdus. A quoi donc se référaient les Sorciers des villages, ou les guérisseurs, qui pullulaient au Moyen-Age ? Les gens venaient les consulter, même s’ils ne croyaient pas trop en leurs pouvoirs. A cette époque, il est sûr que leur nombre devait être impressionnant. ». 

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