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13 août 2009

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 1477 - 1479

egypte_contemporaineEn Octobre 1923, l’Egyptologue Cecil Firth se décide à publier les inscriptions des mastabas situés à proximité de la pyramide de Téti Ier, et étudiées par Petrie en 1905. Puis, il édite son propre inventaire de plus de 8000 hypogées Nubiens.

En Mars 1924, l’Archéologue Reisner est un professeur du département d’Anthropologie Africaine de l’Université de Harvard. Mais, depuis quelques temps, il a signé un contrat avec le Muséum of Fine Arts de Boston. A cette date donc, il est en mission pour ce dernier à Kerma. Pour son compte, il s’aventure non loin du Ventre de Pierre. Il gravit cette montagne du Sud de l’Egypte ; cette barrière naturelle qui brise le cours impétueux du Nil, et qui y engendre des rapides. Et, une fois arrivé à son sommet, il s’approche des forteresses de Kouba et de Semna.

Ensuite, Reisner commence à examiner l’architecture des citadelles. Or, il n’a pas le temps d’approfondir son champ de recherches, qu’il est rappelé à Guizèh. En effet, un messager l’informe qu’un de ses confrères vient d’y exhumer la nécropole de la mère de Kheops, Hetepheres. Quand il parvient sur les lieux, il se rend compte qu’un halo de superstition et de mystère entoure l’endroit où il se trouvait il y a encore peu : Semna. Et il entend dire qu’un militaire en garnison y a autrefois creusé des tranchées afin d’y chercher des trésors. Ce dernier a bientôt mis au jour une crypte composée de chambres souterraines. Il les a suivi jusqu’aux hauteurs d’un escalier éventré. Et là, il s’est suicidé.

Ce n’est qu’au mois de Mai que Reisner et son équipe peuvent reprendre leurs investigations sur le site de Semna. Pendant un certain temps, ils sont secondés par une mission qui se dirige vers le Soudan. En sa compagnie, ils inspectent le site d’Ouadi Halfa. A 18 kilomètres de là, ils discernent les ruines de l’enceinte de Mergissa. Ils comprennent qu’il s’est agi d’une véritable cité aussi étendue que celle de Kahoum. Ils réalisent qu’elle a été érigée au début de la 12ème dynastie par Sésostris II. Ils l’explorent ; ils y déterrent des tablettes constellées de textes Magiques : parmi eux, il y a le « Texte des Prescriptions ». Et ils se disent qu’ils ont peut-être eu pour but de détruire les puissances ennemies de l’Egypte, l’action déstabilisatrice des traîtres, et des rebelles.

La mission du Soudan quitte ensuite Reisner et son équipe. Elle poursuit sa route jusqu’aus îles de Philae et d’Agilkin. En chemin, elle repère plusieurs sites d’occupation humaine qui remontent au VIIème millénaire avant J.C. Elle continue vers la frontière du pays du Nil avec le désert Occidental. Là, elle aperçoit ce qui lui semble être des mines d’or, de cuivre, de jaspe, et d’améthyste. Elle s’approche du plus vieux cimetière de ce « Shellal ». Elle y discerne quelques objets ornés de motifs géométriques. Et elle y exhume une stèle, ainsi qu’un emplacement destiné à des offrandes. 

En Juillet 1924, l’intendant d’Howard Carter nommé Bélizal, se penche sur le cas des bagues de Toutankhamon. Et il se demande si celles-ci n’ont pas détenu des pouvoirs momificateurs ?

En Janvier 1925, l’Archéologue Suisse G. Jequier termine ses fouilles à Licht ; à 50 kilomètres du Caire. Mais, à cette date, il reçoit l’agrément d’effectuer un certain nombre d’investigations à l’intérieur de la pyramide Rhomboïdale de Dashour.

Il débute donc sa mission en sondant les terres qui l’entourent. Il découvre ce qui lui paraît être le plus vieux Temple orienté vers le Nord de la vallée du Nil. Il se rend compte que les murs de celui-ci sont adossés contre l’une des parois de la pyramide. Il réalise qu’ils sont ornés de fresques qui représentent le roi au milieu de Cérémonies Rituelles. Et il voit que l’une de ces dernières préside à la fondation du Sanctuaire.

Puis, il s’éloigne du lieu de culte. A une centaine de mètres de là, enfouies dans le sable, il distingue les vestiges de six chapelles monolithiques. Il suppose qu’elles indiquent que les édifices ont été détruits, puis rénovés, au cours de la 18ème dynastie. A coté d’elles, il déterre une enceinte « Temenos », ainsi qu’un pylône satellite. Et, finalement, il songe que ce complexe funéraire est plus étendu ; et que son tracé est extrêmement compliqué.

En Mars 1925, l’Allemand G. Roeder effectue une série d’investigations en Moyenne Egypte. Il se met donc à explorer le site de l’ancienne Hermopolis. Et là, alors qu’il ne s’y attend pas, il met au jour les ruines d’un Sanctuaire dédié à Niouserré.

En Août 1925, deux Archéologues indépendants étudient quelques lieux peu visités de la vallée des Rois. Or, à proximité de l’un d’eux, ils exhument bientôt un caveau consacré à Horemheb. Fébriles, ils se mettent à l’examiner sous tous ses angles. Ils supposent rapidement qu’il a dû être érigé avant que ce Pharaon n’accède au trône. Lorsqu’ils se décident à y pénétrer, ils comprennent qu’il a jadis été mis à sac par des pillards avides de trésors. En longeant ses corridors, ils aperçoivent également des reliefs énigmatiques : d’après eux, ceux-ci semblent être issus de « l’Hymne à Ra ». Mais, ce qui les intrigue le plus, c’est que des symboles Chrétiens sont dessinés à leurs cotés.

Dès lors, les deux Archéologues deviennent progressivement persuadés que dans les environs de l’hypogée d’Horemheb existent des mastabas encore non révélés. De plus, ils se mettent à croire que l’aire au Sud des pyramides d’Oumas et de Téti, en dissimulent un certain nombre.

En Décembre 1925, l’Egypt Exploration Found envoie l’Architecte Herbert Felton examiner le Temple de Séti Ier dans la vallée des Rois. Mais, elle désigne également une dessinatrice expérimentée pour l’accompagner. Et elle dit de faire un relevé topographique des lieux le plus exact possible.

Malgré tout, une semaine avant que l’expédition ne se mette en route, ses membres sont rejoints par le milliardaire Américain John Davidson Rockefeller Jr, qui a décidé de financer une partie de la campagne.

En Juin 1926, l’Archéologue Oliver H. Myers est dans le Delta du Fayoum. Là, il exhume plusieurs outils aux formes très étranges. Ils lui permettent de conclure que des hommes du VIIème millénaire avant J.C. se sont nourris de végétaux marins à cet endroit. Il émet l’hypothèse selon laquelle les premiers Egyptiens sont arrivés dans la vallée du Nil en traversant la mer Rouge à cette époque. Et il pense que celle-ci est d’autant plus vraisemblable, que la bande désertique qui se situe entre la mer Rouge et le Delta du Fayoum est riche de mastabas datant d’au moins 6500 avant notre Ere.

Par ailleurs, il se souvient que Petrie y a analysé des inscriptions funéraires en 1894. Et qu’il a écrit par la suite que ces dernières se trouvent non loin de l’une des premières agglomérations Egyptienne, Houbet, ainsi que de son Temple de Seth.

En Octobre 1926, l’Archéologue Henry Frankfort remplace Herbert Felton à la tète du chantier consacré au Temple de Séti Ier. Et c’est lui qui, au bout de quelques mois de recherches, finit par mettre au jour un passage secret qui relie le Sanctuaire au caveau du Pharaon.

En Mai 1927, Cecil Firth est nommé Inspecteur en chef de la mission de Saqqarah, par le Service des Antiquités du Caire ; et il a pour charge d’explorer la pyramide du Pharaon Djoser.

Ainsi, peu à peu, Firth examine les lieux. Il constate donc que le Temple du monarque de la 5ème dynastie Ouserkak est érigé à proximité de l’édifice. Il se rend compte que le bâtiment n’est pas orienté vers le Nord-Oust. Contrairement à la tradition, il est axé au Sud. Il s’aperçoit que l’édifice a été endommagé par des constructions ultérieures. Et il réalise que, pour protéger la pyramide de Djoser, es Egyptiens ont fini par élever un mur d’enceinte autour d’elle.

Malheureusement, Firth meurt au mois de Septembre 1927. Le Service des Antiquités du Caire le remplace alors par un autre Archéologue, nommé Quibell. Celui-ci demande aussitôt à être accompagné par son assistant Jean-Philippe Laver. Et, lorsqu’ils arrivent sur place, ils modifient immédiatement le programme de fouilles mis en place par leur prédécesseur.

Eux, décident de débuter leurs examen en descendant au fond du puits situé au cœur du monument. Parvenus en bas, ils suivent ensuite un long corridor qui les mène à une salle du Sarcophage inconnue. Ils l’étudient en remarquant que plusieurs de ses parois sont constituées de blocs de granit rouge. Et ils discernent qu’un boyau quittant le lieu a été obturé par un bouchon de pierre pesant trois tonnes et demi.

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